Les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Cambridge en Angleterre et publiée dans la revue la Cryosphère le 6 octobre 2022, montre l’existence de variations saisonnières dans le mouvement de la calotte glaciaire antarctique.
La structure de calotte glaciaire de l’Antarctique, dépendante des grandes échelles de temps que sont l’année, la décennie, le siècle et millénaire, devrait être insensible aux variations climatiques intervenant sur des périodes plus courtes comme les saisons par exemple.
L’observation des données satellitaires à haute définition acquises entre 2014 et 2020, les premières à être observées à l’échelle du continent, remettent en cause le rôle des périodes de temps inférieures à l’année sur la composition de la calotte glaciaire de l’Antarctique, car les chercheurs ont découvert que l’écoulement qui alimente les plateformes de glaces s’accélère de 15% durant l’été austral.
Karla Boxall, l’auteure principale de l’étude, explique que pour l’inlandsis du Groenland, une grande quantité de données ont permis de comprendre comment la glace se déplace d’une saison à l’autre et d’une année à l’autre, mais qu’il n’existait pas jusqu’à récemment de couverture de données comparable pour rechercher de tels changements sur l’Antarctique. L’étude indique par ailleurs que l’évaluation de la variabilité saisonnière de l’écoulement glaciaire est importante pour quantifier avec précision la contribution future de l’Antarctique à l’élévation mondiale du niveau de la mer.
Malgré sa taille et sa très basse température, l’inlandsis de l’Antarctique est soumis aux variations saisonnières à l’instar des glaciers de montagnes ou de la calotte du Groenland. Pour l’instant, le processus à l’origine de cette variation n’a pas été complétement défini même si une première explication se trouve certainement dans le phénomène de dégel de la surface qui se traduit par la percolation de l’eau vers la base des glaciers et la lubrification qui s’en suit.
Une deuxième explication viendrait de l’influence de l’océan avec un réchauffement de la base des plateformes favorisant un écoulement de l’eau en aval. Le co-auteur de l’étude, Frazer Christie, estime que les cycles saisonniers pourraient être dus à l’un ou à l’autre des phénomènes, voire à une combinaison des deux, mais qu’il sera nécessaire d’effectuer des mesures détaillées de l’océan et de la surface pour comprendre pleinement pourquoi ce changement saisonnier se produit. Des recherches vont donc se poursuivre pour mieux comprendre ces premières observations.

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