Luca Bruno Associated Press
L’équipe des Pays-Bas est favorite sur le papier et cela s’est confirmé sur le terrain. Au Khalifa Stadium, à Doha, la bande à Frenkie De Jong a récité la recette de Louis Van Gaal, désormais invaincu en 11 matchs de phase finale (8 victoires et 3 nuls). Un jeu froid, parfois restrictif, mais terriblement pragmatique et cela a donné des étincelles face à des Américains, trop tendres par rapport à la phase de groupes, où ils avaient accroché l’Angleterre (1-1).
Andries Noppert a été impérial et a sorti le grand jeu (3e, 43e), avant d’être aidé par Gakpo (49e) et Timber (75e). Cruel pour le Team USA, qui espérait atteindre les quarts de finale, comme en 2002, quatre ans avant d’accueillir sur son sol la Coupe du monde, co-organisée avec le Canada et le Mexique.
Il est à noter que les trois buts néerlandais sont arrivés sur des faits de jeu similaire, a ce niveau de la compétition, cela ne pardonne pas. L’équipe américaine est trop jeune au niveau international et a besoin de sentir le jeu rapidement afin de ne pas se laisser déborder pendant le match. Il reste à l’équipe américaine à se muscler derrière afin d’éviter de ce genre de faute impardonnable, quatre années où ils auront le temps de se préparer pour leur coupe du monde en 2026.
(Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)
Si Didier Deschamps venait à être libre après le Qatar 2022, il pourrait être l’homme de la situation pour cette équipe américaine, certes talentueuse, mais bien trop fragile dans son jeu défensif. Didier Deschamps a une expérience exceptionnelle pour structurer une équipe pour gagner grâce à une défense solide, d’ailleurs, il a toujours dit, qu’il aurait apprécié jouer aux USA et ce serait un formidable challenge pour lui.
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