Les chercheurs du MIT de Boston ont mis au point une intelligence artificielle qui étudie la respiration des malades de Parkinson durant leur sommeil en vue de diagnostiquer la maladie le plus tôt possible sans avoir besoin de toucher les patients.
La maladie de Parkinson qui concerne environ 300.000 personnes chaque année à travers le monde est connue pour les tremblements et les troubles moteurs qu’elle provoque. Mais avant l’apparition de ces manifestations il n’existe pas de biomarqueurs qui permettraient d’aider les médecins à diagnostiquer le début ou l’évolution de la maladie.
La directrice de la recherche d’une étude publiée dans la revue Nature Medecine et chercheuse au MIT, Dina Katabi, explique que le lien entre la maladie et la respiration a été observé par le docteur James Parkinson dès 1817 et que cela a motivé l’équipe pour envisager de détecter la maladie à partir de la respiration sans regarder les mouvements.
L’observation réalisée initialement par le docteur Parkinson a été testée par les chercheurs grâce à l’intelligence artificielle. L’équipe du MIT a mis au point un appareil, ressemblant à un boitier wifi, qui envoie des ondes dans la chambre du patient. L’intelligence artificielle analyse la réflexion des ondes dans l’environnement et extrait des données sur la respiration de la personne qu’elle peut ainsi suivre chaque nuit.
Le dispositif a été testé sur 7.000 patients, dont 757 atteints de la maladie de Parkinson, et il atteint une détection de la maladie avec une sensibilité de 80,22% et une spécificité de 78,62% pour des données collectées en une seule nuit. Avec plusieurs nuits de suivi, les performances augmentent de 100% et l’intelligence artificielle est aussi en mesure de distinguer une personne atteinte de Parkinson d’une personne atteinte d’Alzheimer.
La portée de ces résultats reste pour l’instant assez limitée car si la relation entre respiration et maladie de Parkinson est confirmée par les données collectées, le mécanisme biologique qui sous-tend cette relation reste mal connu et nécessite d’autres recherches. D’autres manifestations de la maladie, parfois atypiques, n’ont par exemple pas été étudiées, mais pour Ray Dorsey, chercheur à l’université de Rochester et membre de l’équipe de recherche, cette étude constitue actuellement le travail le plus ambitieux réalisé sur le sommeil des personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
D’autres études devront désormais confirmer que la respiration représente un bon biomarqueur pour diagnostiquer la maladie avant l’apparition des troubles moteurs.

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