2 ouvrages parus pratiquement en même temps nous rappellent le fabuleux destin d’Alexandra David-Neel, exploratrice du début siècle. En 1924, elle est la première femme occidentale à avoir pu entrer dans Lhassa, la capitale du Tibet alors interdite aux étrangers, en parcourant plus de 2.000 kilomètres à pied.
Le premier ouvrage, « les chemins de Lhassa » aux éditions Glénat, illustre la traversée effectué par l’exploratrice, accompagnée par son fils adoptif Aphur Yongden, et les qualités et la force morale dont Alexandra David-Neel a du faire preuve pour y arriver.
Le second ouvrage, « une vie aux côté d’Alexandra David-Neel », aux éditions Bamboo, s’intéresse plus au parcours et au cheminement intérieur de l’exploratrice dont le parcours a permis de créer un pont entre culture occidentale et culture bouddhiste et qui a, au final, complètement adopté le mode de vie et la culture orientale.
L’ouvrage s’appuie essentiellement sur le témoignages de sa secrétaire et confidente , Marie-Madeleine Peyronnet, présente pendant les dix dernières années de sa vie, à Digne en France, où l’exploratrice s’est éteinte à 100 ans en 1969.
Le livre nous accompagne tout au long de son cheminement et nous fait partager sa forte personnalité depuis le port du Havre en 1911 où elle quitte son mari initialement pour 18 mois et en définitive pour 14 ans, jusqu’à ses derniers jours de retour en France.
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