Trop de grands prix risquent de tuer la F1

 

Le succès des derrières saisons de la Formule 1 dues à un calendrier de croissance important font apparaitre un agenda de courses trop charge et des directeurs d’écuries comme  Haas et Williams, Günther Steiner et Jost Capito ont déclaré qu’il fallait freiner cette course folle à ajouter des grands prix dans les prochaines saisons.

Concernant, le directeur de course de Haas F1, l’Autrichien Günther Steiner, le passage à 24 courses la saison prochaine, dont trois aux États-Unis (Austin, Miami, Las Vegas), représente un risque.

“Vingt-quatre courses, ça suffit. Nous devons stabiliser au niveau où nous sommes, à mon avis, et ne pas faire plus de courses”, estime Steiner, alors que le Qatar et la Chine devraient faire leur retour au calendrier mondial après une courte absence.

Concernant, le directeur de course de Williams F1, l’Allemand Jost Capito, “c’est un gros changement d’avoir 22 courses cette année et 24 l’an prochain. Ca fait beaucoup pour les équipes et on voit bien qu’en fin de saison tout le monde est épuisé, a hâte que ça se termine”.

Au sujet de la saison présente, il reste deux Grands Prix cette saison, au Brésil et à Abou Dhabi, mais les deux titres de champion du monde, pour les pilotes et les constructeurs, sont déjà garantis à Max Verstappen, quatorze fois victorieux en vingt courses, et Red Bull Racing.

“Je ne sais pas si on perd de l’audience, mais je sais que pour les équipes, en terme de logistique, tout devient très compliqué. Je pense que c’est déjà un gros changement de passer à 24 courses par an, donc il faut attendre pour voir si on peut en faire 25 ou 26”, a ajouté Capito.

“Depuis quatre ou cinq ans, depuis que Liberty Media a pris le contrôle de la F1, il y a eu beaucoup de changement, mais à un moment il faut se calmer”, estime Steiner, dont l’écurie est américaine, comme le promoteur et propriétaire de la F1.

“Aux États-Unis, il faut rester à trois courses, ne pas essayer d’en faire quatre ou cinq d’ici à deux ou trois ans, sinon ce sera trop”, ajoute l’Autrichien pour qui il faut attendre quelques années avant de se demander comment faire encore grandir la F1.

La version est différente du côté du président de la F1, Stefano Domenicali, était avec Steiner et Capito ce week-end à Las Vegas pour faire la promotion du Grand Prix de l’an prochain. Pour lui, “il n’est pas utile de ralentir. Nous devons nous concentrer sur notre croissance future”, a-t-il affirmé à l’AFP.

“Il y a deux ans seulement, des gens disaient que la F1 était sur une pente descendante. Je suis très heureux de constater que ce n’est pas le cas”, a dit Domenicali, ancien directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

“Vingt-quatre courses, c’est beaucoup. Cela pourrait être moins. Ou plus. . Nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait”, a ajouté Domenicali.

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Trop de grands prix risquent de tuer la F1

  Le succès des derrières saisons de la Formule 1 dues à un calendrier de croissance important font apparaitre un agenda de courses trop charge et des directeurs d'écuries comme  Haas et Williams, Günther Steiner et Jost Capito ont déclaré qu'il fallait freiner cette course folle à ajouter des grands prix dans les prochaines saisons. Concernant, le directeur de course de Haas F1, l'Autrichien Günther Steiner, le passage à 24 courses la saison prochaine, dont trois aux États-Unis (Austin, Miami, Las Vegas), représente un risque. "Vingt-quatre courses, ça suffit. Nous devons stabiliser au niveau où nous sommes, à mon avis, et ne pas faire plus de courses", estime Steiner, alors que le Qatar et la Chine devraient faire leur retour au calendrier mondial après une courte absence. Concernant, le directeur de course de Williams F1, l'Allemand Jost Capito, "c'est un gros changement d'avoir 22 courses cette année et 24 l'an prochain. Ca fait beaucoup pour les équipes et on voit bien qu'en fin de saison tout le monde est épuisé, a hâte que ça se termine". Au sujet de la saison présente, il reste deux Grands Prix cette saison, au Brésil et à Abou Dhabi, mais les deux titres de champion du monde, pour les pilotes et les constructeurs, sont déjà garantis à Max Verstappen, quatorze fois victorieux en vingt courses, et Red Bull Racing. "Je ne sais pas si on perd de l'audience, mais je sais que pour les équipes, en terme de logistique, tout devient très compliqué. Je pense que c'est déjà un gros changement de passer à 24 courses par an, donc il faut attendre pour voir si on peut en faire 25 ou 26", a ajouté Capito. "Depuis quatre ou cinq ans, depuis que Liberty Media a pris le contrôle de la F1, il y a eu beaucoup de changement, mais à un moment il faut se calmer", estime Steiner, dont l'écurie est américaine, comme le promoteur et propriétaire de la F1. "Aux États-Unis, il faut rester à trois courses, ne pas essayer d'en faire quatre ou cinq d'ici à deux ou trois ans, sinon ce sera trop", ajoute l'Autrichien pour qui il faut attendre quelques années avant de se demander comment faire encore grandir la F1. La version est différente du côté du président de la F1, Stefano Domenicali, était avec Steiner et Capito ce week-end à Las Vegas pour faire la promotion du Grand Prix de l'an prochain. Pour lui, "il n'est pas utile de ralentir. Nous devons nous concentrer sur notre croissance future", a-t-il affirmé à l'AFP. "Il y a deux ans seulement, des gens disaient que la F1 était sur une pente descendante. Je suis très heureux de constater que ce n'est pas le cas", a dit Domenicali, ancien directeur sportif de la Scuderia Ferrari. "Vingt-quatre courses, c'est beaucoup. Cela pourrait être moins. Ou plus. . Nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait", a ajouté Domenicali.
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