La théorie du Big Bang pour expliquer la création de l’Univers est la théorie scientifique la plus partagée et la plus acceptée pour expliquer la création de l’Univers. Celui-ci serait né d’une explosion il y a environ 13,8 milliards d’années qui, en se propageant, a créé l’espace et la matière, les protons et les neutrons qui eux-mêmes ont formé des noyaux d’hydrogène et d’hélium.
Parmi les autres théories scientifiques, on trouve celle de l’état stationnaire ou création continue, développée notamment par l’astronome anglais Fred Hoyle, qui considère que l’univers est homogène et identique à lui-même en tout point de l’espace et à toutes les époques, son expansion étant expliquée par un phénomène de création continue de la matière pour maintenir cet équilibre.
Il y existe également la théorie de l’univers oscillant, développée par le physicien et mathématicien russe Alexander Friedmann, selon laquelle l’univers se développera jusqu’à un certain puis se rétracte selon le même principe que le Big Bang, appelé Big Crunch, pour ensuite s’étendre à nouveau selon un procès qui se répètent à l’infini.
Le principe du Big Bang remonte à la théorie de la relativité d’Einstein en 1916, à partir de laquelle les physiciens ont commencé à penser que le l’univers n’était pas immuable mais en mouvement. Au début des années 20, des observations permettent de dire que les galaxies éloignées s’écartent rapidement de la Terre et que l’Univers est certainement en expansion constante, donc qu’il a probablement été plus petit par le passé.
Un physicien et prêtre belge, Georges Lemaître, développe l’idée que si l’Univers pouvait revenir en arrière, il deviendrait plus dense et plus chaud jusqu’à atteindre la taille d’un simple atome, c’est-à-dire le point de départ de l’expansion de l’Univers, le Big Bang.
Mais ce n’est qu’en 1929, que l’astronome Edwin Hubble démontre que l’Univers est en expansion et des scientifiques se saisissent à nouveau du principe de l’Univers en expansion pour énoncer qu’avant de s’étendre, l’Univers a dû exister sous forme minuscule et dense. Cette théorie, nouvelle pour l’époque, a d’abord été rejetée par une partie de la communauté scientifique, dont l’astronome anglais Fred Hoyle qui a qualifié cette nouvelle théorie de « théorie du Big Bang » lors d’une émission radio sur la BBC en 1949.
En poursuivant leur recherche, les scientifiques adhérant à la théorie du Big Bang, tels que les physiciens Ralph Alpher, George Gamow ou Robert Herman, ont fait valoir que si le Big Bang avait existé, ce phénomène aurait dû laisser une minuscule trace quelque part dans l’Univers qu’il serait encore possible d’observer.
Il a fallu attendre les années 60 pour que les astronomes américains Arno Penzias et Robert Wilson repèrent cette trace, qui leur vaudra le prix Nobel en 1978. Ils tentaient d’ajuster les fréquences, syntoniser, des signaux à micro-ondes émis par la voie lactée mais n’arrivaient pas à éliminer un bruit de fond radio. Ce bruit de fond était en fait le rayonnement de micro-ondes issu du Big Bang qui attestait ainsi son existence.
https://dailygeekshow.com/
Comment here