Medicago : un petit laboratoire qui prend de l’ampleur

Parmi les leaders mondiaux en matière de vaccins, Medicago s’en sort plutôt bien. Même s’il arrive un peu tard, son “vaccin à base de plantes” est une brillante démonstration de la faisabilité de cette approche innovante.
“Pour une entreprise qui a démarré en 1999 dans un garage, nous avons de quoi être fiers du chemin parcouru”, déclare Nathalie Charland. Depuis deux ans, la directrice principale des affaires scientifiques et médicales de Medicago accorde des interviews aux médias, toujours avec le sourire. Son enthousiasme et sa fierté sont contagieux. Il faut dire qu’après quelques déboires, dans un contexte extrêmement stressant, le vaccin développé par l’entreprise de Québec a prouvé son efficacité. Par la même occasion, il renforce la pertinence de la “pharmaculture”, une approche originale qui consiste à utiliser les plantes pour produire des médicaments et des vaccins. Avec une usine de production à grande échelle en construction à Québec, Medicago n’aura bientôt plus rien à envier aux grandes compagnies pharmaceutiques.
Marc Dionne voit trois avantages à ce vaccin :
“On sait à l’avance quelle quantité donner au patient. De plus, il est possible d’ajouter des adjuvants qui vont augmenter la réponse inflammatoire et ainsi développer une meilleure réponse immunitaire. Ensuite, la protéine se recombine en une structure sphérique qui imite la forme du virus, de sorte que les cellules immunitaires ont probablement plus de facilité à neutraliser le virus.”
Il s’agit d’un nouveau vaccin pour Medicago contre le coronavirus, les chercheurs ont dû procéder à un développement préclinique et à une fabrication de qualité clinique pour produire ce candidat vaccin. Par conséquent, ils n’ont pas passer aux essais cliniques qu’à un stade ultérieur.
“Début 2020, Medicago a produit une particule pseudovirale (PPV) imitant la structure du virus à l’origine de la maladie COVID-19, 20 jours seulement après avoir obtenu le gène du SRAS-CoV-2”, argumente Camille Vandeerstraeten, directrice des communications externes.
“Les études précliniques ont commencé immédiatement après la production de notre candidat vaccin en mars 2020”, relate-t-elle. La société biopharmaceutique a ensuite lancé des essais cliniques en juillet 2020 au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine, au Royaume-Uni et au Mexique. Et le 16 décembre 2021, elle a soumis à Santé Canada les résultats de l’essai de phase 3 de son vaccin COVID-19.
Il est temps de passer à la troisième phase, qui a été menée sur un échantillon de 25 000 personnes. Elle a permis de vérifier que les personnes étaient protégées contre la maladie.
“Pour une entreprise qui a démarré en 1999 dans un garage, nous avons de quoi être fiers du chemin parcouru”, déclare Nathalie Charland. Depuis deux ans, la directrice principale des affaires scientifiques et médicales de Medicago accorde des interviews aux médias, toujours avec le sourire. Son enthousiasme et sa fierté sont contagieux. Il faut dire qu’après quelques déboires, dans un contexte extrêmement stressant, le vaccin développé par l’entreprise de Québec a prouvé son efficacité. Par la même occasion, il renforce la pertinence de la “pharmaculture”, une approche originale qui consiste à utiliser les plantes pour produire des médicaments et des vaccins. Avec une usine de production à grande échelle en construction à Québec, Medicago n’aura bientôt plus rien à envier aux grandes compagnies pharmaceutiques.
Marc Dionne voit trois avantages à ce vaccin :
“On sait à l’avance quelle quantité donner au patient. De plus, il est possible d’ajouter des adjuvants qui vont augmenter la réponse inflammatoire et ainsi développer une meilleure réponse immunitaire. Ensuite, la protéine se recombine en une structure sphérique qui imite la forme du virus, de sorte que les cellules immunitaires ont probablement plus de facilité à neutraliser le virus.”
Il s’agit d’un nouveau vaccin pour Medicago contre le coronavirus, les chercheurs ont dû procéder à un développement préclinique et à une fabrication de qualité clinique pour produire ce candidat vaccin. Par conséquent, ils n’ont pas passer aux essais cliniques qu’à un stade ultérieur.
“Début 2020, Medicago a produit une particule pseudovirale (PPV) imitant la structure du virus à l’origine de la maladie COVID-19, 20 jours seulement après avoir obtenu le gène du SRAS-CoV-2”, argumente Camille Vandeerstraeten, directrice des communications externes.
“Les études précliniques ont commencé immédiatement après la production de notre candidat vaccin en mars 2020”, relate-t-elle. La société biopharmaceutique a ensuite lancé des essais cliniques en juillet 2020 au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine, au Royaume-Uni et au Mexique. Et le 16 décembre 2021, elle a soumis à Santé Canada les résultats de l’essai de phase 3 de son vaccin COVID-19.
Il est temps de passer à la troisième phase, qui a été menée sur un échantillon de 25 000 personnes. Elle a permis de vérifier que les personnes étaient protégées contre la maladie.

Medicago’s Durham manufacturing facility might produce COVID-19 vaccine.
Cependant, cette troisième phase pourrait ne pas avoir inclus suffisamment de personnes âgées de plus de 65 ans ou de personnes souffrant de comorbidités “pour avoir assez de puissance pour démontrer que le vaccin offre une protection suffisante contre les formes graves de la maladie”, note Marc Dionne, spécialiste en santé publique.
De plus, ce vaccin a été développé par rapport à la souche originale COVID-19 et non par rapport aux différents variants apparus depuis…
En revanche, “il est efficace à 70% contre les variantes Delta et Gamma, c’est-à-dire aussi efficace que Pfizer et Moderna”, précise Marc Dionne. Quant à Omicron, Medicago n’avait probablement pas de données à soumettre avec sa demande. Comme l’étude de phase 3 se poursuit, les chercheurs devraient en avoir dans les prochains mois et pourront éventuellement les soumettre.”
Cependant, cette troisième phase pourrait ne pas avoir inclus suffisamment de personnes âgées de plus de 65 ans ou de personnes souffrant de comorbidités “pour avoir assez de puissance pour démontrer que le vaccin offre une protection suffisante contre les formes graves de la maladie”, note Marc Dionne, spécialiste en santé publique.
De plus, ce vaccin a été développé par rapport à la souche originale COVID-19 et non par rapport aux différents variants apparus depuis…
En revanche, “il est efficace à 70% contre les variantes Delta et Gamma, c’est-à-dire aussi efficace que Pfizer et Moderna”, précise Marc Dionne. Quant à Omicron, Medicago n’avait probablement pas de données à soumettre avec sa demande. Comme l’étude de phase 3 se poursuit, les chercheurs devraient en avoir dans les prochains mois et pourront éventuellement les soumettre.”
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