Mexico city
Pour classer les 10 villes les plus hautes du monde, un seuil de population est pris en compte pour définir ce qu’est une ville. Le principe utilisé pour établir ce seuil s’appuie sur la définition utilisée en France, un des pays au monde qui compte un morcellement administratif important avec notamment 34.970 communes en 2019. Une ville est ainsi définie comme regroupant plus de 2.000 habitants.
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Cette définition permet de lister les 10 villes suivantes :
La Rinconada au Pérou à 5.300 mètres d’altitude pour 50.000 habitants environ
Nagqu au Tibet en Chine à 4.500 pour 462.381 habitants environ
Cojata au Pérou à 4.355 mètres d’altitude pour 4.902 habitants environ
Cerro de Pasco au Pérou à 4.338 mètres d’altitude pour 56.959 habitants environ
Macusani au Pérou à 4.315 mètres d’altitude pour 11.707 habitants environ
Pagri au Tibet en Chine à 4.300 mètres d’altitude pour 2.121 habitants environ
Ngari ou Shiquanhe au Tibet en Chine à 4.200 mètres d’altitude pour 95.465 habitants environ
Colquechaca en Bolivie à 4.170 mètres d’altitude pour 4.272 habitants environ
Junin au Pérou à 4.107 mètres d’altitude pour 10.976 habitants environ
El Alto en Bolivie à 4.090 mètres pour 842.378 habitants environ
Les premières villes hors Asie et Amérique du Sud sont :
La ville de Khalahali au Lesotho à 3.158 mètres pour 8.220 habitants environ,
La ville de Leadville au Colorado aux États-Unis, à 3.081 mètres pour 2.602 habitants environ,
La ville de Tira en Papouasie-Nouvelle-Guinée à 2.167 mètres pour 15.413 habitants environ
La ville de Tignes en France à 2.100 mètres pour 2.034 habitants environ.
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Habiter en altitude a un effet bénéfique notamment sur les allergies aux acariens qui ne survivent pas à plus de 1.500 mètres d’altitude. Pour se développer un acarien a besoin d’un climat chaud et humide, une température de 25˚C et une humidité de 75% à 80%. Au-dessus de 1.500 mètres, l’air est plus sec et il fait rarement plus de 25˚C.
Si la population qui vit dans ces villes d’altitude semble protégée des acariens, elle n’est pas pour autant préservée de la pollution car plus une ville sera importante, plus son écosystème va générer de la pollution atmosphérique liée à la circulation et aux industries et les aérosols produits par les villes en vallées peuvent atteindre les couches de la haute atmosphère et être transposés dans les villes d’altitude.
Le cas de Mexico par exemple, qui compte environ 22 millions d’habitants, est caractéristique d’une grande ville d’altitude. Située à 2.240 mètres d’altitude, la métropole combine les effets de l’altitude avec une activité humaine importante. Les niveaux d’oxygène à cette altitude empêchent la combustion complète des carburants et provoquent des émissions plus importantes de monoxyde de carbone et autres composés. Ensuite le rayonnement solaire transforme ces gaz en smog, un mélange de gaz toxique et de particules, qui reste en stagnation à des niveaux supérieurs à la norme recommandée.
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