Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg (Écosse) viennent de révéler que l’exposition au soleil, principalement aux rayons ultra-violets A (UVA), permettrait de limiter le nombre de décès liés au Covid-19. Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les chiffres de la mortalité et les niveaux d’UV entre janvier et avril 2020 dans environ 2 500 comtés des États-Unis, mais aussi en Angleterre et en Italie. À noter que les chercheurs ont concentré leurs recherches sur des zones avec des niveaux d’UVB trop faibles pour que le corps produise de manières significatives de la vitamine D, dont les bénéfices sont reconnus pour lutter contre le virus.
Les chercheurs émettent l’hypothèse selon laquelle l’exposition au soleil, permettant à la peau de libérer de l’oxyde nitrique (monoxyde d’azote), réduirait la capacité du virus à se répliquer. Les effets constatés pourraient aussi être liés à d’autres bénéfices établis lors de précédentes recherches : les scientifiques de l’Université d’Édimbourg avaient notamment montré qu’une exposition accrue au soleil contribuait à une meilleure santé cardiovasculaire.
L’Université de Californie aux États-Unis avait de son côté constaté que l’exposition prolongée aux rayons du soleil désactivait « le coronavirus responsable du Covid-19 huit fois plus vite que ne le prévoyaient les modèles », rapporte le site Futura Santé. Il serait donc possible que les UVA jouent un rôle clé dans ce processus.
La Nouvelle-Zélande teste une application pour détecter le virus avant l’apparition des symptômes
Les agents frontaliers néo-zélandais ont commencé à tester une application conçue pour détecter le coronavirus avant que l’utilisateur ne présente des symptômes du Covid-19. L’application, appelée « ëlarm », fonctionne via les montres connectées et les appareils mobiles mesurant les performances sportives. Elle utilise l’intelligence artificielle pour surveiller et analyser des données de santé, telles que le rythme cardiaque et la température, afin de déceler les signes avant-coureurs du Covid-19.
L’entreprise néo-zélandaise Datamine, qui a conçu l’application, affirme que celle-ci est capable de détecter le virus avec une précision de 90 % jusqu’à trois jours avant l’apparition de symptômes tels que la toux, des difficultés respiratoires et de la fatigue. La Nouvelle-Zélande a largement réussi à contenir la pandémie de Covid-19, avec seulement 26 décès liés au coronavirus pour 5 millions d’habitants.
L’application ëlarm est déjà disponible pour les particuliers, moyennant un abonnement mensuel, et certaines entreprises, comme le géant minier américain Newcrest, l’ont mise à la disposition de leurs employés.