L’équilibre des prix dans la restauration
Unsplash-Sandra Seitamaa
Avec le retour de l’inflation, le secteur de restauration se retrouve dans une situation délicate car il doit faire face à la fois à l’augmentation du prix des denrées alimentaires, celui des salaires ou du moins des revendications pour augmenter les salaires et la nécessité de continuer à proposer des menus avec des prix abordables pour les consommateurs.
L’inflation, débutée avec la reprise du commerce mondial lorsque la pandémie a montré des signes de recul, s’est poursuivi, voire s’est amplifiée, avec la crise en Ukraine qui touche particulièrement les prix de l’énergie et de l’alimentation. En France par exemple, l’inflation a connu son plus haut niveau depuis 2008 en février 2022.
Afin de préserver le plus possible de pouvoir d’achat et éviter que la situation ne dégénère en crise sociale, le gouvernement a commencé à prendre des mesures de soutien telles qu’une indemnité inflation ou un rabais de 15 centimes sur le litre d’essence.
Pascal Mousset, Président du groupement national des indépendants hôtellerie et restauration d’Île de France, avertit qu’en raison d’une augmentation des prix d’environ 25% sur certains produits, tel que l’agneau par exemple, il est envisageable que le traditionnel agneau pascal soit absent des menus cette année.
En fonction de l’augmentation réelle à la période de Pâques, le prix que les restaurateurs pourront afficher sur le menu ne pourra vraisemblablement pas assurer à la fois un prix raisonnable pour le consommateur et un prix permettant de dégager une marge pour le restaurateur.
Le transport routier est également particulièrement touché par l’inflation du prix des carburants. A Nice par exemple, Patrick Mortigliengo, à la tête d’une entreprise de transport composé de 40 camions et 49 employés, n’avait jamais connu une telle hausse des prix même lors du premier choc pétrolier en 1973.
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