COVID19: L’impact sur le tourisme et L’hôtellerie dans le monde

Depuis le début de la pandémie de COVID19, le monde doit faire face à une refonte en profondeur de ce qui faisait l’essence du monde moderne… La proximité.

Un secteur qui subit cette pandémie de plein fouet est le secteur de l'hôtellerie qui se retrouve face à de nouveaux challenges.

Le premier est non des moindres est une baisse exponentielle de son chiffre d’affaire global par une diminution du nombre de réservation de chambre ainsi qu’un coût global de la prise en charge de ce virus qui est inversement proportionnel.

Le second est la mise en sécurité de l’ensemble des personnels qui, par définition, ont un travail de proximité avec les clients.

Avant de nous attacher à voir quelle est la réponse des grands groupes d'hôtellerie à cette pandémie, prenons le temps de faire un état des lieux du tourisme dans le monde.

LE TOURISME EN QUESTION

Que ce soit à Paris où le Louvres affiche une baisse de chiffre d’affaire de près de 60% ou du côté des restaurateurs qui affichent une baisse de chiffre d’affaire de près de 80% sur le début de l’été, le tourisme est en crise ce qui laisse augurer des lendemains difficiles pour l’ensemble des acteurs de la place.

L’état français se veut pourtant rassurant auprès des professionnels du secteur.

Alain Griset, Le ministre délégué, chargé des Petites et moyennes entreprises (PME) était en déplacement à Honfleur et l’a spécifié « Les dispositifs mis en place se sont montrés efficaces. Mais en fonction de l’évolution de la situation sanitaire et économique, nous serons peut-être amenés à proposer des solutions différentes. Et pour qu’elles correspondent aux besoins des professionnels, je dois être à leur écoute ».

En effet, l’inquiétude est grande concernant le tourisme et notamment à partir de la rentrée et de cette possible deuxième vague qui effraie l’ensemble des chefs d’entreprise de France et notamment les professionnels du tourisme.

Les restrictions liées au Covid-19 devraient se traduire ces prochains mois par un manque à gagner allant de 1 200 à 3 300 milliards de dollars pour le tourisme et les secteurs liés, selon une estimation de l'ONU.

AUX ETATS-UNIS ET AU CANADA

Du côté des Etats-Unis là encore l’inquiétude et grande, peut-être même encore plus qu’en Europe puisque le secteur du tourisme international est pour ainsi dire à l’arrêt.

Les restrictions sur les voyages non-essentiels au Canada en provenance de pays étrangers, autres que les Etats-Unis, ont été étendues prolongées, le Premier Ministre canadien Justin Trudeau ayant déclaré qu’il « ne se précipiterait pas » pour rouvrir les frontières.

Il s’agit d’un tsunami pour le secteur du tourisme de ces deux pays.

Par ailleurs, Situé à moins de 90km des côtes américaines, l'archipel des Bahamas a décidé via son ministère du Tourisme et de l’Aviation de fermer les frontières avec les Etats-Unis.

Cette décision est loin d’être anodine, pour un pays largement dépendant du tourisme (plus de 50% du PIB) et dont la 1ère nationalité est largement trustée par les américains (80% des touristes).

LA TUNISIE

De leurs côtés les pays du monde arabe souffrent également même si certains comme la Tunisie restent relativement épargnés par le COVID19. Cependant, le pays reste instable du fait de sa proximité avec la Libye.

L’Organisation arabe du tourisme (OAT) a estimé à près de 130 milliards de dollars les pertes du secteur dans le monde arabe en raison de la pandémie Covid-19. Le président de l’OAT, Bandar Ben Fahd Al Fahid, a indiqué que les pertes du secteur du tourisme dans le monde arabe avoisinent 130 milliards de dollars par rapport à l’année précédente, ce qui équivaudrait à une baisse de 51,2 % de la contribution du tourisme et des voyages au PIB du monde arabe, ont ajouté les mêmes sources. Cette chute aura un impact direct sur les emplois du secteur dans le monde arabe qui pourraient baisser de 48,8%, ce qui entraînera un recul des investissements de près de 25,4 milliards de dollars par rapport à 2019, a souligné le même responsable. Dans ce contexte, l’OAT a mis en place un ensemble de mesures et de programmes pour soutenir le tourisme dans la région notamment la création d’un fond de crise, la délivrance d’une assurance voyage couvrant le risque d’exposition au coronavirus des touristes ainsi que l’élaboration de plusieurs formations en ligne au profit de 10.000 professionnels de la région. D’après une étude analytique conjointe de l’OAT et l’Organisation arabe des transports aériens (AACO), la reprise du secteur du tourisme et des voyages impactés par la crise de coronavirus nécessitera au moins trois ans. Ainsi, un retour à la normale dépendra largement de l’application par les gouvernements de mesures adéquates au niveau du risque épidémique.

ASIE

En Asie et notamment en Thaïlande, 60% des entreprises de tourisme sont considérés comme menacée si les frontières ne rouvrent pas en 2020.

En Thaïlande, où l'industrie représente 18% du PIB, les arrivées étrangères pourraient baisser de 80% d'ici la fin de l'année 2020. Le manque à gagner emporterait alors 60% des entreprises du secteur.

Pour sauver ces milliers d'emplois menacés le gouvernement planche sur un plan de relance intérieur dont la première phase serait équivalente à 500 millions d'euros pour le programme "Let's Travel".

LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR

Du côté des grands groupes hôtelier c’est la mise en oeuvre d’un plan d’urgence et de survie qui s’engage entre les trois grands acteurs du secteur:

ACCOR

Le groupe a créé le label “all safe” développé avec et approuvé par Bureau Veritas, représente de nouvelles normes de propreté et de prévention et garantit que ces normes sont respectées dans les différents hôtels du groupe

MARRIOTT

De son côté le groupe Marriott Le Groupe va lancer une technologie avancée pour aider à combattre la propagation du virus. Une plateforme à volets multiples détaille les mesures de sécurité renforcées pour les clients et les associés.

“Nous vivons dans une nouvelle ère, avec le COVID-19 comme préoccupation principale de nos clients et associés”, dit Ane Sorenson, Président et Chief Executive Officer, Marriott International. “Nous sommes reconnaissants pour la confiance que nous ont accordé nos clients au cours des années. Nous voulons que nos clients comprennent que ce que nous faisons aujourd’hui et ce que nous planifions pour le futur en termes de propreté, hygiène et distanciation sociale afin que lorsqu’ils poussent les portes d’un de nos hôtels ils sachent que notre engagement pour leur santé et sécurité est notre priorité. Il est tout aussi important pour nous que nos associés soient informés des changements que nous faisons afin d’aider à protéger leur santé alors qu’ils s’appliquent à servir nos clients”.

Marriott a par ailleurs créé le Conseil Mondial de la Propreté pour affronter les réalités liées à la pandémie de COVID-19 dans les hôtels et poursuivre les efforts du groupe dans ce domaine. Le Conseil Mondial de La Propreté se concentre sur le développement de la nouvelle génération de standards de propreté de l’industrie hôtelière mondiale, ainsi que des normes et comportements d’accueil destinés à minimiser les risques et améliorer la sécurité des clients tout comme des associés Marriott.

Par ailleurs, Marriott lance dans les prochains mois des technologies avancées, incluant des pulvérisateurs électrostatiques avec désinfectant de type hospitalier pour désinfecter les surfaces dans tout l’hôtel. La pulvérisation électrostatique utilise la plus haute catégorie de désinfectants recommandés par les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC – Centers for Disease Control and Prevention) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour traiter les éléments pathogènes connus. Les pulvérisateurs nettoient et désinfectent rapidement des zones entières et peuvent être utilisés dans le contexte d’un hôtel pour nettoyer et désinfecter les chambres, les lobbies, les salles de sport et autres espaces publiques. De plus, la compagnie teste la technologie de la lumière ultraviolette pour désinfecter les clés pour les clients et les appareils partagés par les associés.

HILTON

Du côté de Hilton, l'entreprise travaille sur l'élaboration d'un programme sanitaire baptisé Hilton CleanStay with Lysol censé protéger et rassurer les clients et les collaborateurs.

Hilton CleanStay a été développé pour répondre à l'évolution des attentes des consommateurs pendant la pandémie de COVID-19. Les recherches indiquent en effet que les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions d'hygiène pendant leur voyage explique un communiqué de l'hôtelier.

"Notre priorité a toujours été la sécurité de nos clients et des membres de l'équipe", déclare Christopher J. Nassetta, Président et Directeur Général de Hilton. "Hilton CleanStay s'appuie sur les meilleures pratiques et protocoles que nous avons développés au cours des derniers mois, permettant à nos clients de se détendre et de profiter des expériences inoubliables que nous avons à offrir – tout en protégeant les membres de notre équipe qui sont en première ligne".

Les détails du programme sont encore en cours d'élaboration et devraient être annoncés prochainement. Voici d'ores et déjà les pistes qui seront déployées :

– Sceau de chambre du Hilton CleanStay : ajouter une mesure d'assurance supplémentaire en plaçant un sceau de chambre sur la porte pour indiquer aux clients que leur chambre n'a pas été visitée depuis qu'elle a été nettoyée et désinfectée minutieusement.

– Nettoyage en profondeur des 10 zones les plus fréquemment touchées : désinfection supplémentaire des zones les plus fréquemment touchées dans les chambres d'hôtes – interrupteurs, poignées de porte, télécommandes de télévision, thermostats et autres.

– Éliminer les équipements en papiers : retirer les stylos, les papiers et le répertoire des hôtes ; possibilité de compléter avec une offre numérique.

– Focus sur les centres de remise en forme : amélioration des consignes de désinfection du Fitness Centre de l'hôtel, éventuellement en le fermant pour le nettoyer plusieurs fois par jour et en limitant le nombre de clients autorisés à entrer en même temps.

– Augmenter la fréquence de nettoyage des espaces communs.

– Lingettes désinfectantes mises à la disposition des clients : installer des stations aux entrées principales et dans les zones clés à forte fréquentation, par exemple, en encourageant les clients à essuyer le bouton de l'ascenseur avant d'appuyer sur la touche.

– Enregistrement sans contact : Hilton va redoubler d’effort pour étendre sa technologie Digital Key. Les clients peuvent s'enregistrer, choisir leur chambre, accéder à leur chambre avec une clé numérique et la quitter à l'aide de leur appareil mobile.

– Enfin le groupe explore l'ajout de nouvelles technologies comme les pulvérisateurs électrostatiques – qui utilisent un brouillard désinfectant chargé électrostatiquement – et la lumière ultraviolette pour assainir les surfaces et les objets.

La mise en oeuvre de ces nouvelles mesures coûtera cher aux acteurs du secteur mais constitue une obligation pour leur permettre de retrouver un niveau de chiffre d’affaire en adéquation avec ce qu’il a pu être en amont du COVID19.

Une chose est sûre: les prochains mois seront décisifs pour la survie de nombre d’entreprises du secteur et ainsi permettre un redémarrage de ce pan de l’économie qui vit sous perfusion depuis maintenant plusieurs mois.

Laurence HIRR

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COVID19: L’impact sur le tourisme et L’hôtellerie dans le monde



Depuis le début de la pandémie de COVID19, le monde doit faire face à une refonte en profondeur de ce qui faisait l’essence du monde moderne… La proximité.

Un secteur qui subit cette pandémie de plein fouet est le secteur de l'hôtellerie qui se retrouve face à de nouveaux challenges.

Le premier est non des moindres est une baisse exponentielle de son chiffre d’affaire global par une diminution du nombre de réservation de chambre ainsi qu’un coût global de la prise en charge de ce virus qui est inversement proportionnel.

Le second est la mise en sécurité de l’ensemble des personnels qui, par définition, ont un travail de proximité avec les clients.

Avant de nous attacher à voir quelle est la réponse des grands groupes d'hôtellerie à cette pandémie, prenons le temps de faire un état des lieux du tourisme dans le monde.






LE TOURISME EN QUESTION

Que ce soit à Paris où le Louvres affiche une baisse de chiffre d’affaire de près de 60% ou du côté des restaurateurs qui affichent une baisse de chiffre d’affaire de près de 80% sur le début de l’été, le tourisme est en crise ce qui laisse augurer des lendemains difficiles pour l’ensemble des acteurs de la place.

L’état français se veut pourtant rassurant auprès des professionnels du secteur.

Alain Griset, Le ministre délégué, chargé des Petites et moyennes entreprises (PME) était en déplacement à Honfleur et l’a spécifié « Les dispositifs mis en place se sont montrés efficaces. Mais en fonction de l’évolution de la situation sanitaire et économique, nous serons peut-être amenés à proposer des solutions différentes. Et pour qu’elles correspondent aux besoins des professionnels, je dois être à leur écoute ».

En effet, l’inquiétude est grande concernant le tourisme et notamment à partir de la rentrée et de cette possible deuxième vague qui effraie l’ensemble des chefs d’entreprise de France et notamment les professionnels du tourisme.

Les restrictions liées au Covid-19 devraient se traduire ces prochains mois par un manque à gagner allant de 1 200 à 3 300 milliards de dollars pour le tourisme et les secteurs liés, selon une estimation de l'ONU.





AUX ETATS-UNIS ET AU CANADA

Du côté des Etats-Unis là encore l’inquiétude et grande, peut-être même encore plus qu’en Europe puisque le secteur du tourisme international est pour ainsi dire à l’arrêt.

Les restrictions sur les voyages non-essentiels au Canada en provenance de pays étrangers, autres que les Etats-Unis, ont été étendues prolongées, le Premier Ministre canadien Justin Trudeau ayant déclaré qu’il « ne se précipiterait pas » pour rouvrir les frontières.

Il s’agit d’un tsunami pour le secteur du tourisme de ces deux pays.

Par ailleurs, Situé à moins de 90km des côtes américaines, l'archipel des Bahamas a décidé via son ministère du Tourisme et de l’Aviation de fermer les frontières avec les Etats-Unis.

Cette décision est loin d’être anodine, pour un pays largement dépendant du tourisme (plus de 50% du PIB) et dont la 1ère nationalité est largement trustée par les américains (80% des touristes).





LA TUNISIE

De leurs côtés les pays du monde arabe souffrent également même si certains comme la Tunisie restent relativement épargnés par le COVID19. Cependant, le pays reste instable du fait de sa proximité avec la Libye.

L’Organisation arabe du tourisme (OAT) a estimé à près de 130 milliards de dollars les pertes du secteur dans le monde arabe en raison de la pandémie Covid-19. Le président de l’OAT, Bandar Ben Fahd Al Fahid, a indiqué que les pertes du secteur du tourisme dans le monde arabe avoisinent 130 milliards de dollars par rapport à l’année précédente, ce qui équivaudrait à une baisse de 51,2 % de la contribution du tourisme et des voyages au PIB du monde arabe, ont ajouté les mêmes sources. Cette chute aura un impact direct sur les emplois du secteur dans le monde arabe qui pourraient baisser de 48,8%, ce qui entraînera un recul des investissements de près de 25,4 milliards de dollars par rapport à 2019, a souligné le même responsable. Dans ce contexte, l’OAT a mis en place un ensemble de mesures et de programmes pour soutenir le tourisme dans la région notamment la création d’un fond de crise, la délivrance d’une assurance voyage couvrant le risque d’exposition au coronavirus des touristes ainsi que l’élaboration de plusieurs formations en ligne au profit de 10.000 professionnels de la région. D’après une étude analytique conjointe de l’OAT et l’Organisation arabe des transports aériens (AACO), la reprise du secteur du tourisme et des voyages impactés par la crise de coronavirus nécessitera au moins trois ans. Ainsi, un retour à la normale dépendra largement de l’application par les gouvernements de mesures adéquates au niveau du risque épidémique.





ASIE

En Asie et notamment en Thaïlande, 60% des entreprises de tourisme sont considérés comme menacée si les frontières ne rouvrent pas en 2020.

En Thaïlande, où l'industrie représente 18% du PIB, les arrivées étrangères pourraient baisser de 80% d'ici la fin de l'année 2020. Le manque à gagner emporterait alors 60% des entreprises du secteur.

Pour sauver ces milliers d'emplois menacés le gouvernement planche sur un plan de relance intérieur dont la première phase serait équivalente à 500 millions d'euros pour le programme "Let's Travel".


LES PROFESSIONNELS DU SECTEUR

Du côté des grands groupes hôtelier c’est la mise en oeuvre d’un plan d’urgence et de survie qui s’engage entre les trois grands acteurs du secteur:


ACCOR

Le groupe a créé le label “all safe” développé avec et approuvé par Bureau Veritas, représente de nouvelles normes de propreté et de prévention et garantit que ces normes sont respectées dans les différents hôtels du groupe


MARRIOTT

De son côté le groupe Marriott Le Groupe va lancer une technologie avancée pour aider à combattre la propagation du virus. Une plateforme à volets multiples détaille les mesures de sécurité renforcées pour les clients et les associés.

“Nous vivons dans une nouvelle ère, avec le COVID-19 comme préoccupation principale de nos clients et associés”, dit Ane Sorenson, Président et Chief Executive Officer, Marriott International. “Nous sommes reconnaissants pour la confiance que nous ont accordé nos clients au cours des années. Nous voulons que nos clients comprennent que ce que nous faisons aujourd’hui et ce que nous planifions pour le futur en termes de propreté, hygiène et distanciation sociale afin que lorsqu’ils poussent les portes d’un de nos hôtels ils sachent que notre engagement pour leur santé et sécurité est notre priorité. Il est tout aussi important pour nous que nos associés soient informés des changements que nous faisons afin d’aider à protéger leur santé alors qu’ils s’appliquent à servir nos clients”.

Marriott a par ailleurs créé le Conseil Mondial de la Propreté pour affronter les réalités liées à la pandémie de COVID-19 dans les hôtels et poursuivre les efforts du groupe dans ce domaine. Le Conseil Mondial de La Propreté se concentre sur le développement de la nouvelle génération de standards de propreté de l’industrie hôtelière mondiale, ainsi que des normes et comportements d’accueil destinés à minimiser les risques et améliorer la sécurité des clients tout comme des associés Marriott.

Par ailleurs, Marriott lance dans les prochains mois des technologies avancées, incluant des pulvérisateurs électrostatiques avec désinfectant de type hospitalier pour désinfecter les surfaces dans tout l’hôtel. La pulvérisation électrostatique utilise la plus haute catégorie de désinfectants recommandés par les Centres de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC – Centers for Disease Control and Prevention) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour traiter les éléments pathogènes connus. Les pulvérisateurs nettoient et désinfectent rapidement des zones entières et peuvent être utilisés dans le contexte d’un hôtel pour nettoyer et désinfecter les chambres, les lobbies, les salles de sport et autres espaces publiques. De plus, la compagnie teste la technologie de la lumière ultraviolette pour désinfecter les clés pour les clients et les appareils partagés par les associés.


HILTON

Du côté de Hilton, l'entreprise travaille sur l'élaboration d'un programme sanitaire baptisé Hilton CleanStay with Lysol censé protéger et rassurer les clients et les collaborateurs.

Hilton CleanStay a été développé pour répondre à l'évolution des attentes des consommateurs pendant la pandémie de COVID-19. Les recherches indiquent en effet que les consommateurs sont de plus en plus soucieux des conditions d'hygiène pendant leur voyage explique un communiqué de l'hôtelier.

"Notre priorité a toujours été la sécurité de nos clients et des membres de l'équipe", déclare Christopher J. Nassetta, Président et Directeur Général de Hilton. "Hilton CleanStay s'appuie sur les meilleures pratiques et protocoles que nous avons développés au cours des derniers mois, permettant à nos clients de se détendre et de profiter des expériences inoubliables que nous avons à offrir - tout en protégeant les membres de notre équipe qui sont en première ligne".

Les détails du programme sont encore en cours d'élaboration et devraient être annoncés prochainement. Voici d'ores et déjà les pistes qui seront déployées :

- Sceau de chambre du Hilton CleanStay : ajouter une mesure d'assurance supplémentaire en plaçant un sceau de chambre sur la porte pour indiquer aux clients que leur chambre n'a pas été visitée depuis qu'elle a été nettoyée et désinfectée minutieusement.

- Nettoyage en profondeur des 10 zones les plus fréquemment touchées : désinfection supplémentaire des zones les plus fréquemment touchées dans les chambres d'hôtes - interrupteurs, poignées de porte, télécommandes de télévision, thermostats et autres.

- Éliminer les équipements en papiers : retirer les stylos, les papiers et le répertoire des hôtes ; possibilité de compléter avec une offre numérique.

- Focus sur les centres de remise en forme : amélioration des consignes de désinfection du Fitness Centre de l'hôtel, éventuellement en le fermant pour le nettoyer plusieurs fois par jour et en limitant le nombre de clients autorisés à entrer en même temps.

- Augmenter la fréquence de nettoyage des espaces communs.

- Lingettes désinfectantes mises à la disposition des clients : installer des stations aux entrées principales et dans les zones clés à forte fréquentation, par exemple, en encourageant les clients à essuyer le bouton de l'ascenseur avant d'appuyer sur la touche.

- Enregistrement sans contact : Hilton va redoubler d’effort pour étendre sa technologie Digital Key. Les clients peuvent s'enregistrer, choisir leur chambre, accéder à leur chambre avec une clé numérique et la quitter à l'aide de leur appareil mobile.

- Enfin le groupe explore l'ajout de nouvelles technologies comme les pulvérisateurs électrostatiques - qui utilisent un brouillard désinfectant chargé électrostatiquement - et la lumière ultraviolette pour assainir les surfaces et les objets.


La mise en oeuvre de ces nouvelles mesures coûtera cher aux acteurs du secteur mais constitue une obligation pour leur permettre de retrouver un niveau de chiffre d’affaire en adéquation avec ce qu’il a pu être en amont du COVID19.


Une chose est sûre: les prochains mois seront décisifs pour la survie de nombre d’entreprises du secteur et ainsi permettre un redémarrage de ce pan de l’économie qui vit sous perfusion depuis maintenant plusieurs mois.


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