Boris Johnson dans la tourmente

Un ex-conseiller du Premier ministre britannique Boris Johnson, Dominic Cummings, a étrillé sa gestion de la pandémie, l’accusant d’avoir initialement visé une “immunité collective”, à trois jours d’une audition devant un comité parlementaire qui s’annonce explosive pour le gouvernement.

 

Qui est Dominic Cummings ?

 

Dominic Cummings, 48 ans, a dirigé la campagne pro-Brexit Vote Leave lors du référendum sur l’UE et était à l’origine du slogan du groupe “Reprendre le contrôle”.


Avant le référendum, il a travaillé pour Iain Duncan Smith lorsqu’il était chef du parti conservateur et pour Michael Gove au ministère de l’éducation.


Né à Durham, M. Cummings a fréquenté une école primaire publique avant de recevoir une éducation privée à la Durham School. Il est diplômé de l’université d’Oxford avec un diplôme de première classe en histoire moderne.


Eurosceptique de longue date, il a fait ses armes en tant que directeur du groupe anti-euro Business for Sterling et a mené avec succès une campagne contre une assemblée élue au niveau régional dans le nord-est de l’Angleterre.

 

 

 

Dominic Cummings

 

 

 

Cette stratégie d’ “immunité collective” n’a selon lui été abandonnée qu’au début du mois de mars après que Downing Street eut été averti que cela conduirait à une “catastrophe”. Les démentis du ministre de la Santé Matt Hancock à ce sujet sont des “conneries”, a ajouté Dominic Cummings.

 

Interrogée par la BBC dimanche, la ministre de l’Intérieur Priti Patel a déclaré que l’immunité collective n’avait “absolument pas” été l’objectif initial du gouvernement.

 

 

LE  ROYAUME-UNI SUR LISTE ROUGE ? 

 

 

Définitivement sorti de l’UE et faisant face à une montée des contaminations, le Royaume-Uni pourrait-il être placé sur liste rouge par l’Europe ? Là-bas, l’apparition du variant indien inquiète, à tel point que l’Allemagne a classé le pays comme une “zone de mutation des variants”. “Peut être pas sur la liste rouge”, s’avance Jean-Yves Le Drian, “on souhaite que la maitrise des variants puisse se développer, mais il n’empêche que l’arrivée du variant indien au Royaume-Uni pose problème”. 

 

 
 
 
 
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Boris Johnson dans la tourmente

Un ex-conseiller du Premier ministre britannique Boris Johnson, Dominic Cummings, a étrillé sa gestion de la pandémie, l'accusant d'avoir initialement visé une "immunité collective", à trois jours d'une audition devant un comité parlementaire qui s'annonce explosive pour le gouvernement.

 

Qui est Dominic Cummings ?

 

Dominic Cummings, 48 ans, a dirigé la campagne pro-Brexit Vote Leave lors du référendum sur l'UE et était à l'origine du slogan du groupe "Reprendre le contrôle".


Avant le référendum, il a travaillé pour Iain Duncan Smith lorsqu'il était chef du parti conservateur et pour Michael Gove au ministère de l'éducation.


Né à Durham, M. Cummings a fréquenté une école primaire publique avant de recevoir une éducation privée à la Durham School. Il est diplômé de l'université d'Oxford avec un diplôme de première classe en histoire moderne.


Eurosceptique de longue date, il a fait ses armes en tant que directeur du groupe anti-euro Business for Sterling et a mené avec succès une campagne contre une assemblée élue au niveau régional dans le nord-est de l'Angleterre.

 

 

 

Dominic Cummings

 

 

 

Cette stratégie d' "immunité collective" n'a selon lui été abandonnée qu'au début du mois de mars après que Downing Street eut été averti que cela conduirait à une "catastrophe". Les démentis du ministre de la Santé Matt Hancock à ce sujet sont des "conneries", a ajouté Dominic Cummings.

 

Interrogée par la BBC dimanche, la ministre de l'Intérieur Priti Patel a déclaré que l'immunité collective n'avait "absolument pas" été l'objectif initial du gouvernement.

 

 

LE  ROYAUME-UNI SUR LISTE ROUGE ? 

 

 

Définitivement sorti de l'UE et faisant face à une montée des contaminations, le Royaume-Uni pourrait-il être placé sur liste rouge par l'Europe ? Là-bas, l'apparition du variant indien inquiète, à tel point que l'Allemagne a classé le pays comme une "zone de mutation des variants". "Peut être pas sur la liste rouge", s'avance Jean-Yves Le Drian, "on souhaite que la maitrise des variants puisse se développer, mais il n’empêche que l’arrivée du variant indien au Royaume-Uni pose problème". 

 



 
 
 
 
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