Alors que les cryptomonnaies ont atteint leur niveau le bas depuis leur création en juin, les détracteurs des actifs numériques reprennent de la voie et ses défenseurs se font plus discrets.
Bill Gates, qui fait partie de la première catégorie, est connu pour critiquer régulièrement l’économie des NFT et des cryptomonnaies. Lors d’une conférence sur le climat organisée à Berkeley par Tech Crunch en juin 2022, il a affirmé que les monnaies numériques étaient basées sur la théorie du plus grand imbécile.
Selon cette théorie, les prix sont amenés à augmenter uniquement parce qu’un vendeur va trouver un acheteur, qualifié de plus grand imbécile, capable de lui acheter un bien toujours plus cher, que cet article soit surévalué ou non. La côte du bitcoin a ainsi pu atteindre des sommets puisque des acheteurs étaient en mesure de débourser de fortes sommes pour s’en procurer, permettant aux détenteurs de la monnaie virtuelle de proposer des prix astronomiques.
Les détenteurs de cryptomonnaies font ainsi le pari qu’ils sont en capacité de trouver des acheteurs pour payer le prix demandé même si la monnaie numérique n’a aucune valeur et ne rapporte rien à la société, comme Bill Gates se plait à le rappeler. Le fondateur de Breakthrough Energy Ventures, un fonds créé en 2015 et axé sur le climat, critique également l’impact environnemental des cryptomonnaies.
La critique de Bill Gates s’élargit également aux NFT, l’art numérique protégé par une blockchain, en affirmant sarcastiquement que les images coûteuses de singes vont énormément améliorer le monde, en référence à la collection de NFT Bored Ape Yacht Club créé en 2021. Depuis, comme les cryptomonnaies, les collections de NFT ont vu leur valeur s’effondrer.
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