Après les orages dus à la pandémie , le soleil sera de retour

Nos grands Parents des annees folles des années 1920 après la terrible pandémie de la grippe Espagnole , est-ce que l’histoire va se répéter ?
 
 
Nous sommes une génération de privilégiés car comme le dit le Professeur Nicholas Christakis, un éminent épidémiologiste et sociologue de Yale University .
Il avait été sacré ” Intellectuel Rock star ” par le New York times .
 
Le Professeur Nicholas Christakis
 
 
Le chercheur vient de publier un essai sur le sujet : Apollo’s Arrow : The Profound and Enduring Impact of Coronavirus on the Way We Live.
 
Il cite  la Bible, Homère, même Shakespeare, il rappelle que les grandes épidémies font carrément partie de « l’expérience humaine », environ « tous les 100 ans ». C’est une vérité objective. Une vérité qui nous permet en outre d’entrevoir ce qui nous attend. En mieux, puisque nous sommes, faut-il le rappeler, la toute première génération capable d’inventer de son vivant un traitement : à savoir, un vaccin. « Et c’est un miracle ! »
Le Professeur Christakis s’attend à une totale « inversion des tendances » : « Les gens vont chercher des interactions sociales à tout prix ! […] C’est ce qu’on a vu après les grandes pestes […] : l’apparition de comportements sexuels débridés, le retour des dépenses, et une effervescence du côté des arts et de l’entrepreneuriat ! »
 
L’économiste Pierre Fortin  semble donner raison au Professeur Christakis , les ménages dans les sociétés Occidentales qui ont été les 
plus touchées , n’ont pas dépensé , avec les confinements successifs , les personnes sont restées enfermées et ont peu consommé  .
 
 
L’economiste Pierre Fortin
 
D’après les calculs de plusieurs économistes , plus  de 5000 milliards se sont accumulés dans les épargnes des consommateurs 
potentiels , sans compter , les entreprises qui n’ont plus ou peu investi dans les outils industriels depuis 18 mois , la demande va
être extrêmement forte et le besoin du personnel aussi .
Pierre Fortin  mentionne également , “ Ça, c’est de l’argent en banque pour la reprise économique.” Il souligne  toutefois deux brides à cette hypothèse : quelle fraction de cette épargne sera effectivement dépensée ? Et quelle portion profitera aux économies nationales ?
 
Il existe une grande différence entre la fin de la pandémie de la grippe Espagnole et celle du Covid 19 , la différence est qu’après
la grippe Espagnole , c’était aussi la fin de la première guerre mondiale , une guerre terrible qui tua des dizaines de millions de
personnes . Le Monde était dans l’obscurité depuis 1914 , plus 7 années dans un climat de peur , de guerre , de morts , de
blessés . Après cette période noire de l’histoire humaine , tout le monde avait une soif de vivre , de respirer , de s’amuser , de
vivre , manger .
En 2021 , la situation est différente , pas de guerre et beaucoup moins de morts et surtout des vaccins efficaces , seulement 10
mois après l’apparition de la pandémie .
 
D’ailleurs le sociologue Simon Langlois  professeur émérite de l’Université de Laval  déclare “ Les Années folles du XXe siècle marquaient le rejet des pénuries et misères du temps de guerre, ainsi que le début d’une fuite en avant, sorte de négation de l’horreur vécue dans les tranchées et les millions de morts dans la fleur de l’âge. 
 
Professeur Simon Langlois
 
Idem pour l’après-guerre de 1939-1945 , Bref, l’euphorie et la prospérité succèdent à la noirceur des guerres. Cela n’a rien à voir avec les difficultés bien réelles de la période COVID-19, même s’il ne faut pas nier la détresse psychologique, l’isolement, les pertes de revenus et la mortalité [qu’elle a engendrés].”
Il ajoute “ La mondialisation sera revue, et le cadre national gagnera en importance. On ne tiendra plus pour acquis les biens et services qui viennent de la Chine à bon marché “
 
Tout le monde est heureux d’entrevoir la fin de cette pandémie  et l’historien Laurent Turcot  résume parfaitement la situation actuelle en disant ”  On a longtemps pensé que l’enfer, c’est les autres, mais on sait maintenant que l’enfer, c’est la solitude ! ” et il ajoute
“La récente pandémie a provoqué un transfert de pouvoirs des États vers les géants du web et a mis à mal les libertés individuelles. On ne parlait pas de capitalisme de surveillance dans les années 1920” !
 
Laurent Turcot
 
 
Tout le monde s’accorde à penser que l’avenir sera forcément meilleur et que l’économie va reprendre et des secteurs d’activité
comme le tourisme , l’hôtellerie et la restauration  qui ont énormément souffert du Covid 19 vont pouvoir se remettre de cette année
2020  et surement un premier semestre 2021 totalement catastrophiques.
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Après les orages dus à la pandémie , le soleil sera de retour

Nos grands Parents des annees folles des années 1920 après la terrible pandémie de la grippe Espagnole , est-ce que l'histoire va se répéter ?
 
 
Nous sommes une génération de privilégiés car comme le dit le Professeur Nicholas Christakis, un éminent épidémiologiste et sociologue de Yale University .
Il avait été sacré " Intellectuel Rock star " par le New York times .
 
Le Professeur Nicholas Christakis
 
 
Le chercheur vient de publier un essai sur le sujet : Apollo’s Arrow : The Profound and Enduring Impact of Coronavirus on the Way We Live.
 
Il cite  la Bible, Homère, même Shakespeare, il rappelle que les grandes épidémies font carrément partie de « l’expérience humaine », environ « tous les 100 ans ». C’est une vérité objective. Une vérité qui nous permet en outre d’entrevoir ce qui nous attend. En mieux, puisque nous sommes, faut-il le rappeler, la toute première génération capable d’inventer de son vivant un traitement : à savoir, un vaccin. « Et c’est un miracle ! »
Le Professeur Christakis s’attend à une totale « inversion des tendances » : « Les gens vont chercher des interactions sociales à tout prix ! […] C’est ce qu’on a vu après les grandes pestes […] : l’apparition de comportements sexuels débridés, le retour des dépenses, et une effervescence du côté des arts et de l’entrepreneuriat ! »
 
L'économiste Pierre Fortin  semble donner raison au Professeur Christakis , les ménages dans les sociétés Occidentales qui ont été les 
plus touchées , n'ont pas dépensé , avec les confinements successifs , les personnes sont restées enfermées et ont peu consommé  .
 
 
L'economiste Pierre Fortin
 
D'après les calculs de plusieurs économistes , plus  de 5000 milliards se sont accumulés dans les épargnes des consommateurs 
potentiels , sans compter , les entreprises qui n'ont plus ou peu investi dans les outils industriels depuis 18 mois , la demande va
être extrêmement forte et le besoin du personnel aussi .
Pierre Fortin  mentionne également , " Ça, c’est de l’argent en banque pour la reprise économique." Il souligne  toutefois deux brides à cette hypothèse : quelle fraction de cette épargne sera effectivement dépensée ? Et quelle portion profitera aux économies nationales ?
 
Il existe une grande différence entre la fin de la pandémie de la grippe Espagnole et celle du Covid 19 , la différence est qu'après
la grippe Espagnole , c'était aussi la fin de la première guerre mondiale , une guerre terrible qui tua des dizaines de millions de
personnes . Le Monde était dans l'obscurité depuis 1914 , plus 7 années dans un climat de peur , de guerre , de morts , de
blessés . Après cette période noire de l'histoire humaine , tout le monde avait une soif de vivre , de respirer , de s'amuser , de
vivre , manger .
En 2021 , la situation est différente , pas de guerre et beaucoup moins de morts et surtout des vaccins efficaces , seulement 10
mois après l'apparition de la pandémie .
 
D'ailleurs le sociologue Simon Langlois  professeur émérite de l'Université de Laval  déclare " Les Années folles du XXe siècle marquaient le rejet des pénuries et misères du temps de guerre, ainsi que le début d’une fuite en avant, sorte de négation de l’horreur vécue dans les tranchées et les millions de morts dans la fleur de l’âge. 
 
Professeur Simon Langlois
 
Idem pour l’après-guerre de 1939-1945 , Bref, l’euphorie et la prospérité succèdent à la noirceur des guerres. Cela n’a rien à voir avec les difficultés bien réelles de la période COVID-19, même s’il ne faut pas nier la détresse psychologique, l’isolement, les pertes de revenus et la mortalité [qu’elle a engendrés]."
Il ajoute " La mondialisation sera revue, et le cadre national gagnera en importance. On ne tiendra plus pour acquis les biens et services qui viennent de la Chine à bon marché "
 
Tout le monde est heureux d'entrevoir la fin de cette pandémie  et l'historien Laurent Turcot  résume parfaitement la situation actuelle en disant "  On a longtemps pensé que l’enfer, c’est les autres, mais on sait maintenant que l’enfer, c’est la solitude ! " et il ajoute
"La récente pandémie a provoqué un transfert de pouvoirs des États vers les géants du web et a mis à mal les libertés individuelles. On ne parlait pas de capitalisme de surveillance dans les années 1920" !
 
Laurent Turcot
 
 
Tout le monde s'accorde à penser que l'avenir sera forcément meilleur et que l'économie va reprendre et des secteurs d'activité
comme le tourisme , l'hôtellerie et la restauration  qui ont énormément souffert du Covid 19 vont pouvoir se remettre de cette année
2020  et surement un premier semestre 2021 totalement catastrophiques.
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