Ou allons-nous avec le Covid 19 et ses différents variants ?

Andrea Smadja-C19-Tamar news
Depuis Mars 2020 , le monde est bouleversé par cette pandémie qui a touché tout le monde , tous les pays , tous les continents , toutes
les religions , les bébés , les enfants , les adolescents , les hommes , les femmes , les parents , les grands parents , les patients , les
médecins , les pauvres , les riches , les puissants de ce monde ( Boris Johnson , Donald Trump , Emmanuel Macron ) et les anonymes  .
La tres respectée université Mcgill à Montréal au Canada a publié une étude tres complète sur les incidences du Covid 19 sur différents
aspects physiques et psychologiques .

Voici des experts de l’Université McGill qui peuvent s’exprimer à ce sujet :

Experte en vedette – Impacts économiques

« Au cours de l’année dernière, les entrepreneurs ont été confrontés à d’énormes défis : une baisse de la demande, des investisseurs méfiants, des perturbations des chaînes d’approvisionnement et un passage au travail à distance. Pourtant, de nombreuses jeunes entreprises ont survécu et sont bien placées pour croître à mesure que l’économie se redresse. Pour aller de l’avant, les entrepreneurs doivent envisager l’approvisionnement local, le commerce de détail à canaux mixtes et un mode de travail hybride ».

– Elena Obukhova, professeure adjointe, Faculté de gestion Desautels

Activité physique et sport

Steven Grover, professeur titulaire, Département de médecine, Division de la médecine interne

« Alors que nous sortons de la pandémie, il s’avérera aussi important de se concentrer sur l’adoption d’habitudes de vie saines que d’éviter l’infection et de se faire vacciner. Avant la pandémie, environ 2/3 des Canadiens étaient en surpoids ou obèses et seulement 15% respectaient les directives nationales en matière d’activité physique. Les efforts de confinement de la COVID-19 ont contribué à aggraver la situation, un nombre croissant d’études démontrant désormais une activité physique moins régulière, davantage de temps passé devant un écran et une prise de poids significative au cours de l’année écoulée. La façon dont nous gérons notre santé physique et mentale sera désormais le prochain grand défi à relever alors que nous nous efforçons de surmonter la pandémie. Les programmes communautaires et en milieu de travail, y compris les innovations numériques, seront essentiels pour rendre la promotion de la santé accessible à tous les Canadiens ».

Steven Grover est professeur titulaire au Département de médecine et chercheur principal à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Ses recherches portent sur l’importance de l’exercice physique, d’une alimentation saine et d’autres interventions liées au mode de vie pour améliorer la santé, ainsi que sur les interventions digitales et de santé en ligne utilisant des plateformes en ligne.

[email protected] (anglais, français)

Richard Koestner, professeur titulaire, Département de psychologie

« C’est un moment où nous devons envisager d’ajuster nos objectifs personnels. Par exemple, de nombreuses personnes ont pour objectif commun de faire de l’exercice trois fois par semaine, bien que désormais les gymnases et les terrains de sport ne soient plus accessibles au public. En raison de la situation actuelle, certains se sont mis au jogging, à la gymnastique en plein air ou ont même inventé leur propre circuit de parkour. Ces adaptations créatives nous permettent non seulement de faire de l’exercice, mais nous amènent aussi à pratiquer une nouvelle activité qui peut être étonnamment enrichissante ».

Richard Koestner est professeur titulaire au Département de psychologie et directeur du Laboratoire de motivation humaine de l’Université McGill. Depuis plus de 30 ans, il mène des recherches sur les processus de fixation d’objectifs, d’autorégulation et d’internalisation.

[email protected] (anglais)

Alimentation et nutrition

Stéphanie Chevalier, professeure agrégée, École de nutrition humaine

« La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur nos comportements alimentaires, la qualité de notre alimentation et l’activité physique à différents niveaux. Certaines personnes affirment avoir plus de temps pour cuisiner à la maison et améliorer leur alimentation. Beaucoup d’autres ont une mauvaise alimentation en raison de ressources limitées, de difficultés à cuisiner et d’accès à des aliments frais, ou en raison de périodes d’anxiété, de dépression et d’isolement. Nous avons besoin de données de haute qualité pour documenter la manière dont les comportements alimentaires et la consommation de nourriture sont affectés et par quels déterminants, car ceux-ci peuvent avoir des conséquences à long terme sur les résultats de santé ».

Stéphanie Chevalier est professeure agrégée à l’École de nutrition humaine et membre associé du Département de médecine. Ses recherches portent sur les processus qui conduisent à la perte de la masse et de la force musculaires avec le vieillissement, ainsi que sur d’autres affections telles que le cancer, les pandémies virales et le diabète, qui peuvent entraver le fonctionnement normal. Sa dernière initiative, le sondage COVIDiet, vise à comprendre comment les habitudes alimentaires des Canadiens sont affectées par la pandémie de COVID-19.

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Daiva Nielsen, professeure assistante, École de nutrition humaine

« Peu d’informations sont actuellement disponibles pour nous aider à comprendre comment les Québécois se sont organisés pour se procurer de la nourriture durant les fermetures strictes et comment cette expérience a pu être similaire ou différente dans les différentes régions, tout en étant conscient des facteurs économiques qui jouent un rôle dans l’élaboration des défis. Étant donné que la pandémie de COVID-19 devrait être un problème sociétal pendant un certain temps encore, ces données seront précieuses pour éclairer les stratégies d’accès à la nourriture afin de nous aider à nous préparer en cas d’épidémies futures ».

Daiva Nielsen est professeure adjointe à l’École de nutrition humaine. Elle dirige actuellement une étude visant à comparer les expériences d’approvisionnement alimentaire des ménages dans différentes régions du Québec, y compris celles qui sont les plus touchées par la COVID-19.

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Anne-Julie Tessier, candidate au doctorat, École de nutrition humaine

« L’alimentation est le deuxième facteur de risque pour les maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies rénales chroniques et le cancer au Canada, le tabagisme arrivant en tête. On ignore dans quelle mesure la consommation alimentaire, les habitudes alimentaires et les autres comportements liés au mode de vie ont changé et continueront d’être affectés à mesure que la pandémie de COVID-19 progressera. Grâce à une application de suivi des aliments améliorée par l’intelligence artificielle, les Canadiens peuvent saisir leurs habitudes alimentaires de manière simple et amusante. Notre objectif est de comprendre quels facteurs tels que le stress, l’accès à la nourriture, le travail à domicile, modifient éventuellement le régime alimentaire et s’il est lié à l’incidence des maladies chroniques ».

Anne-Julie Tessier est diététicienne et candidate au doctorat à l’École de nutrition humaine. Elle collabore présentement avec Stéphanie Chevalier, professeure agrégée à l’École de nutrition humaine, au sondage COVIDiet, une étude qui vise à comprendre comment les habitudes alimentaires des Canadiens ont été affectées par la pandémie de COVID-19.

[email protected].mcgill.ca (anglais, français)

Dépendances

Jeffrey Derevensky, professeur James McGill, Département de psychopédagogie et de psychologie du counseling, et directeur, Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes

« Pendant cette période où les enfants et les adolescents ont beaucoup de temps libre, il est particulièrement difficile de limiter leur consommation de jeux en ligne. La modération est la clé ».

Jeffrey Derevensky est professeur James McGill au sein du Département de psychopédagogie et de psychologie du counseling et directeur du Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes. Il est un expert international dans le domaine des dépendances comportementales et a fait partie du comité de l’Organisation mondiale de la santé qui a aidé à identifier le trouble des jeux d’Internet comme un trouble identifiable.

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Rachel Rabin, professeure adjointe, Département de psychiatrie

« En ces temps incertains, certaines personnes peuvent consommer des substances addictives pour aider à faire face au stress, à l’anxiété et à la dépression. Alors que, dans un premier temps, il peut sembler que les drogues réduisent ces sentiments, en fait, elles peuvent les exacerber, ce qui conduit les gens à augmenter leur consommation. Cela peut être particulièrement préoccupant pour les personnes qui courent un risque accru de développer un trouble de dépendance ou pour celles qui sont en voie de désintoxication ».

Rachel Rabin est professeure adjointe au Département de psychiatrie et chercheuse au centre de recherche Douglas. Son programme de recherche vise à mieux comprendre le dysfonctionnement neurocognitif et social chez les personnes souffrant de troubles liés à la consommation de substances psychoactives dans les populations psychiatriques (par exemple, la schizophrénie) et non psychiatriques.

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Grossesse

Gabrielle Cassir, professeure adjointe, Département d’obstétrique et de gynécologie

« Dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19, il faut répondre aux préoccupations particulières des femmes enceintes, notamment en ce qui concerne la vaccination ».

Gabrielle Cassir est professeure adjointe au Département d’obstétrique et de gynécologie et médecin au Centre hospitalier de St. Mary. Sa spécialité est axée sur les grossesses à haut risque, avec un intérêt particulier pour les maladies maternelles, plus précisément l’obésité, le diabète, l’hypertension et l’hyperparathyroïdie.

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Suzanne King, professeure titulaire, département de psychiatrie

« Les infections maternelles et le stress psychosocial durant la grossesse ont tous deux été associés à des résultats sous-optimaux chez l’enfant à naître. Il est donc important pour les femmes enceintes (1) de suivre les directives de santé publique pour éviter de contracter la COVID-19 ou toute autre maladie, (2) de suivre toutes les bonnes directives de santé pendant la grossesse, telles que bien manger et prendre des vitamines, et (3) de se concentrer sur le positif dans leur situation actuelle, d’obtenir un soutien psychosocial pour limiter le stress et de prendre des mesures pour limiter autant que possible les changements dans leur routine quotidienne ».

Suzanne King est professeure titulaire au Département de psychiatrie, ainsi que chercheuse principale au Centre de recherche Douglas. Ses travaux actuels portent sur cinq études longitudinales prospectives portant sur des enfants qui ont été exposés au stress maternel in utero à la suite d’une catastrophe naturelle : la tempête de verglas au Québec en 1998, les inondations de l’Iowa en 2008 et les inondations du Queensland en Australie en 2011; les incendies de forêt de 2016 à Fort McMurray ; et les inondations à Houston à la suite de l’ouragan Harvey en 2017. Elle participe également à deux études sur le stress prénatal dans le contexte de la COVID-19 au Canada et en Australie.

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Isabelle Malhamé, professeure adjointe, Département de médecine, Division de médecine interne

« Bien que la grande majorité des femmes enceintes présentent de légers symptômes de COVID-19, certaines femmes évoluent vers une morbidité sévère. Il ne faut donc pas minimiser les risques maternels liés à la COVID-19 durant la grossesse. Nous avons encore beaucoup à apprendre sur les effets de la COVID-19 sur la mère, le fœtus et l’issue de la grossesse ».

Isabelle Malhamé est professeure adjointe au Département de médecine et médecin au Centre universitaire de santé McGill, où elle fournit des services cliniques spécialisés aux femmes souffrant de troubles médicaux avant, pendant et après la grossesse. Ses recherches portent sur les complications cardiovasculaires graves survenant pendant la grossesse et la période post-partum dans les milieux à ressources diverses.

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Ashley Wazana, professeur adjoint, Département de psychiatrie

« Le moral d’une mère avant la naissance et les soucis durant la grossesse sont des indicateurs du bien-être mental de l’enfant à long terme. Lorsque vous combinez le stress maternel et l’adversité environnementale de la crise de COVID-19, vous risquez d’aggraver les problèmes de santé mentale des enfants qui naissent dans ce monde post-pandémique. La santé mentale devrait être un élément fondamental de la santé prénatale. Nous devons apprécier l’importance des besoins en matière de santé mentale tout au long de la vie, en commençant par la grossesse ».

Ashley Wazana est professeur adjoint au Département de psychiatrie et clinicien-scientifique à l’Hôpital général juif. Ses recherches examinent comment les génotypes dans les voies de la sérotonine, de la dopamine et des glucocorticoïdes et quelles expériences maternelles précoces interagissent pour modifier la trajectoire de la psychopathologie anxieuse et dépressive des enfants présentant une adversité prénatale.

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Maladies infectieuses et virus

Anne Gatignol, professeure titulaire, Département de médecine, Division de médecine expérimentale

« La COVID-19, causée par le SRAS-CoV-2, demeure une pandémie qui continue d’affecter et de tuer des gens dans le monde entier. Les patients sont mieux traités et certains traitements reconvertis sont modérément efficaces contre la COVID-19. L’accent est désormais mis sur la recherche de traitements spécifiques ciblant le virus et de vaccins permettant d’assurer une immunité protectrice ».

Anne Gatignol est professeure titulaire au Département de médecine et membre associé du Département de microbiologie et d’immunologie. Elle enseigne la virologie et la pathogenèse virale, y compris les virus émergents. Ses recherches portent principalement sur les interactions entre les virus et les cellules appliquées au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et au virus Zika.

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Marina Klein, professeure titulaire, Département de médecine, Division des maladies infectieuses

« Les travailleurs de la santé sont épuisés et le moral est bas, car beaucoup ont été exposés au virus ou sont déjà infectés. Aucun d’entre nous ne souhaite un nouveau confinement sévère, mais nous sommes vraiment dans une situation très précaire en ce moment. Les mesures partielles mises en place depuis septembre dernier ont été comme une lente torture et n’ont pas empêché la transmission communautaire généralisée qui menace maintenant notre système de santé. La solution alternative, comme cela a été démontré en Australie, qui consiste à faire quelque chose de très dur, de très difficile, sera probablement beaucoup plus efficace ».

Marina Klein est professeure titulaire au Département de médecine et directrice de la recherche au sein de la Division des maladies infectieuses et des maladies virales chroniques au Centre universitaire de santé McGill. En tant que titulaire de la chaire de recherche du Canada en études cliniques et épidémiologiques sur les infections virales chroniques dans les populations vulnérables, elle documente l’impact des nouvelles thérapies sur les résultats de santé et utilise les données produites pour plaider en faveur d’un changement de politique.

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Matthew Oughton, professeur adjoint, Département de médecine, Division des maladies infectieuses

« Comme la majorité de la population reste vraisemblablement sensible au SRAS-CoV-2, l’assouplissement des mesures de prévention mises en place depuis la mi-mars s’accompagne nécessairement d’un certain risque. Ces risques sont gérables, à condition que des tests adéquats et le suivi des contacts continuent à être effectués et doivent être mis en perspective avec les nombreuses activités régulières dont notre population a besoin pour fonctionner efficacement ».

Matthew Oughton est professeur adjoint au Département de médecine et spécialiste des maladies infectieuses et de microbiologie médicale. Il est basé à l’Hôpital général juif, où il supervise les laboratoires de bactériologie et de microbiologie moléculaire. Ses recherches visent à améliorer les tests de diagnostic en milieux clinique à l’aide de techniques moléculaires et ses travaux sur C. difficile, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (MRSA), la grippe et d’autres agents pathogènes.

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Raymond Tellier, professeur agrégé, Département de médecine, Division des maladies infectieuses

« La situation actuelle, où un virus passe d’une autre espèce animale à l’homme, semblable au syndrome respiratoire aigu sévère (SARS), est un épisode classique d’un “virus émergent”. Nous devons noter que depuis le SRAS, il y a eu d’autres cas impliquant des coronavirus, comme le MERS au Moyen-Orient, le SADS (une maladie affectant les porcs) en Chine et maintenant le SRAS-CoV-2 qui cause la COVID-19 ».

Raymond Tellier a récemment rejoint l’équipe des maladies infectieuses du Centre universitaire de santé McGill et était auparavant à l’Université de Calgary, où il reste professeur associé au Département de pathologie et de médecine de laboratoire. Il a fait partie de l’équipe de recherche qui a identifié pour la première fois le coronavirus associé au SRAS à Toronto après l’épidémie de 2003, en collaboration avec plusieurs groupes de Toronto, Hamilton et Vancouver.

[email protected] (anglais, français)

Donald Vinh, professeur agrégé, Département de microbiologie et d’immunologie

« Des recherches récentes montrent que les couvre-feux se sont avérés être parmi les interventions les plus efficaces pour lutter contre le COVID-19, lorsqu’ils sont utilisés avec d’autres mesures de confinement, en raison de la tranche d’âge qu’ils ciblent et du message qu’ils envoient ».

Donald Vinh est professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie et membre associé des Départements de génétique humaine et de médecine expérimentale. Ses recherches se concentrent sur l’identification de défauts génétiques du système immunitaire pouvant expliquer pourquoi certains individus sont sujets aux infections.

[email protected] (anglais, français)

Brian Ward, professeur titulaire, Département de médecine, Division de la médecine expérimentale

« Depuis les premiers foyers d’éclosion, le Canada, la plupart des pays d’Europe et plusieurs pays d’Asie ont remarquablement bien réussi à contenir le nouveau coronavirus. Le virus circule toujours, mais à un niveau relativement faible et la charge de cas s’est déplacée vers des groupes d’âge plus jeunes. On ne sait pas du tout ce qui se passera à la réouverture des écoles (si les écoles rouvrent) en septembre. Cela étant dit, la situation causée par la pandémie de COVID-19 ne va pas “disparaître” tant que nous n’aurons pas de vaccins efficaces ».

Brian Ward est professeur titulaire au Département de médecine, membre agrégé du Centre pour les interactions hôte-parasite et chercheur principal à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Ses recherches portent sur le développement et l’évaluation de nouveaux vaccins à particules pseudo-virales (comme la grippe, la rougeole, etc.) chez les sujets jeunes et âgés, sur les questions de santé internationale avec un accent particulier sur les facteurs qui influencent la transmission du VIH, sur les interactions virus-nutritionnelles et sur le développement de nouveaux tests de diagnostic pour les maladies parasitaires.

[email protected] (anglais, espagnol, français)

Santé mentale

Danilo Bzdok , professeur agrégé, Département de génie biomédical

« Une compréhension approfondie des conséquences de l’isolement social sur la santé mentale et physique sera essentielle dans les années qui suivront la pandémie de COVID-19 ».

Danilo Bzdok est professeur agrégé au Département de génie biomédical. Il est titulaire de la chaire en IA CIFAR-Canada et travaille à l’Institut de recherche Mila. Ses derniers travaux scientifiques explorent les vastes conséquences négatives de l’isolement social sur le bien-être psychologique et la santé physique, y compris la diminution de la durée de vie.

[email protected] (allemand, anglais, français, italien)

Patricia Dobkin, professeure agrégée, Département de médecine

« La résilience des médecins peut être un antidote à l’épuisement et à la détresse. Elle peut être encouragée par des mesures “ascendantes”, comme le fait de permettre aux médecins de trouver un sens à leur travail et de faire preuve de vigilance, et par des approches “descendantes”, comme le recours à des directeurs qui apprécient les médecins et leur offrent un soutien (par exemple, l’EPI). La COVID-19 est un défi en raison de son incertitude, de son imprévisibilité et de diverses inconnues. Travailler ensemble, prendre soin de nous-mêmes et garder un espoir réaliste nous aidera tous à traverser cette période de turbulences ».

Patricia Dobkin est psychologue clinicienne et professeure agrégée au Département de médecine. Elle est affiliée aux Programmes de soins holistiques de l’Université McGill, où elle offre aux médecins et aux professionnels de la santé des ateliers et des cours sur la pratique médicale fondée sur la pleine conscience. Ses recherches portent sur le bien-être des médecins et l’amélioration des soins aux patients.

[email protected] (anglais, français)

Joe Flanders, professeur adjoint, Département de psychologie

« Après un hiver long et difficile, nous commençons enfin à entrevoir un chemin vers la normalité. Cet été devrait être empreint de joie et de gratitude pour beaucoup d’entre nous, alors que les restrictions en matière de santé publique sont levées, que nous reprenons contact avec nos proches et que nous nous adonnons à nouveau à nos activités préférées. Ce ne sera cependant pas facile pour tout le monde ; le changement en soi peut être stressant, même s’il est positif. Certains d’entre nous se sont habitués à un mode de vie plus sûr et plus contraignant et le projet de réouverture peut être accueilli avec une certaine anxiété. En outre, il y a des raisons de penser que la COVID-19 sera présente pendant un certain temps, et nous devons donc nous préparer à d’autres éclosions, à des fermetures ciblées et à des vaccinations de rappel pour les mois et années à venir ».

Joe Flanders est professeur adjoint au Département de psychologie et le fondateur et directeur de la clinique MindSpace, une clinique basée à Montréal qui promeut le bien-être des individus, des organisations et des communautés. Il prodigue des thérapies de type cognitivo-comportementales de même que de l’entraînement en méditation pleine conscience.

[email protected] (anglais, français)

Reut Gruber, professeure titulaire, Département de psychiatrie

« Pendant la pandémie de COVID-19, il est particulièrement important pour tout le monde d’établir et de suivre de bonnes habitudes de repos afin d’avoir un sommeil sain. Les facteurs de stress qui contribuent à l’insomnie se trouvent amplifiés par la pandémie en raison des changements de mode de vie, et des pensées et sentiments qui font que les gens s’inquiètent ou se sentent anxieux la nuit. Les personnes souffrant d’insomnie peuvent demander l’aide à des psychologues agréés, spécialisés dans les interventions comportementales pour les troubles du sommeil. Il est important de noter que les certifications d’instituts ou d’organisations qui ne font pas partie d’une société professionnelle (comme les “coachs” ou “consultants” en sommeil) ne sont généralement pas réglementées ou autorisées à pratiquer la médecine comportementale du sommeil ».

Reut Gruber est professeure titulaire au Département de psychiatrie et directrice du Laboratoire de l’attention, du comportement et du sommeil au Centre de recherche Douglas. Ses recherches portent sur trois thèmes liés au sommeil pédiatrique : le TDAH, les résultats scolaires et la santé mentale.

[email protected] (anglais)

Jason Harley, professeur adjoint, Département de chirurgie

« L’anxiété n’est pas la seule émotion qui peut avoir un impact négatif sur la qualité de nos pensées et de notre comportement responsable. Alors que les chiffres continuent de s’améliorer au Québec et ailleurs au Canada, nous devons également être vigilants quant à l’influence que peut avoir le soulagement en dirigeant notre attention et en influençant la façon dont nous donnons un sens aux informations liées à la COVID-19. Comme la plupart des choses, le soulagement est bon dans une certaine mesure, mais trop de soulagement peut entraîner un excès de confiance, une attention sélective aux informations relatives à la pandémie et l’adoption de comportements avant qu’ils ne soient conseillés pour notre sécurité et celle des autres ».

Jason Harley est professeur adjoint au Département de chirurgie, ainsi qu’un membre associé de l’Institut d’éducation en sciences de la santé et scientifique junior à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Iel mène des recherches pour étudier les stratégies d’adaptation utilisées par les travailleurs de la santé pour faire face au stress pendant la pandémie, évaluer leur efficacité et utiliser ces informations pour recommander de nouvelles mesures visant à protéger la santé mentale des professionnels de la santé. En collaboration avec le laboratoire SAILS, iel développe et test également des outils d’éducation sur la santé pour le public, en mettant l’accent sur le rôle de la régulation des émotions dans la promotion de la compréhension du public et des comportements de santé adaptatifs.

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Ross Otto, professeur adjoint, Département de psychologie

« Si les restrictions actuelles en matière de lutte contre la pandémie sont plutôt strictes et limitent de nombreux types d’activités, nous devons tout de même nous attendre à une variabilité d’une personne à l’autre dans la façon dont nous percevons le risque lié aux activités moins restreintes et, par conséquent, dans la mesure dans laquelle nous nous engageons dans ces activités – par exemple, un voyage international ou une promenade avec un ami ».

Ross Otto est professeur adjoint au Département de psychologie. Il étudie la prise de décision, et plus particulièrement les raisons pour lesquelles nous nous appuyons parfois sur des choix lents, délibératifs et difficiles, alors qu’à d’autres moments nous nous appuyons sur des choix rapides, habituels et réfléchis.

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Soham Rej, professeur adjoint, Département de psychiatrie

« Les problèmes liés à la santé mentale touchent plus d’un million d’adultes âgés au Canada et coûtent près de 15 milliards de dollars par an – cette situation a été amplifiée par la pandémie et pourrait continuer à s’aggraver dans le monde post-COVID-19. De nombreuses initiatives, telles qu’un programme de télémédecine à grande échelle basé sur le volontariat lancé par notre équipe, contribueront à résoudre ce problème en pleine expansion ».

Soham Rej est professeur adjoint au Département de psychiatrie et psychiatre gériatrique à l’Hôpital général juif (JGH). Il dirige actuellement une équipe de chercheurs qui gère le vaste programme d’intervention bénévole de télésanté auprès de plus d’un millier de personnes âgées isolées (TIP-OA) à Montréal et examine les essais cliniques sur l’humeur, l’anxiété et les troubles cognitifs en fin de vie au laboratoire Géri-PARTy de l’HGJ et à la Clinique de recherche sur la méditation et la médecine corps-esprit de McGill (MMMM-RC).

[email protected] (anglais, français)

Brett Thombs, professeur titulaire, Département de psychiatrie

« Personne n’aurait pu imaginer comment la pandémie de COVID-19 affecterait la santé mentale. Notre équipe a passé en revue plus de 40 000 études dans le cadre de notre examen systématique de la santé mentale dans le cadre de COVID-19, qui permet de mieux comprendre dans quelle mesure les gens ont été touchés, qui a été touché et ce qui est arrivé à la santé mentale au cours des différentes périodes de la pandémie ».

Brett Thombs est professeur titulaire au Département de psychiatrie et membre associé des Départements de psychopédagogie et de psychologie du counseling, d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail, de médecine, de psychologie et de l’Unité d’éthique biomédicale. Il mène présentement une étude mondiale à grande échelle sur les impacts de la COVID-19 sur la santé mentale et les efforts d’atténuation comme la distanciation sociale, en particulier sur les personnes souffrant déjà de maladies chroniques, comprenant un essai d’une intervention conçue pour réduire les effets négatifs sur la santé mentale.

[email protected] (anglais)

Samuel Veissière, professeur adjoint, Département de psychiatrie et co-directeur du programme Culture, esprit et cerveau

« En période de grande incertitude, de catastrophes ou de perturbations de l’ordre social, les gens recherchent souvent des récits simples et des modèles explicatifs pour identifier les responsables. Les théories du complot peuvent devenir virales dans de tels moments car elles sont accrocheuses et intuitives, faciles à retenir et à transmettre. Toutes les théories du complot suivent une recette intuitive similaire, fondée sur la peur de la pollution et le désir de protéger la pureté des victimes présumées. À une époque où la nécessité de travailler ensemble pour construire un monde plus sain n’a jamais été aussi évidente, il est temps de traiter l’internet tel qu’il est : le risque de santé publique et la menace pour la démocratie les plus alarmants que nous ayons jamais connus ».

Samuel Veissière est professeur adjoint au Département de psychiatrie, co-directeur du programme Culture, esprit et cerveau et membre associé du Département d’anthropologie. Anthropologue interdisciplinaire et spécialiste des sciences cognitives, il étudie les dimensions sociales de la connaissance, de la conscience et du bien-être humain par le biais de divers projets, notamment les effets placebo et l’hypnose, l’hypersocialité dans la dépendance aux téléphones intelligents, la polarisation sociale, le genre et la santé mentale, et l’étude théorique de l’évolution culturelle.

[email protected] (anglais, français, portugais)

Anna Weinberg, professeure agrégée, Département de psychologie

« Le stress est un facteur de risque pour toute une série de problèmes de santé, notamment une augmentation de l’anxiété et de la dépression. La pandémie de COVID-19 comporte de nombreux éléments qui en font un facteur de stress particulièrement puissant, notamment sa nature chronique, sa capacité à éroder les sources de confort, comme le soutien social, et l’incertitude durable qu’elle a injectée dans tant de secteurs de notre vie. Nous constatons déjà une aggravation des symptômes d’anxiété et de dépression dans le monde entier, et ces effets pourraient s’accentuer avec le temps, à mesure que les effets de la pandémie continuent à se faire sentir. Cependant, tout le monde ne vit pas la pandémie de la même façon, et les individus sont plus ou moins sensibles aux effets du stress. Il est essentiel de s’attaquer à la fois à la répartition inégale du stress lié à la pandémie et de promouvoir des stratégies que les individus peuvent utiliser pour se protéger des effets néfastes du stress ».

Anna Weinberg est professeure agrégée au Département de psychologie. Elle est titulaire de la chaire de recherche du Canada en neuroscience clinique. Ses recherches se concentrent sur l’identification des voies biologiques qui donnent lieu à une expérience émotionnelle déséquilibrée.

[email protected] (anglais)

Robert Whitley, professeur adjoint, Département de psychiatrie

« Les restrictions imposées par la COVID-19 ont entraîné une séparation des personnes, des lieux et des activités sociales qui donnent à notre vie un but et un sens. Cela dit, il est important de noter qu’il y a une différence cruciale entre être seul et être isolé. Pour certains, être seul représente un moment de confort et de réconfort souhaitable. En effet, une telle solitude peut inspirer un renouveau par la réflexion et l’introspection, et peut également donner du temps pour des activités significatives, notamment la méditation, la prière, l’exercice, l’écriture, les arts créatifs et d’autres activités qui peuvent favoriser une santé mentale saine ».

Robert Whitley est professeur adjoint au Département de psychiatrie et chercheur principal du Groupe de recherche et d’intérêt en psychiatrie sociale (SPRING) au Centre de recherche de l’hôpital Douglas. Ses trois principaux intérêts de recherche sont le rétablissement, la stigmatisation et la santé mentale des hommes. Il dirige des projets financés par les Instituts de recherche en santé du Canada, la Commission de la santé mentale du Canada, le Conseil de recherche en sciences humaines et la Fondation Movember.

[email protected] (anglais, français)

Sécurité

Parisa Ariya, professeure James McGill, Départements des sciences atmosphériques et océaniques et de chimie

« Nous ne pouvons pas arrêter toutes les transmissions virales, mais nous pouvons mieux les gérer. Les données scientifiques récentes montrent de façon constante que le port du masque facial diminue la transmission de la COVID-19 ».

Parisa Ariya est professeure James McGill, nommée conjointement au Départements des sciences atmosphériques et océaniques et de la chimie. Chef de file mondial dans l’étude de la transmission des bioaérosols, ses recherches explorent les principales questions de recherche fondamentale et appliquée sur les processus chimiques et physiques impliquant les aérosols, y compris les virus transmis par l’air et l’eau, ainsi que les polluants organiques gazeux et les métaux-traces, en rapport avec l’atmosphère terrestre et la santé humaine.

[email protected] (anglais, français)

Roland Grad, professeur agrégé, Département de médecine de famille

« La pandémie de COVID-19 a perturbé les soins de santé et modifié les priorités. Durant cette période, les soins de santé de première ligne doivent être repensés pour se concentrer sur les interventions qui sont fortement recommandées ».

Roland Grad est professeur agrégé et directeur du programme de clinicien érudit au sein du Département de médecine de famille, ainsi que médecin à l’Hôpital général juif. Ses recherches portent sur l’application des connaissances, l’enseignement médical et le développement professionnel continu, en mettant l’accent sur la manière dont les professionnels de la santé utilisent les informations issues de la recherche.

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Leighanne Parkes, professeure adjointe, Département de médecine, Division des maladies infectieuses

« Différents groupes, allant des travailleurs de la santé aux gens ordinaires vivant dans les zones touchées par la COVID-19, nécessitent des stratégies d’atténuation différentes. Lors de la mise en œuvre des stratégies de prévention, de multiples facettes doivent être prises en considération, telles que l’espace physique, les processus administratifs et les comportements humains. Notre dernière ligne de défense est souvent l’équipement de protection comme les masques, les gants et la protection oculaire, mais c’est la ligne de défense la plus “faible”. Chaque population ou groupe a besoin d’une approche sur mesure, et d’une approche qui implique spécifiquement les membres du groupe concerné ; une approche propre à eux ».

Leighanne Parkes est professeure adjointe au Département de médecine et spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste à l’Hôpital général juif. Elle collabore actuellement à une initiative de recherche dirigée par l’Université pour tester l’efficacité des médicaments existants contre la COVID-19, dans l’espoir qu’ils puissent améliorer les résultats au fur et à mesure de la mise au point d’un vaccin.

[email protected] (anglais)

Vincent Poirier, professeur adjoint, Département de médecine d’urgence

« En voyage, la transmission du SRAS-CoV-2 est un risque réel, qui peut être minimisé en combinant plusieurs stratégies d’atténuation. Celles-ci comprennent le port obligatoire d’un masque à bord, la minimisation du temps passé sans masque à manger, l’activation d’un flux d’air plus important pendant le vol, la désinfection fréquente des mains, la désinfection des surfaces à contact élevé, la promotion de la distance lors de l’embarquement et du débarquement et la limitation des mouvements des passagers à bord. La mise en place d’un laissez-passer médical numérique standardisé pour la COVID-19 et un meilleur traçage des contacts peuvent être des facteurs clés pour permettre un retour progressif et sûr à un voyage durable et responsable ».

Vincent Poirier est professeur adjoint au Département de médecine d’urgence et médecin et spécialiste en médecine aéronautique au Centre universitaire de santé McGill. Il est également le co-fondateur et le directeur du cours sur les urgences médicales à bord qui enseigne aux professionnels de la santé comment gérer les urgences médicales en vol. Son expertise est sollicitée par de grandes compagnies aériennes, comme Air Canada et Air Transat, où il agit à titre de consultant médical sur la santé des passagers.

[email protected] (anglais, français)

Jennifer Ronholm, professeure adjointe, Département des sciences animales et des sciences alimentaires et de chimie agricole

« Les tasses ou contenants réutilisables pourraient présenter un risque pour les travailleurs de la restauration s’ils sont utilisés par une personne atteinte du virus avant d’être confiés aux travailleurs de première ligne. Toutefois, pour mettre le risque en perspective, toute personne qui nettoie les tables d’un même restaurant serait potentiellement exposée au même taux ou à un taux plus élevé (par le biais d’assiettes et de couverts contaminés) si des personnes infectées par le virus y mangeaient. »

Jennifer Ronholm est professeure adjointe conjointement aux Départements des sciences animales et des sciences alimentaires et de chimie agricole. Ses intérêts de recherche portent sur l’utilisation des dernières techniques de séquençage de nouvelle génération pour étudier la manière dont le microbiome des animaux producteurs d’aliments affecte la qualité des aliments, ainsi que la manière dont le microbiome des aliments que nous mangeons affecte la santé humaine.

[email protected] (anglais)

Avinash Sinha, professeur adjoint, Département d’anesthésie

« Une analyse des données suggère une forte recommandation pour l’utilisation de masques lorsqu’en public et lorsqu’une distanciation physique n’est pas possible ou est imprévisible. Les lieux où le risque est particulièrement élevé sont les transports publics, les lieux de travail et les environnements fermés qui connaissent une augmentation du trafic à mesure que nous assouplissons les restrictions du confinement. Nous devons continuer à mettre l’accent sur l’attitude “Je te protège, tu me protèges, ensemble nous protégeons la société”, qui se traduit par des pratiques personnelles telles que le lavage des mains et une bonne hygiène, le fait de rester chez soi lorsque c’est possible, l’isolement en cas de maladie, la sensibilisation générale aux précautions à prendre en cas de contact, en particulier avec des personnes ou des groupes vulnérables, et la pratique de la distanciation physique et des barrières physiques telles que les masques ».

Avinash Sinha est professeur adjoint au Département d’anesthésie et anesthésiste au Centre universitaire de santé de McGill. Il fait partie d’une équipe d’experts médicaux montréalais qui s’est associée à AON3D, une société d’impression 3D basée à Montréal, pour concevoir et distribuer des masques de protection faciale destinés à protéger les travailleurs de la santé travaillant avec des patients infectés par la COVID-19.

[email protected] (anglais, français)

Guylène Thériault, chargée d’enseignement, Département de médecine de famille

« Cette pandémie nous donne un recul nécessaire. Nous devons recentrer nos activités en médecine sur des actions qui apportent de la valeur à nos patients, des actions (tests, traitements, etc.) qui ont un réel potentiel pour influencer positivement leur qualité de vie. Nous devons mettre un terme à de nombreux tests et traitements qui n’ont aucune valeur et nous devons développer l’humilité nécessaire pour partager les décisions par le biais de conversations où nous échangeons les informations les plus précises possibles ».

Guylène Thériault est chargée d’enseignement au Département de médecine familiale et directrice du volet Rôle du médecin au Campus Outaouais de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Médecin de famille avec plus de deux décennies d’expérience, son expertise a été sollicitée par la Direction de la santé publique de l’Outaouais, le CISSS de l’Outaouais et le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs en tant que codirectrice des soins primaires de la campagne Choisir avec soin.

[email protected] (français)

Scott Weichenthal, professeur agrégé, Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail

« L’importance de la transmission par voie aérienne est désormais reconnue en ce qui à trait à la COVID-19. Ceci est particulièrement important pour les environnements intérieurs, comme les écoles et les lieux de travail, car les aérosols contenant du matériel infectieux peuvent poser un sérieux problème si la ventilation et la filtration intérieures ne sont pas suffisantes. Les écoles et les lieux de travail devraient mettre en place des mesures pour améliorer la qualité de l’air intérieur afin de minimiser le risque d’infection de la COVID-19. De telles mesures auront également des effets bénéfiques durables sur la santé après la pandémie ».

Scott Weichenthal est professeur agrégé au Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail. Son programme de recherche se consacre à l’identification et à l’évaluation des facteurs de risque environnementaux pour les maladies chroniques telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires.

[email protected] (anglais)

Michael Wiseman, professeur agrégé, Faculté de médecine dentaire, Division de la médecine dentaire communautaire et de la santé publique dentaire

« Les dentistes continuent d’être des leaders en matière de contrôle des infections. Les dentistes ont été là pour le public tout au long de la pandémie, alors que les zones passent du rouge au vert, espérons-le, dans un avenir proche. Nos cabinets sont restés ouverts pour traiter nos patients car nous avons une confiance totale dans notre capacité à fournir des traitements dans un environnement sûr et rassurant ».

Michael Wiseman est professeur agrégé à la Faculté de médecine dentaire et dentiste à Côte St-Luc. En 2015, il a participé en tant que représentant de Montréal au lancement du programme de santé bucco-dentaire Alpha Omega-Henry Schein Cares Holocaust Survivors, une initiative pilote visant à offrir des soins de santé bucco-dentaire gratuits aux survivants de l’Holocauste.

[email protected] (anglais)

Système immunitaire

Gerald Batist, professeur titulaire, Département d’oncologie Gerald Bronfman

« Afin de gérer le raz de marée de patients atteints de cancer dont la prise en charge a été repoussée ou insuffisante durant la pandémie de COVID-19, nous dépendrons de la recherche et de l’innovation ; de la même manière que nous avons trouvé notre chemin à travers la pandémie ».

Gerald Batist est professeur titulaire au Département d’oncologie Gerald Bronfman et directeur du Centre de recherche translationnelle sur le cancer de McGill et du Centre du cancer Segal à l’Hôpital général juif. Ses programmes de recherche portent sur les nouvelles thérapies, et il a contribué de manière significative au développement de nouveaux traitements contre le cancer.

[email protected] (anglais, français)

Judith Mandl, professeure adjointe, Département de physiologie

« Les espèces de chauves-souris ont été impliquées comme hôtes réservoirs de nombreux virus zoonotiques, notamment Ebola, Marburg, Hendra, Nipah, la rage et les coronavirus. Les réponses immunitaires des chauves-souris à ces virus entraînent des résultats d’infection très différents de ceux des humains (par exemple, aucun signe clinique évident d’infection chez les chauves-souris par opposition à une létalité parfois très élevée chez les humains, selon le virus en question). Comprendre comment et pourquoi la réponse immunitaire diffère des animaux aux humains pourrait nous fournir de meilleurs outils pour prévenir les maladies chez l’humain lorsqu’un nouveau virus passe de son hôte animal ».

Judith Mandl est professeure adjointe au Département de physiologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en dynamique des cellules immunitaires. Ses recherches ont apporté d’importantes contributions au domaine de la pathogenèse du VIH, en démontrant l’absence de production continue d’interféron de type I chez un hôte naturel du VIS et son impact sur les réponses adaptatives ultérieures.

[email protected] (anglais)

Giorgia Sulis, boursière postdoctorale, Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail

« L’abus d’antibiotiques était déjà un problème important avant la crise de COVID-19, dans tous les pays et à tous les niveaux de soins. Cependant, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la pandémie exacerbe encore ce problème alarmant, contribuant à alimenter la pandémie parallèle de résistance aux antibiotiques ».

Giorgia Sulis est boursière postdoctorale au Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail. Ses intérêts de recherche englobent divers domaines de la santé mondiale, et principalement la tuberculose, l’utilisation des antibiotiques et les vaccins, avec un accent particulier sur les pays à revenu faible et moyen.

[email protected] (anglais, italien)

Marc Tewfik, professeur agrégé, Département d’otorhinolaryngologie – chirurgie cervico-faciale

« La COVID-19 a permis de sensibiliser le public à l’importance de l’odorat : les personnes atteintes qui perdent leur odorat réalisent rapidement qu’il s’agit d’un élément clé de bon nombre de nos plaisirs quotidiens, tels que la dégustation de bons aliments. Mais surtout, il s’agit d’un mécanisme important pour nous mettre à l’abri du danger ».

Marc Tewfik est professeur agrégé au Département d’otorhinolaryngologie – chirurgie cervico-faciale et directeur du programme de recherche avancée en rhinologie et en endoscopie crânienne. Ses recherches portent sur le rôle de l’immunité nasale et son interaction avec les virus et les bactéries dans les sinus sains et chroniquement malades, sur la formation à la simulation chirurgicale pour la chirurgie endoscopique des sinus pour tous les niveaux d’apprenants, ainsi que sur la réparation des grands défauts chirurgicaux du nez.

[email protected] (anglais, français)

Télémédecine et santé mobile

Sara Ahmed, professeure titulaire, École de physiothérapie et d’ergothérapie

« Au cœur des soins centrés sur le patient se trouve la capacité d’adapter les soins en fonction de l’état de santé d’une personne et de ses circonstances et préférences personnelles – y compris pendant la pandémie. Il y aura des leçons à tirer sur les pratiques à maintenir, mais nous devons également examiner les disparités dans l’accès aux soins et pourquoi, pour certains patients, la télésanté, par exemple, ne peut pas être offerte ou n’est pas accessible ».

Sara Ahmed est professeure titulaire à l’École d’ergothérapie et de physiothérapie. Elle mène des recherches visant à améliorer les résultats pour la santé des personnes atteintes de maladies chroniques en s’attaquant aux défis que représente l’utilisation des résultats rapportés par les patients (comme la qualité de vie liée à la santé et l’auto-efficacité) dans les programmes de gestion des maladies chroniques, et l’utilisation d’approches psychométriques avancées pour améliorer la précision et l’efficacité des évaluations des résultats.

[email protected] (anglais)

Antonia Arnaert, professeure agrégée, École des sciences infirmières Ingram

« En réponse à la COVID-19, les cliniciens et les systèmes de santé du monde entier ont dû adopter les soins de santé à distance et virtuels. Lorsque la pandémie se sera calmée, il faut espérer que ces mesures seront encore envisagées pour rendre les services sanitaires et sociaux plus accessibles ».

Antonia Arnaert est professeure agrégée à l’École des sciences infirmières Ingram. Ses recherches sont axées sur la mise en œuvre et l’intégration de solutions de santé numériques durables (notamment les technologies de l’information sur la santé, la santé mobile, la médecine personnalisée, la télémédecine et les dispositifs de santé portables) afin d’améliorer l’efficacité de la prestation des soins de santé et de fournir des soins personnalisés à diverses populations de patients.

[email protected] (anglais)

Marie-Hélène Boudrias, professeure agrégée, École de physiothérapie et d’ergothérapie

« Bien que la réadaptation soit efficace pour rétablir les fonctions, de nombreuses personnes âgées, notamment celles qui ont survécu à un accident vasculaire cérébral, ne bénéficient plus de services de réadaptation adéquats en raison de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement. Pour surmonter ce problème, nous utilisons la téléréhabilitation pour offrir des séances de thérapie à domicile personnalisées et adaptées tout en respectant les directives de distanciation physique ».

Marie-Hélène Boudrias est professeure agrégée à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie et chercheuse au site de recherche de l’Hôpital juif de réadaptation du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Grand Montréal et du CISSS-Laval, où elle supervise le laboratoire de recherche en réadaptation à l’aide de la neuroimagerie (BRAIN). Ses recherches portent sur la quantification des réseaux cérébraux et l’identification des biomarqueurs du vieillissement et de la récupération motrice lors d’un accident vasculaire cérébral, en utilisant les dernières avancées en matière de neuroimagerie et de techniques neurophysiologiques et en concevant des interventions spécifiques à un problème pour maintenir et améliorer la fonction motrice.

[email protected] (anglais, français)

Bertrand Lebouché, professeur agrégé, Département de médecine de famille

« L’étude de la technologie de santé mobile pour le suivi à distance des patients atteints de la COVID-19 à domicile est importante pour les relier aux soins, pour protéger les prestataires de soins et pour faire participer les patients à la recherche sur la COVID-19 ».

Bertrand Lebouché est professeur agrégé au Département de médecine de famille et chercheur au sein du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Depuis 2019, celui-ci travaille sur l’adaptation d’une application pour téléphone intelligent (Opal) conçue par et pour les patients, utilisée au Centre du cancer des Cèdres du CUSM, pour les soins du VIH. Il s’est depuis joint aux créateurs d’Opal pour créer une nouvelle application qui pourrait fournir des ressources aux patients atteints de la COVID-19 qui s’isolent à la maison.

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Ou allons-nous avec le Covid 19 et ses différents variants ?

Andrea Smadja-C19-Tamar news
Depuis Mars 2020 , le monde est bouleversé par cette pandémie qui a touché tout le monde , tous les pays , tous les continents , toutes
les religions , les bébés , les enfants , les adolescents , les hommes , les femmes , les parents , les grands parents , les patients , les
médecins , les pauvres , les riches , les puissants de ce monde ( Boris Johnson , Donald Trump , Emmanuel Macron ) et les anonymes  .
La tres respectée université Mcgill à Montréal au Canada a publié une étude tres complète sur les incidences du Covid 19 sur différents
aspects physiques et psychologiques .
Voici des experts de l’Université McGill qui peuvent s’exprimer à ce sujet :
Experte en vedette - Impacts économiques « Au cours de l'année dernière, les entrepreneurs ont été confrontés à d'énormes défis : une baisse de la demande, des investisseurs méfiants, des perturbations des chaînes d'approvisionnement et un passage au travail à distance. Pourtant, de nombreuses jeunes entreprises ont survécu et sont bien placées pour croître à mesure que l'économie se redresse. Pour aller de l'avant, les entrepreneurs doivent envisager l'approvisionnement local, le commerce de détail à canaux mixtes et un mode de travail hybride ». Elena Obukhova, professeure adjointe, Faculté de gestion Desautels

Activité physique et sport

Steven Grover, professeur titulaire, Département de médecine, Division de la médecine interne
« Alors que nous sortons de la pandémie, il s'avérera aussi important de se concentrer sur l'adoption d'habitudes de vie saines que d'éviter l'infection et de se faire vacciner. Avant la pandémie, environ 2/3 des Canadiens étaient en surpoids ou obèses et seulement 15% respectaient les directives nationales en matière d'activité physique. Les efforts de confinement de la COVID-19 ont contribué à aggraver la situation, un nombre croissant d'études démontrant désormais une activité physique moins régulière, davantage de temps passé devant un écran et une prise de poids significative au cours de l'année écoulée. La façon dont nous gérons notre santé physique et mentale sera désormais le prochain grand défi à relever alors que nous nous efforçons de surmonter la pandémie. Les programmes communautaires et en milieu de travail, y compris les innovations numériques, seront essentiels pour rendre la promotion de la santé accessible à tous les Canadiens ».
Steven Grover est professeur titulaire au Département de médecine et chercheur principal à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Ses recherches portent sur l'importance de l'exercice physique, d'une alimentation saine et d'autres interventions liées au mode de vie pour améliorer la santé, ainsi que sur les interventions digitales et de santé en ligne utilisant des plateformes en ligne. [email protected] (anglais, français) Richard Koestner, professeur titulaire, Département de psychologie
« C'est un moment où nous devons envisager d'ajuster nos objectifs personnels. Par exemple, de nombreuses personnes ont pour objectif commun de faire de l'exercice trois fois par semaine, bien que désormais les gymnases et les terrains de sport ne soient plus accessibles au public. En raison de la situation actuelle, certains se sont mis au jogging, à la gymnastique en plein air ou ont même inventé leur propre circuit de parkour. Ces adaptations créatives nous permettent non seulement de faire de l'exercice, mais nous amènent aussi à pratiquer une nouvelle activité qui peut être étonnamment enrichissante ».
Richard Koestner est professeur titulaire au Département de psychologie et directeur du Laboratoire de motivation humaine de l'Université McGill. Depuis plus de 30 ans, il mène des recherches sur les processus de fixation d'objectifs, d'autorégulation et d'internalisation. [email protected] (anglais)

Alimentation et nutrition

Stéphanie Chevalier, professeure agrégée, École de nutrition humaine
« La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur nos comportements alimentaires, la qualité de notre alimentation et l'activité physique à différents niveaux. Certaines personnes affirment avoir plus de temps pour cuisiner à la maison et améliorer leur alimentation. Beaucoup d'autres ont une mauvaise alimentation en raison de ressources limitées, de difficultés à cuisiner et d'accès à des aliments frais, ou en raison de périodes d'anxiété, de dépression et d'isolement. Nous avons besoin de données de haute qualité pour documenter la manière dont les comportements alimentaires et la consommation de nourriture sont affectés et par quels déterminants, car ceux-ci peuvent avoir des conséquences à long terme sur les résultats de santé ».
Stéphanie Chevalier est professeure agrégée à l'École de nutrition humaine et membre associé du Département de médecine. Ses recherches portent sur les processus qui conduisent à la perte de la masse et de la force musculaires avec le vieillissement, ainsi que sur d'autres affections telles que le cancer, les pandémies virales et le diabète, qui peuvent entraver le fonctionnement normal. Sa dernière initiative, le sondage COVIDiet, vise à comprendre comment les habitudes alimentaires des Canadiens sont affectées par la pandémie de COVID-19. [email protected] (anglais, français) Daiva Nielsen, professeure assistante, École de nutrition humaine
« Peu d'informations sont actuellement disponibles pour nous aider à comprendre comment les Québécois se sont organisés pour se procurer de la nourriture durant les fermetures strictes et comment cette expérience a pu être similaire ou différente dans les différentes régions, tout en étant conscient des facteurs économiques qui jouent un rôle dans l'élaboration des défis. Étant donné que la pandémie de COVID-19 devrait être un problème sociétal pendant un certain temps encore, ces données seront précieuses pour éclairer les stratégies d'accès à la nourriture afin de nous aider à nous préparer en cas d'épidémies futures ».
Daiva Nielsen est professeure adjointe à l'École de nutrition humaine. Elle dirige actuellement une étude visant à comparer les expériences d'approvisionnement alimentaire des ménages dans différentes régions du Québec, y compris celles qui sont les plus touchées par la COVID-19. [email protected] (anglais) Anne-Julie Tessier, candidate au doctorat, École de nutrition humaine
« L'alimentation est le deuxième facteur de risque pour les maladies chroniques, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies rénales chroniques et le cancer au Canada, le tabagisme arrivant en tête. On ignore dans quelle mesure la consommation alimentaire, les habitudes alimentaires et les autres comportements liés au mode de vie ont changé et continueront d'être affectés à mesure que la pandémie de COVID-19 progressera. Grâce à une application de suivi des aliments améliorée par l'intelligence artificielle, les Canadiens peuvent saisir leurs habitudes alimentaires de manière simple et amusante. Notre objectif est de comprendre quels facteurs tels que le stress, l'accès à la nourriture, le travail à domicile, modifient éventuellement le régime alimentaire et s'il est lié à l'incidence des maladies chroniques ».
Anne-Julie Tessier est diététicienne et candidate au doctorat à l'École de nutrition humaine. Elle collabore présentement avec Stéphanie Chevalier, professeure agrégée à l'École de nutrition humaine, au sondage COVIDiet, une étude qui vise à comprendre comment les habitudes alimentaires des Canadiens ont été affectées par la pandémie de COVID-19. [email protected].mcgill.ca (anglais, français)

Dépendances

Jeffrey Derevensky, professeur James McGill, Département de psychopédagogie et de psychologie du counseling, et directeur, Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes
« Pendant cette période où les enfants et les adolescents ont beaucoup de temps libre, il est particulièrement difficile de limiter leur consommation de jeux en ligne. La modération est la clé ».
Jeffrey Derevensky est professeur James McGill au sein du Département de psychopédagogie et de psychologie du counseling et directeur du Centre international d’étude sur le jeu et les comportements à risque chez les jeunes. Il est un expert international dans le domaine des dépendances comportementales et a fait partie du comité de l'Organisation mondiale de la santé qui a aidé à identifier le trouble des jeux d'Internet comme un trouble identifiable. [email protected] (anglais) Rachel Rabin, professeure adjointe, Département de psychiatrie
« En ces temps incertains, certaines personnes peuvent consommer des substances addictives pour aider à faire face au stress, à l'anxiété et à la dépression. Alors que, dans un premier temps, il peut sembler que les drogues réduisent ces sentiments, en fait, elles peuvent les exacerber, ce qui conduit les gens à augmenter leur consommation. Cela peut être particulièrement préoccupant pour les personnes qui courent un risque accru de développer un trouble de dépendance ou pour celles qui sont en voie de désintoxication ».
Rachel Rabin est professeure adjointe au Département de psychiatrie et chercheuse au centre de recherche Douglas. Son programme de recherche vise à mieux comprendre le dysfonctionnement neurocognitif et social chez les personnes souffrant de troubles liés à la consommation de substances psychoactives dans les populations psychiatriques (par exemple, la schizophrénie) et non psychiatriques. [email protected] (anglais)

Grossesse

Gabrielle Cassir, professeure adjointe, Département d'obstétrique et de gynécologie
« Dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19, il faut répondre aux préoccupations particulières des femmes enceintes, notamment en ce qui concerne la vaccination ».
Gabrielle Cassir est professeure adjointe au Département d'obstétrique et de gynécologie et médecin au Centre hospitalier de St. Mary. Sa spécialité est axée sur les grossesses à haut risque, avec un intérêt particulier pour les maladies maternelles, plus précisément l'obésité, le diabète, l'hypertension et l'hyperparathyroïdie. [email protected] (anglais, français) Suzanne King, professeure titulaire, département de psychiatrie
« Les infections maternelles et le stress psychosocial durant la grossesse ont tous deux été associés à des résultats sous-optimaux chez l'enfant à naître. Il est donc important pour les femmes enceintes (1) de suivre les directives de santé publique pour éviter de contracter la COVID-19 ou toute autre maladie, (2) de suivre toutes les bonnes directives de santé pendant la grossesse, telles que bien manger et prendre des vitamines, et (3) de se concentrer sur le positif dans leur situation actuelle, d'obtenir un soutien psychosocial pour limiter le stress et de prendre des mesures pour limiter autant que possible les changements dans leur routine quotidienne ».
Suzanne King est professeure titulaire au Département de psychiatrie, ainsi que chercheuse principale au Centre de recherche Douglas. Ses travaux actuels portent sur cinq études longitudinales prospectives portant sur des enfants qui ont été exposés au stress maternel in utero à la suite d'une catastrophe naturelle : la tempête de verglas au Québec en 1998, les inondations de l'Iowa en 2008 et les inondations du Queensland en Australie en 2011; les incendies de forêt de 2016 à Fort McMurray ; et les inondations à Houston à la suite de l'ouragan Harvey en 2017. Elle participe également à deux études sur le stress prénatal dans le contexte de la COVID-19 au Canada et en Australie. [email protected] (anglais, français) Isabelle Malhamé, professeure adjointe, Département de médecine, Division de médecine interne
« Bien que la grande majorité des femmes enceintes présentent de légers symptômes de COVID-19, certaines femmes évoluent vers une morbidité sévère. Il ne faut donc pas minimiser les risques maternels liés à la COVID-19 durant la grossesse. Nous avons encore beaucoup à apprendre sur les effets de la COVID-19 sur la mère, le fœtus et l'issue de la grossesse ».
Isabelle Malhamé est professeure adjointe au Département de médecine et médecin au Centre universitaire de santé McGill, où elle fournit des services cliniques spécialisés aux femmes souffrant de troubles médicaux avant, pendant et après la grossesse. Ses recherches portent sur les complications cardiovasculaires graves survenant pendant la grossesse et la période post-partum dans les milieux à ressources diverses. [email protected] (anglais, français) Ashley Wazana, professeur adjoint, Département de psychiatrie
« Le moral d'une mère avant la naissance et les soucis durant la grossesse sont des indicateurs du bien-être mental de l'enfant à long terme. Lorsque vous combinez le stress maternel et l'adversité environnementale de la crise de COVID-19, vous risquez d'aggraver les problèmes de santé mentale des enfants qui naissent dans ce monde post-pandémique. La santé mentale devrait être un élément fondamental de la santé prénatale. Nous devons apprécier l'importance des besoins en matière de santé mentale tout au long de la vie, en commençant par la grossesse ».
Ashley Wazana est professeur adjoint au Département de psychiatrie et clinicien-scientifique à l'Hôpital général juif. Ses recherches examinent comment les génotypes dans les voies de la sérotonine, de la dopamine et des glucocorticoïdes et quelles expériences maternelles précoces interagissent pour modifier la trajectoire de la psychopathologie anxieuse et dépressive des enfants présentant une adversité prénatale. [email protected] (anglais, français)

Maladies infectieuses et virus

Anne Gatignol, professeure titulaire, Département de médecine, Division de médecine expérimentale
« La COVID-19, causée par le SRAS-CoV-2, demeure une pandémie qui continue d'affecter et de tuer des gens dans le monde entier. Les patients sont mieux traités et certains traitements reconvertis sont modérément efficaces contre la COVID-19. L'accent est désormais mis sur la recherche de traitements spécifiques ciblant le virus et de vaccins permettant d'assurer une immunité protectrice ».
Anne Gatignol est professeure titulaire au Département de médecine et membre associé du Département de microbiologie et d’immunologie. Elle enseigne la virologie et la pathogenèse virale, y compris les virus émergents. Ses recherches portent principalement sur les interactions entre les virus et les cellules appliquées au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et au virus Zika. [email protected] (anglais, français) Marina Klein, professeure titulaire, Département de médecine, Division des maladies infectieuses
« Les travailleurs de la santé sont épuisés et le moral est bas, car beaucoup ont été exposés au virus ou sont déjà infectés. Aucun d'entre nous ne souhaite un nouveau confinement sévère, mais nous sommes vraiment dans une situation très précaire en ce moment. Les mesures partielles mises en place depuis septembre dernier ont été comme une lente torture et n'ont pas empêché la transmission communautaire généralisée qui menace maintenant notre système de santé. La solution alternative, comme cela a été démontré en Australie, qui consiste à faire quelque chose de très dur, de très difficile, sera probablement beaucoup plus efficace ».
Marina Klein est professeure titulaire au Département de médecine et directrice de la recherche au sein de la Division des maladies infectieuses et des maladies virales chroniques au Centre universitaire de santé McGill. En tant que titulaire de la chaire de recherche du Canada en études cliniques et épidémiologiques sur les infections virales chroniques dans les populations vulnérables, elle documente l'impact des nouvelles thérapies sur les résultats de santé et utilise les données produites pour plaider en faveur d'un changement de politique. [email protected] (anglais, français) Matthew Oughton, professeur adjoint, Département de médecine, Division des maladies infectieuses
« Comme la majorité de la population reste vraisemblablement sensible au SRAS-CoV-2, l'assouplissement des mesures de prévention mises en place depuis la mi-mars s'accompagne nécessairement d'un certain risque. Ces risques sont gérables, à condition que des tests adéquats et le suivi des contacts continuent à être effectués et doivent être mis en perspective avec les nombreuses activités régulières dont notre population a besoin pour fonctionner efficacement ».
Matthew Oughton est professeur adjoint au Département de médecine et spécialiste des maladies infectieuses et de microbiologie médicale. Il est basé à l'Hôpital général juif, où il supervise les laboratoires de bactériologie et de microbiologie moléculaire. Ses recherches visent à améliorer les tests de diagnostic en milieux clinique à l’aide de techniques moléculaires et ses travaux sur C. difficile, le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (MRSA), la grippe et d'autres agents pathogènes. [email protected] (anglais) Raymond Tellier, professeur agrégé, Département de médecine, Division des maladies infectieuses
« La situation actuelle, où un virus passe d'une autre espèce animale à l'homme, semblable au syndrome respiratoire aigu sévère (SARS), est un épisode classique d'un "virus émergent". Nous devons noter que depuis le SRAS, il y a eu d'autres cas impliquant des coronavirus, comme le MERS au Moyen-Orient, le SADS (une maladie affectant les porcs) en Chine et maintenant le SRAS-CoV-2 qui cause la COVID-19 ».
Raymond Tellier a récemment rejoint l'équipe des maladies infectieuses du Centre universitaire de santé McGill et était auparavant à l'Université de Calgary, où il reste professeur associé au Département de pathologie et de médecine de laboratoire. Il a fait partie de l'équipe de recherche qui a identifié pour la première fois le coronavirus associé au SRAS à Toronto après l'épidémie de 2003, en collaboration avec plusieurs groupes de Toronto, Hamilton et Vancouver. [email protected] (anglais, français) Donald Vinh, professeur agrégé, Département de microbiologie et d'immunologie
« Des recherches récentes montrent que les couvre-feux se sont avérés être parmi les interventions les plus efficaces pour lutter contre le COVID-19, lorsqu'ils sont utilisés avec d'autres mesures de confinement, en raison de la tranche d'âge qu'ils ciblent et du message qu'ils envoient ».
Donald Vinh est professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie et membre associé des Départements de génétique humaine et de médecine expérimentale. Ses recherches se concentrent sur l’identification de défauts génétiques du système immunitaire pouvant expliquer pourquoi certains individus sont sujets aux infections. [email protected] (anglais, français) Brian Ward, professeur titulaire, Département de médecine, Division de la médecine expérimentale
« Depuis les premiers foyers d'éclosion, le Canada, la plupart des pays d'Europe et plusieurs pays d'Asie ont remarquablement bien réussi à contenir le nouveau coronavirus. Le virus circule toujours, mais à un niveau relativement faible et la charge de cas s'est déplacée vers des groupes d'âge plus jeunes. On ne sait pas du tout ce qui se passera à la réouverture des écoles (si les écoles rouvrent) en septembre. Cela étant dit, la situation causée par la pandémie de COVID-19 ne va pas "disparaître" tant que nous n'aurons pas de vaccins efficaces ».
Brian Ward est professeur titulaire au Département de médecine, membre agrégé du Centre pour les interactions hôte-parasite et chercheur principal à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Ses recherches portent sur le développement et l'évaluation de nouveaux vaccins à particules pseudo-virales (comme la grippe, la rougeole, etc.) chez les sujets jeunes et âgés, sur les questions de santé internationale avec un accent particulier sur les facteurs qui influencent la transmission du VIH, sur les interactions virus-nutritionnelles et sur le développement de nouveaux tests de diagnostic pour les maladies parasitaires. [email protected] (anglais, espagnol, français)

Santé mentale

Danilo Bzdok , professeur agrégé, Département de génie biomédical
« Une compréhension approfondie des conséquences de l'isolement social sur la santé mentale et physique sera essentielle dans les années qui suivront la pandémie de COVID-19 ».
Danilo Bzdok est professeur agrégé au Département de génie biomédical. Il est titulaire de la chaire en IA CIFAR-Canada et travaille à l'Institut de recherche Mila. Ses derniers travaux scientifiques explorent les vastes conséquences négatives de l'isolement social sur le bien-être psychologique et la santé physique, y compris la diminution de la durée de vie. [email protected] (allemand, anglais, français, italien) Patricia Dobkin, professeure agrégée, Département de médecine
« La résilience des médecins peut être un antidote à l'épuisement et à la détresse. Elle peut être encouragée par des mesures "ascendantes", comme le fait de permettre aux médecins de trouver un sens à leur travail et de faire preuve de vigilance, et par des approches "descendantes", comme le recours à des directeurs qui apprécient les médecins et leur offrent un soutien (par exemple, l'EPI). La COVID-19 est un défi en raison de son incertitude, de son imprévisibilité et de diverses inconnues. Travailler ensemble, prendre soin de nous-mêmes et garder un espoir réaliste nous aidera tous à traverser cette période de turbulences ».
Patricia Dobkin est psychologue clinicienne et professeure agrégée au Département de médecine. Elle est affiliée aux Programmes de soins holistiques de l'Université McGill, où elle offre aux médecins et aux professionnels de la santé des ateliers et des cours sur la pratique médicale fondée sur la pleine conscience. Ses recherches portent sur le bien-être des médecins et l'amélioration des soins aux patients. [email protected] (anglais, français) Joe Flanders, professeur adjoint, Département de psychologie
« Après un hiver long et difficile, nous commençons enfin à entrevoir un chemin vers la normalité. Cet été devrait être empreint de joie et de gratitude pour beaucoup d'entre nous, alors que les restrictions en matière de santé publique sont levées, que nous reprenons contact avec nos proches et que nous nous adonnons à nouveau à nos activités préférées. Ce ne sera cependant pas facile pour tout le monde ; le changement en soi peut être stressant, même s'il est positif. Certains d'entre nous se sont habitués à un mode de vie plus sûr et plus contraignant et le projet de réouverture peut être accueilli avec une certaine anxiété. En outre, il y a des raisons de penser que la COVID-19 sera présente pendant un certain temps, et nous devons donc nous préparer à d'autres éclosions, à des fermetures ciblées et à des vaccinations de rappel pour les mois et années à venir ».
Joe Flanders est professeur adjoint au Département de psychologie et le fondateur et directeur de la clinique MindSpace, une clinique basée à Montréal qui promeut le bien-être des individus, des organisations et des communautés. Il prodigue des thérapies de type cognitivo-comportementales de même que de l’entraînement en méditation pleine conscience. [email protected] (anglais, français) Reut Gruber, professeure titulaire, Département de psychiatrie
« Pendant la pandémie de COVID-19, il est particulièrement important pour tout le monde d'établir et de suivre de bonnes habitudes de repos afin d'avoir un sommeil sain. Les facteurs de stress qui contribuent à l'insomnie se trouvent amplifiés par la pandémie en raison des changements de mode de vie, et des pensées et sentiments qui font que les gens s'inquiètent ou se sentent anxieux la nuit. Les personnes souffrant d'insomnie peuvent demander l'aide à des psychologues agréés, spécialisés dans les interventions comportementales pour les troubles du sommeil. Il est important de noter que les certifications d'instituts ou d'organisations qui ne font pas partie d'une société professionnelle (comme les "coachs" ou "consultants" en sommeil) ne sont généralement pas réglementées ou autorisées à pratiquer la médecine comportementale du sommeil ».
Reut Gruber est professeure titulaire au Département de psychiatrie et directrice du Laboratoire de l'attention, du comportement et du sommeil au Centre de recherche Douglas. Ses recherches portent sur trois thèmes liés au sommeil pédiatrique : le TDAH, les résultats scolaires et la santé mentale. [email protected] (anglais) Jason Harley, professeur adjoint, Département de chirurgie
« L'anxiété n'est pas la seule émotion qui peut avoir un impact négatif sur la qualité de nos pensées et de notre comportement responsable. Alors que les chiffres continuent de s'améliorer au Québec et ailleurs au Canada, nous devons également être vigilants quant à l'influence que peut avoir le soulagement en dirigeant notre attention et en influençant la façon dont nous donnons un sens aux informations liées à la COVID-19. Comme la plupart des choses, le soulagement est bon dans une certaine mesure, mais trop de soulagement peut entraîner un excès de confiance, une attention sélective aux informations relatives à la pandémie et l'adoption de comportements avant qu'ils ne soient conseillés pour notre sécurité et celle des autres ».
Jason Harley est professeur adjoint au Département de chirurgie, ainsi qu'un membre associé de l'Institut d'éducation en sciences de la santé et scientifique junior à l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill. Iel mène des recherches pour étudier les stratégies d'adaptation utilisées par les travailleurs de la santé pour faire face au stress pendant la pandémie, évaluer leur efficacité et utiliser ces informations pour recommander de nouvelles mesures visant à protéger la santé mentale des professionnels de la santé. En collaboration avec le laboratoire SAILS, iel développe et test également des outils d'éducation sur la santé pour le public, en mettant l'accent sur le rôle de la régulation des émotions dans la promotion de la compréhension du public et des comportements de santé adaptatifs. [email protected] (anglais, français) Ross Otto, professeur adjoint, Département de psychologie
« Si les restrictions actuelles en matière de lutte contre la pandémie sont plutôt strictes et limitent de nombreux types d'activités, nous devons tout de même nous attendre à une variabilité d'une personne à l'autre dans la façon dont nous percevons le risque lié aux activités moins restreintes et, par conséquent, dans la mesure dans laquelle nous nous engageons dans ces activités - par exemple, un voyage international ou une promenade avec un ami ».
Ross Otto est professeur adjoint au Département de psychologie. Il étudie la prise de décision, et plus particulièrement les raisons pour lesquelles nous nous appuyons parfois sur des choix lents, délibératifs et difficiles, alors qu'à d'autres moments nous nous appuyons sur des choix rapides, habituels et réfléchis. [email protected] (anglais) Soham Rej, professeur adjoint, Département de psychiatrie
« Les problèmes liés à la santé mentale touchent plus d'un million d'adultes âgés au Canada et coûtent près de 15 milliards de dollars par an - cette situation a été amplifiée par la pandémie et pourrait continuer à s'aggraver dans le monde post-COVID-19. De nombreuses initiatives, telles qu'un programme de télémédecine à grande échelle basé sur le volontariat lancé par notre équipe, contribueront à résoudre ce problème en pleine expansion ».
Soham Rej est professeur adjoint au Département de psychiatrie et psychiatre gériatrique à l'Hôpital général juif (JGH). Il dirige actuellement une équipe de chercheurs qui gère le vaste programme d'intervention bénévole de télésanté auprès de plus d'un millier de personnes âgées isolées (TIP-OA) à Montréal et examine les essais cliniques sur l'humeur, l'anxiété et les troubles cognitifs en fin de vie au laboratoire Géri-PARTy de l'HGJ et à la Clinique de recherche sur la méditation et la médecine corps-esprit de McGill (MMMM-RC). [email protected] (anglais, français) Brett Thombs, professeur titulaire, Département de psychiatrie
« Personne n'aurait pu imaginer comment la pandémie de COVID-19 affecterait la santé mentale. Notre équipe a passé en revue plus de 40 000 études dans le cadre de notre examen systématique de la santé mentale dans le cadre de COVID-19, qui permet de mieux comprendre dans quelle mesure les gens ont été touchés, qui a été touché et ce qui est arrivé à la santé mentale au cours des différentes périodes de la pandémie ».
Brett Thombs est professeur titulaire au Département de psychiatrie et membre associé des Départements de psychopédagogie et de psychologie du counseling, d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail, de médecine, de psychologie et de l'Unité d'éthique biomédicale. Il mène présentement une étude mondiale à grande échelle sur les impacts de la COVID-19 sur la santé mentale et les efforts d'atténuation comme la distanciation sociale, en particulier sur les personnes souffrant déjà de maladies chroniques, comprenant un essai d'une intervention conçue pour réduire les effets négatifs sur la santé mentale. [email protected] (anglais) Samuel Veissière, professeur adjoint, Département de psychiatrie et co-directeur du programme Culture, esprit et cerveau
« En période de grande incertitude, de catastrophes ou de perturbations de l'ordre social, les gens recherchent souvent des récits simples et des modèles explicatifs pour identifier les responsables. Les théories du complot peuvent devenir virales dans de tels moments car elles sont accrocheuses et intuitives, faciles à retenir et à transmettre. Toutes les théories du complot suivent une recette intuitive similaire, fondée sur la peur de la pollution et le désir de protéger la pureté des victimes présumées. À une époque où la nécessité de travailler ensemble pour construire un monde plus sain n'a jamais été aussi évidente, il est temps de traiter l'internet tel qu'il est : le risque de santé publique et la menace pour la démocratie les plus alarmants que nous ayons jamais connus ».
Samuel Veissière est professeur adjoint au Département de psychiatrie, co-directeur du programme Culture, esprit et cerveau et membre associé du Département d'anthropologie. Anthropologue interdisciplinaire et spécialiste des sciences cognitives, il étudie les dimensions sociales de la connaissance, de la conscience et du bien-être humain par le biais de divers projets, notamment les effets placebo et l'hypnose, l'hypersocialité dans la dépendance aux téléphones intelligents, la polarisation sociale, le genre et la santé mentale, et l'étude théorique de l'évolution culturelle. [email protected] (anglais, français, portugais) Anna Weinberg, professeure agrégée, Département de psychologie
« Le stress est un facteur de risque pour toute une série de problèmes de santé, notamment une augmentation de l'anxiété et de la dépression. La pandémie de COVID-19 comporte de nombreux éléments qui en font un facteur de stress particulièrement puissant, notamment sa nature chronique, sa capacité à éroder les sources de confort, comme le soutien social, et l'incertitude durable qu'elle a injectée dans tant de secteurs de notre vie. Nous constatons déjà une aggravation des symptômes d'anxiété et de dépression dans le monde entier, et ces effets pourraient s'accentuer avec le temps, à mesure que les effets de la pandémie continuent à se faire sentir. Cependant, tout le monde ne vit pas la pandémie de la même façon, et les individus sont plus ou moins sensibles aux effets du stress. Il est essentiel de s'attaquer à la fois à la répartition inégale du stress lié à la pandémie et de promouvoir des stratégies que les individus peuvent utiliser pour se protéger des effets néfastes du stress ».
Anna Weinberg est professeure agrégée au Département de psychologie. Elle est titulaire de la chaire de recherche du Canada en neuroscience clinique. Ses recherches se concentrent sur l'identification des voies biologiques qui donnent lieu à une expérience émotionnelle déséquilibrée. [email protected] (anglais) Robert Whitley, professeur adjoint, Département de psychiatrie
« Les restrictions imposées par la COVID-19 ont entraîné une séparation des personnes, des lieux et des activités sociales qui donnent à notre vie un but et un sens. Cela dit, il est important de noter qu'il y a une différence cruciale entre être seul et être isolé. Pour certains, être seul représente un moment de confort et de réconfort souhaitable. En effet, une telle solitude peut inspirer un renouveau par la réflexion et l'introspection, et peut également donner du temps pour des activités significatives, notamment la méditation, la prière, l'exercice, l'écriture, les arts créatifs et d'autres activités qui peuvent favoriser une santé mentale saine ».
Robert Whitley est professeur adjoint au Département de psychiatrie et chercheur principal du Groupe de recherche et d'intérêt en psychiatrie sociale (SPRING) au Centre de recherche de l'hôpital Douglas. Ses trois principaux intérêts de recherche sont le rétablissement, la stigmatisation et la santé mentale des hommes. Il dirige des projets financés par les Instituts de recherche en santé du Canada, la Commission de la santé mentale du Canada, le Conseil de recherche en sciences humaines et la Fondation Movember. [email protected] (anglais, français)

Sécurité

Parisa Ariya, professeure James McGill, Départements des sciences atmosphériques et océaniques et de chimie
« Nous ne pouvons pas arrêter toutes les transmissions virales, mais nous pouvons mieux les gérer. Les données scientifiques récentes montrent de façon constante que le port du masque facial diminue la transmission de la COVID-19 ».
Parisa Ariya est professeure James McGill, nommée conjointement au Départements des sciences atmosphériques et océaniques et de la chimie. Chef de file mondial dans l'étude de la transmission des bioaérosols, ses recherches explorent les principales questions de recherche fondamentale et appliquée sur les processus chimiques et physiques impliquant les aérosols, y compris les virus transmis par l'air et l'eau, ainsi que les polluants organiques gazeux et les métaux-traces, en rapport avec l'atmosphère terrestre et la santé humaine. [email protected] (anglais, français) Roland Grad, professeur agrégé, Département de médecine de famille
« La pandémie de COVID-19 a perturbé les soins de santé et modifié les priorités. Durant cette période, les soins de santé de première ligne doivent être repensés pour se concentrer sur les interventions qui sont fortement recommandées ».
Roland Grad est professeur agrégé et directeur du programme de clinicien érudit au sein du Département de médecine de famille, ainsi que médecin à l'Hôpital général juif. Ses recherches portent sur l'application des connaissances, l'enseignement médical et le développement professionnel continu, en mettant l'accent sur la manière dont les professionnels de la santé utilisent les informations issues de la recherche. [email protected] (anglais) Leighanne Parkes, professeure adjointe, Département de médecine, Division des maladies infectieuses
« Différents groupes, allant des travailleurs de la santé aux gens ordinaires vivant dans les zones touchées par la COVID-19, nécessitent des stratégies d'atténuation différentes. Lors de la mise en œuvre des stratégies de prévention, de multiples facettes doivent être prises en considération, telles que l'espace physique, les processus administratifs et les comportements humains. Notre dernière ligne de défense est souvent l'équipement de protection comme les masques, les gants et la protection oculaire, mais c'est la ligne de défense la plus "faible". Chaque population ou groupe a besoin d'une approche sur mesure, et d'une approche qui implique spécifiquement les membres du groupe concerné ; une approche propre à eux ».
Leighanne Parkes est professeure adjointe au Département de médecine et spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste à l'Hôpital général juif. Elle collabore actuellement à une initiative de recherche dirigée par l'Université pour tester l'efficacité des médicaments existants contre la COVID-19, dans l'espoir qu'ils puissent améliorer les résultats au fur et à mesure de la mise au point d'un vaccin. [email protected] (anglais) Vincent Poirier, professeur adjoint, Département de médecine d'urgence
« En voyage, la transmission du SRAS-CoV-2 est un risque réel, qui peut être minimisé en combinant plusieurs stratégies d'atténuation. Celles-ci comprennent le port obligatoire d'un masque à bord, la minimisation du temps passé sans masque à manger, l'activation d'un flux d'air plus important pendant le vol, la désinfection fréquente des mains, la désinfection des surfaces à contact élevé, la promotion de la distance lors de l'embarquement et du débarquement et la limitation des mouvements des passagers à bord. La mise en place d'un laissez-passer médical numérique standardisé pour la COVID-19 et un meilleur traçage des contacts peuvent être des facteurs clés pour permettre un retour progressif et sûr à un voyage durable et responsable ».
Vincent Poirier est professeur adjoint au Département de médecine d'urgence et médecin et spécialiste en médecine aéronautique au Centre universitaire de santé McGill. Il est également le co-fondateur et le directeur du cours sur les urgences médicales à bord qui enseigne aux professionnels de la santé comment gérer les urgences médicales en vol. Son expertise est sollicitée par de grandes compagnies aériennes, comme Air Canada et Air Transat, où il agit à titre de consultant médical sur la santé des passagers. [email protected] (anglais, français) Jennifer Ronholm, professeure adjointe, Département des sciences animales et des sciences alimentaires et de chimie agricole
« Les tasses ou contenants réutilisables pourraient présenter un risque pour les travailleurs de la restauration s'ils sont utilisés par une personne atteinte du virus avant d'être confiés aux travailleurs de première ligne. Toutefois, pour mettre le risque en perspective, toute personne qui nettoie les tables d'un même restaurant serait potentiellement exposée au même taux ou à un taux plus élevé (par le biais d'assiettes et de couverts contaminés) si des personnes infectées par le virus y mangeaient. »
Jennifer Ronholm est professeure adjointe conjointement aux Départements des sciences animales et des sciences alimentaires et de chimie agricole. Ses intérêts de recherche portent sur l'utilisation des dernières techniques de séquençage de nouvelle génération pour étudier la manière dont le microbiome des animaux producteurs d'aliments affecte la qualité des aliments, ainsi que la manière dont le microbiome des aliments que nous mangeons affecte la santé humaine. [email protected] (anglais) Avinash Sinha, professeur adjoint, Département d'anesthésie
« Une analyse des données suggère une forte recommandation pour l'utilisation de masques lorsqu'en public et lorsqu'une distanciation physique n'est pas possible ou est imprévisible. Les lieux où le risque est particulièrement élevé sont les transports publics, les lieux de travail et les environnements fermés qui connaissent une augmentation du trafic à mesure que nous assouplissons les restrictions du confinement. Nous devons continuer à mettre l'accent sur l'attitude "Je te protège, tu me protèges, ensemble nous protégeons la société", qui se traduit par des pratiques personnelles telles que le lavage des mains et une bonne hygiène, le fait de rester chez soi lorsque c'est possible, l'isolement en cas de maladie, la sensibilisation générale aux précautions à prendre en cas de contact, en particulier avec des personnes ou des groupes vulnérables, et la pratique de la distanciation physique et des barrières physiques telles que les masques ».
Avinash Sinha est professeur adjoint au Département d'anesthésie et anesthésiste au Centre universitaire de santé de McGill. Il fait partie d'une équipe d'experts médicaux montréalais qui s'est associée à AON3D, une société d'impression 3D basée à Montréal, pour concevoir et distribuer des masques de protection faciale destinés à protéger les travailleurs de la santé travaillant avec des patients infectés par la COVID-19. [email protected] (anglais, français) Guylène Thériault, chargée d'enseignement, Département de médecine de famille
« Cette pandémie nous donne un recul nécessaire. Nous devons recentrer nos activités en médecine sur des actions qui apportent de la valeur à nos patients, des actions (tests, traitements, etc.) qui ont un réel potentiel pour influencer positivement leur qualité de vie. Nous devons mettre un terme à de nombreux tests et traitements qui n'ont aucune valeur et nous devons développer l'humilité nécessaire pour partager les décisions par le biais de conversations où nous échangeons les informations les plus précises possibles ».
Guylène Thériault est chargée d'enseignement au Département de médecine familiale et directrice du volet Rôle du médecin au Campus Outaouais de la Faculté de médecine et des sciences de la santé. Médecin de famille avec plus de deux décennies d'expérience, son expertise a été sollicitée par la Direction de la santé publique de l'Outaouais, le CISSS de l'Outaouais et le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs en tant que codirectrice des soins primaires de la campagne Choisir avec soin. [email protected] (français) Scott Weichenthal, professeur agrégé, Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail
« L'importance de la transmission par voie aérienne est désormais reconnue en ce qui à trait à la COVID-19. Ceci est particulièrement important pour les environnements intérieurs, comme les écoles et les lieux de travail, car les aérosols contenant du matériel infectieux peuvent poser un sérieux problème si la ventilation et la filtration intérieures ne sont pas suffisantes. Les écoles et les lieux de travail devraient mettre en place des mesures pour améliorer la qualité de l'air intérieur afin de minimiser le risque d'infection de la COVID-19. De telles mesures auront également des effets bénéfiques durables sur la santé après la pandémie ».
Scott Weichenthal est professeur agrégé au Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail. Son programme de recherche se consacre à l'identification et à l'évaluation des facteurs de risque environnementaux pour les maladies chroniques telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires. [email protected] (anglais) Michael Wiseman, professeur agrégé, Faculté de médecine dentaire, Division de la médecine dentaire communautaire et de la santé publique dentaire
« Les dentistes continuent d'être des leaders en matière de contrôle des infections. Les dentistes ont été là pour le public tout au long de la pandémie, alors que les zones passent du rouge au vert, espérons-le, dans un avenir proche. Nos cabinets sont restés ouverts pour traiter nos patients car nous avons une confiance totale dans notre capacité à fournir des traitements dans un environnement sûr et rassurant ».
Michael Wiseman est professeur agrégé à la Faculté de médecine dentaire et dentiste à Côte St-Luc. En 2015, il a participé en tant que représentant de Montréal au lancement du programme de santé bucco-dentaire Alpha Omega-Henry Schein Cares Holocaust Survivors, une initiative pilote visant à offrir des soins de santé bucco-dentaire gratuits aux survivants de l'Holocauste. [email protected] (anglais)

Système immunitaire

Gerald Batist, professeur titulaire, Département d'oncologie Gerald Bronfman
« Afin de gérer le raz de marée de patients atteints de cancer dont la prise en charge a été repoussée ou insuffisante durant la pandémie de COVID-19, nous dépendrons de la recherche et de l'innovation ; de la même manière que nous avons trouvé notre chemin à travers la pandémie ».
Gerald Batist est professeur titulaire au Département d'oncologie Gerald Bronfman et directeur du Centre de recherche translationnelle sur le cancer de McGill et du Centre du cancer Segal à l'Hôpital général juif. Ses programmes de recherche portent sur les nouvelles thérapies, et il a contribué de manière significative au développement de nouveaux traitements contre le cancer. [email protected] (anglais, français) Judith Mandl, professeure adjointe, Département de physiologie
« Les espèces de chauves-souris ont été impliquées comme hôtes réservoirs de nombreux virus zoonotiques, notamment Ebola, Marburg, Hendra, Nipah, la rage et les coronavirus. Les réponses immunitaires des chauves-souris à ces virus entraînent des résultats d'infection très différents de ceux des humains (par exemple, aucun signe clinique évident d'infection chez les chauves-souris par opposition à une létalité parfois très élevée chez les humains, selon le virus en question). Comprendre comment et pourquoi la réponse immunitaire diffère des animaux aux humains pourrait nous fournir de meilleurs outils pour prévenir les maladies chez l'humain lorsqu'un nouveau virus passe de son hôte animal ».
Judith Mandl est professeure adjointe au Département de physiologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en dynamique des cellules immunitaires. Ses recherches ont apporté d'importantes contributions au domaine de la pathogenèse du VIH, en démontrant l'absence de production continue d'interféron de type I chez un hôte naturel du VIS et son impact sur les réponses adaptatives ultérieures. [email protected] (anglais) Giorgia Sulis, boursière postdoctorale, Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail
« L'abus d'antibiotiques était déjà un problème important avant la crise de COVID-19, dans tous les pays et à tous les niveaux de soins. Cependant, dans les pays à revenu faible et intermédiaire, la pandémie exacerbe encore ce problème alarmant, contribuant à alimenter la pandémie parallèle de résistance aux antibiotiques ».
Giorgia Sulis est boursière postdoctorale au Département d'épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail. Ses intérêts de recherche englobent divers domaines de la santé mondiale, et principalement la tuberculose, l'utilisation des antibiotiques et les vaccins, avec un accent particulier sur les pays à revenu faible et moyen. [email protected] (anglais, italien) Marc Tewfik, professeur agrégé, Département d’otorhinolaryngologie – chirurgie cervico-faciale
« La COVID-19 a permis de sensibiliser le public à l'importance de l'odorat : les personnes atteintes qui perdent leur odorat réalisent rapidement qu'il s'agit d'un élément clé de bon nombre de nos plaisirs quotidiens, tels que la dégustation de bons aliments. Mais surtout, il s'agit d'un mécanisme important pour nous mettre à l'abri du danger ».
Marc Tewfik est professeur agrégé au Département d’otorhinolaryngologie – chirurgie cervico-faciale et directeur du programme de recherche avancée en rhinologie et en endoscopie crânienne. Ses recherches portent sur le rôle de l'immunité nasale et son interaction avec les virus et les bactéries dans les sinus sains et chroniquement malades, sur la formation à la simulation chirurgicale pour la chirurgie endoscopique des sinus pour tous les niveaux d'apprenants, ainsi que sur la réparation des grands défauts chirurgicaux du nez. [email protected] (anglais, français)

Télémédecine et santé mobile

Sara Ahmed, professeure titulaire, École de physiothérapie et d'ergothérapie
« Au cœur des soins centrés sur le patient se trouve la capacité d'adapter les soins en fonction de l'état de santé d'une personne et de ses circonstances et préférences personnelles - y compris pendant la pandémie. Il y aura des leçons à tirer sur les pratiques à maintenir, mais nous devons également examiner les disparités dans l'accès aux soins et pourquoi, pour certains patients, la télésanté, par exemple, ne peut pas être offerte ou n'est pas accessible ».
Sara Ahmed est professeure titulaire à l'École d'ergothérapie et de physiothérapie. Elle mène des recherches visant à améliorer les résultats pour la santé des personnes atteintes de maladies chroniques en s'attaquant aux défis que représente l'utilisation des résultats rapportés par les patients (comme la qualité de vie liée à la santé et l'auto-efficacité) dans les programmes de gestion des maladies chroniques, et l'utilisation d'approches psychométriques avancées pour améliorer la précision et l'efficacité des évaluations des résultats. [email protected] (anglais) Antonia Arnaert, professeure agrégée, École des sciences infirmières Ingram
« En réponse à la COVID-19, les cliniciens et les systèmes de santé du monde entier ont dû adopter les soins de santé à distance et virtuels. Lorsque la pandémie se sera calmée, il faut espérer que ces mesures seront encore envisagées pour rendre les services sanitaires et sociaux plus accessibles ».
Antonia Arnaert est professeure agrégée à l'École des sciences infirmières Ingram. Ses recherches sont axées sur la mise en œuvre et l'intégration de solutions de santé numériques durables (notamment les technologies de l'information sur la santé, la santé mobile, la médecine personnalisée, la télémédecine et les dispositifs de santé portables) afin d'améliorer l'efficacité de la prestation des soins de santé et de fournir des soins personnalisés à diverses populations de patients. [email protected] (anglais) Marie-Hélène Boudrias, professeure agrégée, École de physiothérapie et d’ergothérapie
« Bien que la réadaptation soit efficace pour rétablir les fonctions, de nombreuses personnes âgées, notamment celles qui ont survécu à un accident vasculaire cérébral, ne bénéficient plus de services de réadaptation adéquats en raison de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement. Pour surmonter ce problème, nous utilisons la téléréhabilitation pour offrir des séances de thérapie à domicile personnalisées et adaptées tout en respectant les directives de distanciation physique ».
Marie-Hélène Boudrias est professeure agrégée à l'École de physiothérapie et d'ergothérapie et chercheuse au site de recherche de l'Hôpital juif de réadaptation du Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Grand Montréal et du CISSS-Laval, où elle supervise le laboratoire de recherche en réadaptation à l’aide de la neuroimagerie (BRAIN). Ses recherches portent sur la quantification des réseaux cérébraux et l'identification des biomarqueurs du vieillissement et de la récupération motrice lors d'un accident vasculaire cérébral, en utilisant les dernières avancées en matière de neuroimagerie et de techniques neurophysiologiques et en concevant des interventions spécifiques à un problème pour maintenir et améliorer la fonction motrice. [email protected] (anglais, français) Bertrand Lebouché, professeur agrégé, Département de médecine de famille
« L'étude de la technologie de santé mobile pour le suivi à distance des patients atteints de la COVID-19 à domicile est importante pour les relier aux soins, pour protéger les prestataires de soins et pour faire participer les patients à la recherche sur la COVID-19 ».
Bertrand Lebouché est professeur agrégé au Département de médecine de famille et chercheur au sein du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Depuis 2019, celui-ci travaille sur l'adaptation d'une application pour téléphone intelligent (Opal) conçue par et pour les patients, utilisée au Centre du cancer des Cèdres du CUSM, pour les soins du VIH. Il s'est depuis joint aux créateurs d'Opal pour créer une nouvelle application qui pourrait fournir des ressources aux patients atteints de la COVID-19 qui s'isolent à la maison.
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