Jusqu’à récemment, l’évolution de l’Univers était régie par la seule théorie du Big Bang qui prévoit une décélération de la vitesse de l’expansion de l’Univers.
Cette expansion, développée avec la théorie de la relativité, se situe à une échelle proche de l’infiniment grand et n’est visible ni à l’échelle du système solaire ni à celle de la voie lactée. En 1998, une étude internationale menée par les équipes des Professeurs Saul Perlmutter et Adam Riess a porté sur l’histoire de l’expansion de l’Univers observée sur plusieurs milliards d’années et a montré que cette expansion, au lieu de décélérer, s’accélérait depuis quelques milliards d’années.
Une des interprétations pour expliquer cette accélération fait intervenir une forme d’énergie inconnue et hypothétique mais utilisée dans les calculs astronomiques appelée énergie noire ou énergie sombre. Selon l’approche retenue pour expliquer l’énergie noire l’avenir de l’Univers se traduit soit par une expansion continue, soit par contraction régulière.
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Les calculs qui ont menés à définir l’accélération de l’expansion de l’Univers comportent une erreur déjà repérée par le passé mais qui n’a pas disparu.
Le Professeur Reiss pense qu’un phénomène inconnu pourrait être à l’origine de cette erreur, qui se traduit par un écart lorsque sont comparés les résultats de différentes mesures permettant de calculer l’accélération, et pourrait mener à une nouvelle découverte majeure en physique.
L’écart constaté concerne la mesure de l’expansion réalisée par son équipe avec celle de la constante de Hubble mesurée par d’autre équipes, la constante de Hubble étant l’unité de mesure qui permet de calculer l’expansion de l’univers. La comparaison de résultats différents montre qu’une incohérence est très probable et que cette incohérence serait due à un phénomène inconnu jusqu’à présent.
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