Il était que l’Espace devienne une priorité pour l’Europe et de ne pas laisser les rênes à la NSA et aux Chinois, hier, l’ESA a annoncé mercredi 23 novembre un budget de près de 17 milliards d’euros pour les trois prochaines années, en nette hausse, mais en deçà des 18,5 milliards demandés par son directeur général.
Après des négociations compliquées, les 22 États membres, rassemblés pendant deux jours à Paris, ont décidé d’une enveloppe de 16,9 milliards d’euros, en hausse de 17% par rapport aux trois dernières années.
La France, par son ministre de l’Économie Bruno Le Maire, a déclaré son immense satisfaction, estimant que le budget allait “au-delà des attentes”. Paris a abondé à hauteur de 3,25 milliards d’euros, les contributions des autres pays n’étant pas connues dans l’immédiat.
“Étant donné le niveau de l’inflation, je suis très impressionné par ce résultat”, a pour sa part affirmé le patron de l’ESA, Josef Aschbacher, jugeant que le budget voté était “nécessaire pour ne pas rater le train” face à la féroce concurrence américaine et chinoise notamment.
Cette enveloppe financière est destinée à financer les programmes d’exploration spatiale (2,7 milliards d’euros), d’observation de la Terre, particulièrement pour mesurer et surveiller le changement climatique (2,7 milliards) ou encore les lanceurs spatiaux, notamment les évolutions des fusées Ariane 6 et de Vega-C (2,8 milliards d’euros).
Comment here