© AFP – Ina FASSBENDER
“Ce n’est pas vraiment une surprise, on est inquiets”, réagit à ces projections pour LCI Jean-Rémi Girard, président du Snalc (Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur). “Dans l’Éducation, l’effet de la multiplication des cas et cas contacts sera très rapide, et s’il y en a beaucoup, ça va tout de suite poser problème, car on n’a pas les remplaçants”, poursuit-il, évoquant une situation “pas simple en termes de scolarité” pour les élèves non plus, avec un “risque accru de fermetures de classes”. D’autant que dans l’Éducation nationale, “on parle souvent d’effet domino” rappelle-t-il, “un grand nombre d’enseignants ayant eux-mêmes des enfants à garder en cas de fermeture, ce qui les empêche de faire cours”.
“Si la société se retrouvait bloquée au mois de janvier, ça serait très problématique”, insiste Jean-Rémi Girard, évoquant certaines échéances de taille comme le Bac pour les lycéens et appelant “à reposer les choses à plat” concernant la gestion des cas positifs et cas contacts.
Arnaud Fontanet souligne , qu’en effet, “il y aura des ajustements à faire” et ils devront prendre compte “la sévérité des formes cliniques, mais aussi l’utilisation des tests, qui vous permettent de dire à des moments stratégiques si vous êtes toujours contagieux ou pas”. Autrement dit, certains professionnels concernés dans des secteurs essentiels comme l’éducation ou la santé, pourraient possiblement écourter leur isolement s’ils ne sont plus contagieux.
Il est important de constater que, pour l’heure, le gouvernement n’entend pas prendre de mesures supplémentaires concernant l’école et notamment reporter la rentrée scolaire, comme l’a encore rappelé le ministre de l’Éducation nationale ce mercredi sur LCI, accusant certains “de confondre l’école et la crèche” ça promet pour la rentrée scolaire , debut Janvier 2022
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