Les bonnes nouvelles du jour malgré le coronavirus

Voici nos informations de ce mardi 13 avril pour retrouver le moral malgré le confinement et  l’épidémie de Covid-19 .
 

Les bébés câlins font des adultes plus emphatiques

Encore un pouvoir insoupçonné des câlins. Des scientifiques israéliens ont étudié des bébés accompagnés de leurs mères pendant vingt ans jusqu’à l’âge adulte. Le résultat est sans appel : les petits qui ont bénéficié dans la prime enfance de câlins peau contre peau (qu’on appelle aussi « méthode kangourou »), deviennent des adultes plus empathiques.

Révélée dans la revue scientifique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), cette étude concerne une centaine de personnes dont on a remarqué un développement plus important à l’âge adulte de ce qu’on appelle le « cerveau social ». Deux zones du cerveau sont plus actives après l’exposition de l’individu à une situation nécessitant sa réaction émotionnelle : l’amygdale et l’insula. Elles permettent de montrer comment l’individu réagit à des émotions spécifiques (par exemple, la peur pour l’amygdale ou le dégoût pour l’insula). Tout au long de leur vie, ces enfants devenus adolescents puis adultes, qui ont reçu ce rapport « privilégié » mère-enfant, sont plus sensibles aux émotions des personnes qui les entourent.

 

Des chercheurs découvrent un potentiel médicament contre le cancer du cerveau

 

 

Ce sont des résultats plus qu’encourageants. Des médecins de l’Institut de recherche sur le cancer et de l’hôpital Royal Marsden de Londres pourraient avoir trouvé un nouveau traitement contre le cancer du cerveau, rapporte The Guardian.

Dans le cadre d’une étude, ils ont associé l’anticorps atezolizumab, utilisé dans le traitement par immunothérapie, à l’ipatasertib. Deux personnes atteintes d’un cancer avancé du cerveau ont bien répondu à cette combinaison expérimentale de médicaments de chimio et d’immunothérapie. Dans un cas, la tumeur potentiellement mortelle semble même avoir disparu. 

Si les médecins ont rappelé qu’il s’agissait d’un stade encore très précoce de recherches, ils ont toutefois affirmé qu’il était inhabituel d’obtenir une si bonne réponse chez des patients dans ce type d’essai. « Nous pensons que nos résultats ouvrent la voie à un futur développement de ce qui pourrait devenir une option thérapeutique révolutionnaire pour certains patients atteints de glioblastomes agressifs », ont-ils souligné.

 

Le premier « vacci-drive » de France ouvre dans l’Hérault

 

 

Le premier vaccidrive de France ouvre ce mardi matin à Saint-Jean-de-Vedas • © O.Boisson FTV

 

C’est une première en France. La ville de Saint-Jean-de-Védas, dans l’Hérault, va accueillir dès aujourd’hui un « vacci-drive », afin d’intensifier la lutte contre le coronavirus. Ce dispositif, permettant de se faire vacciner sans quitter sa voiture, sera mis en place sur le parking de la clinique Saint-Jean – Sud de France, qui accueille déjà un centre de vaccination « classique ». Il a été validé par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie et par la préfecture de l’Hérault.

Concrètement, les personnes désirant recevoir une injection de cette façon devront d’abord prendre rendez-vous via la plate-forme médicale Doctolib. Une fois sur place, ils auront droit à une consultation pré-vaccinale, orchestrée par un médecin, deux infirmières et une secrétaire. Toujours sans quitter leur véhicule, ils recevront leur vaccin, et continueront leur route à l’issue des 15 minutes de surveillance obligatoire.

 La Gironde va expérimenter un « revenu de base » pour les 18-29 ans

 

Le Département (PS) de la Gironde a voté ce lundi 12 avril la mise en place d’une « forme de revenu de base » avec un dispositif destiné aux jeunes, dont les étudiants, âgés de 18 à 29 ans, en précarité à cause de la crise sanitaire.

Ce dispositif original, baptisé Cap’J Crise, qui sera expérimenté à partir de mai, concerne de 300 à 500 jeunes sélectionnés par les structures traditionnelles (réseaux de santé, action sociale, etc.). Une aide leur sera versée, pour une durée allant de trois à 12 mois maximum, d’un montant de 3 000 €  au total. Les jeunes seront suivis par un référent.

« Il s’agit de répondre à l’urgence face à la précarité des jeunes qui s’est accentuée, en Gironde comme en France », a expliqué devant la presse le président PS du Département Jean-Luc Gleyze, qui milite depuis longtemps pour l’instauration d’un revenu de base universel.

De nouveaux traitements pour les cas les plus graves

 

 

Nous savons déjà que le covid-19 est bien plus qu’une simple pneumonie.

On en sait beaucoup plus sur la maladie et, bien que nous ne disposions pas actuellement d’un antiviral spécifique qui inhibe le virus, il existe des combinaisons de traitements qui améliorent considérablement le pronostic et réduisent la mortalité dans les cas les plus graves.

Les antiviraux, les anti-inflammatoires, les anticoagulants, les corticostéroïdes, les inhibiteurs de tempêtes de cytokines et les anticorps monoclonaux en sont quelques exemples.

Plus de 400 essais cliniques sont en cours, au cours desquels différents traitements et combinaisons sont testés.

Par exemple, selon l’essai clinique international Recovery, la combinaison du tocilizumab (un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur de l’interleukine-6, approuvé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde) et de la dexaméthasone (un puissant glucocorticoïde synthétique qui agit comme anti-inflammatoire et immunosuppresseur), peut réduire de près de moitié les décès chez les patients les plus graves atteints de COVID-19.

D’autre part, le traitement préventif avec des anticoagulants chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19 est associé à une réduction de 30 % de la mortalité à 30 jours et à l’absence d’effets indésirables des saignements.

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Les bonnes nouvelles du jour malgré le coronavirus

Voici nos informations de ce mardi 13 avril pour retrouver le moral malgré le confinement et  l’épidémie de Covid-19 .
 

Les bébés câlins font des adultes plus emphatiques

Encore un pouvoir insoupçonné des câlins. Des scientifiques israéliens ont étudié des bébés accompagnés de leurs mères pendant vingt ans jusqu’à l’âge adulte. Le résultat est sans appel : les petits qui ont bénéficié dans la prime enfance de câlins peau contre peau (qu’on appelle aussi « méthode kangourou »), deviennent des adultes plus empathiques.

Révélée dans la revue scientifique PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences), cette étude concerne une centaine de personnes dont on a remarqué un développement plus important à l’âge adulte de ce qu’on appelle le « cerveau social ». Deux zones du cerveau sont plus actives après l’exposition de l’individu à une situation nécessitant sa réaction émotionnelle : l’amygdale et l’insula. Elles permettent de montrer comment l’individu réagit à des émotions spécifiques (par exemple, la peur pour l’amygdale ou le dégoût pour l’insula). Tout au long de leur vie, ces enfants devenus adolescents puis adultes, qui ont reçu ce rapport « privilégié » mère-enfant, sont plus sensibles aux émotions des personnes qui les entourent.

 

Des chercheurs découvrent un potentiel médicament contre le cancer du cerveau

 

 

Ce sont des résultats plus qu’encourageants. Des médecins de l’Institut de recherche sur le cancer et de l’hôpital Royal Marsden de Londres pourraient avoir trouvé un nouveau traitement contre le cancer du cerveau, rapporte The Guardian.

Dans le cadre d’une étude, ils ont associé l’anticorps atezolizumab, utilisé dans le traitement par immunothérapie, à l’ipatasertib. Deux personnes atteintes d’un cancer avancé du cerveau ont bien répondu à cette combinaison expérimentale de médicaments de chimio et d’immunothérapie. Dans un cas, la tumeur potentiellement mortelle semble même avoir disparu. 

Si les médecins ont rappelé qu’il s’agissait d’un stade encore très précoce de recherches, ils ont toutefois affirmé qu’il était inhabituel d’obtenir une si bonne réponse chez des patients dans ce type d’essai. « Nous pensons que nos résultats ouvrent la voie à un futur développement de ce qui pourrait devenir une option thérapeutique révolutionnaire pour certains patients atteints de glioblastomes agressifs », ont-ils souligné.

 

Le premier « vacci-drive » de France ouvre dans l’Hérault

 

 

Le premier vaccidrive de France ouvre ce mardi matin à Saint-Jean-de-Vedas • © O.Boisson FTV

 

C’est une première en France. La ville de Saint-Jean-de-Védas, dans l’Hérault, va accueillir dès aujourd’hui un « vacci-drive », afin d’intensifier la lutte contre le coronavirus. Ce dispositif, permettant de se faire vacciner sans quitter sa voiture, sera mis en place sur le parking de la clinique Saint-Jean - Sud de France, qui accueille déjà un centre de vaccination « classique ». Il a été validé par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie et par la préfecture de l’Hérault.

Concrètement, les personnes désirant recevoir une injection de cette façon devront d’abord prendre rendez-vous via la plate-forme médicale Doctolib. Une fois sur place, ils auront droit à une consultation pré-vaccinale, orchestrée par un médecin, deux infirmières et une secrétaire. Toujours sans quitter leur véhicule, ils recevront leur vaccin, et continueront leur route à l’issue des 15 minutes de surveillance obligatoire.

 La Gironde va expérimenter un « revenu de base » pour les 18-29 ans

 

Le Département (PS) de la Gironde a voté ce lundi 12 avril la mise en place d’une « forme de revenu de base » avec un dispositif destiné aux jeunes, dont les étudiants, âgés de 18 à 29 ans, en précarité à cause de la crise sanitaire.

Ce dispositif original, baptisé Cap’J Crise, qui sera expérimenté à partir de mai, concerne de 300 à 500 jeunes sélectionnés par les structures traditionnelles (réseaux de santé, action sociale, etc.). Une aide leur sera versée, pour une durée allant de trois à 12 mois maximum, d’un montant de 3 000 €  au total. Les jeunes seront suivis par un référent.

« Il s’agit de répondre à l’urgence face à la précarité des jeunes qui s’est accentuée, en Gironde comme en France », a expliqué devant la presse le président PS du Département Jean-Luc Gleyze, qui milite depuis longtemps pour l’instauration d’un revenu de base universel.

De nouveaux traitements pour les cas les plus graves

 

 

Nous savons déjà que le covid-19 est bien plus qu'une simple pneumonie.

On en sait beaucoup plus sur la maladie et, bien que nous ne disposions pas actuellement d'un antiviral spécifique qui inhibe le virus, il existe des combinaisons de traitements qui améliorent considérablement le pronostic et réduisent la mortalité dans les cas les plus graves.

Les antiviraux, les anti-inflammatoires, les anticoagulants, les corticostéroïdes, les inhibiteurs de tempêtes de cytokines et les anticorps monoclonaux en sont quelques exemples.

Plus de 400 essais cliniques sont en cours, au cours desquels différents traitements et combinaisons sont testés.

Par exemple, selon l'essai clinique international Recovery, la combinaison du tocilizumab (un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur de l'interleukine-6, approuvé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde) et de la dexaméthasone (un puissant glucocorticoïde synthétique qui agit comme anti-inflammatoire et immunosuppresseur), peut réduire de près de moitié les décès chez les patients les plus graves atteints de COVID-19.

D'autre part, le traitement préventif avec des anticoagulants chez les patients hospitalisés atteints de COVID-19 est associé à une réduction de 30 % de la mortalité à 30 jours et à l'absence d'effets indésirables des saignements.

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