Shangai en Chine

 

En 1968, dans son ouvrage « La bombe P », le démographe Paul R. Ehrlich alertait sur le risque de famine massive dans les années 1980 en raison de l’augmentation constante de la population mondiale. Ce scénario ne s’est jamais produit car après un pic de croissance à 2,05% dans les années 1965-1970, l’augmentation de la population a commencé à diminuer pour atteindre une moyenne de 1,1% de nos jours.

Cette évolution correspond toutefois à une population mondiale de 9,7 milliards en 2050 et 11 milliards à la fin du siècle selon l’ONU mais une autre projection de l’Institute for Health Metrics and Evaluation de l’université de Washington estime que la population mondiale ne dépassera pas 8,8 milliards en 2100.

Sur le long terme, les prévisions de population restent aléatoires car elles dépendent de nombreux paramètres inconnus, tels que les avancées médicales, l’évolution des comportements individuels pour la fécondité notamment ou les flux migratoires.

Des phénomènes ponctuels, tels que la pandémie de Covid-19, ont un impact à la baisse sur la fécondité, avec une baisse de 20% en Espagne par exemple, sans qu’il soit possible de savoir si un rattrapage sera opéré ou pas.

D’autres évolutions de la société, telles que la sédentarité et l’obésité, viennent contrebalancer les effets de l’augmentation de la durée de vie sur l’augmentation de la population. L’ONU préfère ainsi prévoir plusieurs scénarios, le scénario le moins favorable prévoyant actuellement une augmentation de la population jusqu’8,9 milliards en 2050 pour redescendre à 7,3 milliards en 2100.

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/population-mondiale-jusquou-va-grimper-population-mondiale-39860/

L’évolution des grandes métropoles entre 1970 et 2018 est représentatif des différents paramètres qui influent sur l’augmentation des populations, notamment la diminution du taux de mortalité grâce notamment à l’amélioration de l’hygiène, aux progrès de la médecine, l’augmentation de l’espérance de vie ou l’évolution du taux de fécondité.

Sur les 10 métropoles les plus peuplées en 1970, seules 4 métropoles sont encore présentes dans le top 10 en 2018. En 1970, les métropoles sont :

Tokyo Skytree

Tokyo

  1. Tokyo avec environ 23 millions d’habitants

  2. New-York environ 19 millions d’habitants, et en 11ème position en 2018

  3. Osaka-Kyoto-Kobé environ 15 millions d’habitants

  4. Mexico environ 8,8 millions d’habitants

  5. Los Angeles environ 8,3 millions d’habitants, et en 23ème position en 2018

  6. Paris environ 8,2 millions d’habitants, et en 28ème position en 2018

  7. Buenos Aires environ 8,1 millions d’habitants, et en 13ème position en 2018

  8. Sao Paulo environ 7,6 millions d’habitants

  9. Londres environ 7,5 millions d’habitants, et en 37ème position en 2018

  10. Moscou environ 7,1 millions d’habitants, et en 24ème position en 2018

 

En 2018, Tokyo conserve sa 1ère place :

  1. Tokyo avec environ 37 millions d’habitants

  2. New Delhi environ 28 millions d’habitants

  3. Shanghai environ 25 millions d’habitants

  4. Sao Paulo environ 21,6 millions d’habitants

  5. Mexico environ 21,5 millions d’habitants

  6. Le Caire environ 20 millions d’habitants

  7. Bombay environ 19,9 millions d’habitants

  8. Pékin environ 19,6 millions d’habitants

  9. Dacca environ 19,5 millions d’habitants

  10. Osaka-Kyoto-Kobé environ 19,2 millions d’habitants

https://atlasocio.com/classements/demographie/urbanisation/classement-agglomerations-les-plus-peuplees-monde.php

Share on
Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

700-07760424© SiephotoModel Release: NoProperty Release: NoYan'an Road with People's Square in the background at Night, Shanghai, China

Les 10 métropoles les plus peuplées

Shangai en Chine

 

En 1968, dans son ouvrage « La bombe P », le démographe Paul R. Ehrlich alertait sur le risque de famine massive dans les années 1980 en raison de l’augmentation constante de la population mondiale. Ce scénario ne s’est jamais produit car après un pic de croissance à 2,05% dans les années 1965-1970, l’augmentation de la population a commencé à diminuer pour atteindre une moyenne de 1,1% de nos jours.

Cette évolution correspond toutefois à une population mondiale de 9,7 milliards en 2050 et 11 milliards à la fin du siècle selon l’ONU mais une autre projection de l’Institute for Health Metrics and Evaluation de l’université de Washington estime que la population mondiale ne dépassera pas 8,8 milliards en 2100.

Sur le long terme, les prévisions de population restent aléatoires car elles dépendent de nombreux paramètres inconnus, tels que les avancées médicales, l’évolution des comportements individuels pour la fécondité notamment ou les flux migratoires.

Des phénomènes ponctuels, tels que la pandémie de Covid-19, ont un impact à la baisse sur la fécondité, avec une baisse de 20% en Espagne par exemple, sans qu’il soit possible de savoir si un rattrapage sera opéré ou pas.

D’autres évolutions de la société, telles que la sédentarité et l'obésité, viennent contrebalancer les effets de l’augmentation de la durée de vie sur l’augmentation de la population. L’ONU préfère ainsi prévoir plusieurs scénarios, le scénario le moins favorable prévoyant actuellement une augmentation de la population jusqu’8,9 milliards en 2050 pour redescendre à 7,3 milliards en 2100.

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/population-mondiale-jusquou-va-grimper-population-mondiale-39860/

L’évolution des grandes métropoles entre 1970 et 2018 est représentatif des différents paramètres qui influent sur l’augmentation des populations, notamment la diminution du taux de mortalité grâce notamment à l’amélioration de l’hygiène, aux progrès de la médecine, l’augmentation de l’espérance de vie ou l’évolution du taux de fécondité.

Sur les 10 métropoles les plus peuplées en 1970, seules 4 métropoles sont encore présentes dans le top 10 en 2018. En 1970, les métropoles sont :

Tokyo Skytree

Tokyo

  1. Tokyo avec environ 23 millions d’habitants

  2. New-York environ 19 millions d’habitants, et en 11ème position en 2018

  3. Osaka-Kyoto-Kobé environ 15 millions d’habitants

  4. Mexico environ 8,8 millions d’habitants

  5. Los Angeles environ 8,3 millions d’habitants, et en 23ème position en 2018

  6. Paris environ 8,2 millions d’habitants, et en 28ème position en 2018

  7. Buenos Aires environ 8,1 millions d’habitants, et en 13ème position en 2018

  8. Sao Paulo environ 7,6 millions d’habitants

  9. Londres environ 7,5 millions d’habitants, et en 37ème position en 2018

  10. Moscou environ 7,1 millions d’habitants, et en 24ème position en 2018

 

En 2018, Tokyo conserve sa 1ère place :

  1. Tokyo avec environ 37 millions d’habitants

  2. New Delhi environ 28 millions d’habitants

  3. Shanghai environ 25 millions d’habitants

  4. Sao Paulo environ 21,6 millions d’habitants

  5. Mexico environ 21,5 millions d’habitants

  6. Le Caire environ 20 millions d’habitants

  7. Bombay environ 19,9 millions d’habitants

  8. Pékin environ 19,6 millions d’habitants

  9. Dacca environ 19,5 millions d’habitants

  10. Osaka-Kyoto-Kobé environ 19,2 millions d’habitants

https://atlasocio.com/classements/demographie/urbanisation/classement-agglomerations-les-plus-peuplees-monde.php

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *