La maladie, Monkeypox ressemble à celui de la variole sur le plan clinique, mais c’est un poxvirus différent. La variole dite “du singe” est plus bénigne, associée à des ganglions (il n’y a pas de ganglions dans la variole), les cicatrices sont moins graves. La variole simienne ressemble aussi beaucoup à la varicelle qui est plus contagieuse.

Il y a, au 9 août, 2 601 cas confirmés ont été recensés en France. Les cas résidaient le plus fréquemment en Ile-de-France (885 cas soit 47 % des cas dont la région de résidence est connue), en Occitanie (230 cas, soit 12 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (192 cas, soit 10 %).

Carte des cas confirmés de variole du singe (n=1 892), par région de résidence, France, mai-août 2022 (données au 09/08/2022) © Santé Publique France

► La majorité des cas contrôlés sont des hommes, les cas adultes ont un âge médian de 36 ans ; 25% des cas adultes ont moins de 30 ans et 25% ont de 43 à 77 ans. 95 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). 71% déclarent avoir eu au moins 2 partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l’apparition des symptômes

► 23 cas sont des femmes

► 2 cas d’enfants

►74 cas sont immunodéprimés

► Parmi les cas contrôlés  , 51 ont été hospitalisés du fait de leur infection au virus Monkeypox, dont 43 pour complications en lien avec ce diagnostic. Aucun cas n’est décédé.

Cas confirmés de variole du singe (n=1 766), par date de début des symptômes, France, mai-août 2022 (données au 09/08/2022 – 12h00) © Santé Publique France