Avec l’essor d’internet puis la pandémie, les consommateurs se tournent de plus en plus vers des plateformes de e-commerces. Parmi les nombreuses plateformes existantes, certaines se sont spécialisées dans les articles à très bas coût, comme le site Wish notamment.

Les articles proposés par ce site correspondent aux besoins des consommateurs cherchant à préserver leur pouvoir d’achat en privilégiant des articles les moins chers possibles plutôt que rechercher des articles de meilleure qualité.

Si Wish tire avantage de la mondialisation pour trouver les fournisseurs proposant des articles les moins chers, le site est aussi responsable d’entorses à la règlementation et aux normes sanitaires européennes et françaises qui pourraient lui valoir une interdiction en France.

D’un côté Wish peut proposer des prix très bas car les produits présentés sur le site sont fabriqués quasi exclusivement en Chine, où la main d’œuvre est l’une des moins chère au monde. D’un autre côté, Wish a recours à une pratique commerciale beaucoup plus contestable qui est de proposer des articles ne correspondant pas au descriptif présent sur le site.

Une fois livré, avec des délais souvent supérieurs à la moyenne constatée, le produit reçu a peu de similitude avec le produit annoncé. Plus grave, des produits ne respectent pas la règlementation sanitaire en vigueur en France, comme des tétines qui contiennent encore du bisphénol A, produit cancérigène et interdit du moins en Europe, ou des jouets qui présentent des risques d’inflammabilité, d’étouffement ou d’électrocution.

En France, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté que le site proposait de fausses promotions en affichant des prix initiaux élevés pour proposer des prix après promotion qui s’avèrent être le prix réel du produit.

Après plusieurs remarques, la DGCCRF a décidé d’analyser plus précisément 140 produits achetés sur le site. Le taux de produits non conformes ou dangereux se s’est révélé être de 90% pour les produits électriques, de 62% pour les bijoux et 45% pour les jouets.

Alors qu’il avait demandé à ce que ces produits soient retirés, la DGCCRF s’est aperçu que Wish s’était contenté de changer les noms des produits incriminés.

Face à ces manquements à répétition, les autorités françaises envisageraient dans un premier temps de bannir le site des moteurs de recherche usuels tels que Google puis, si Wish continue à commettre des infractions, de bloquer complètement le site pour le rendre inaccessible depuis la France.

https://www.neozone.org/societe/wish-banni-des-moteurs-de-recherche-et-un-blocage-total-dans-toute-la-france/

 
 
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Le site Wish bientôt indisponible en France

 

 

Avec l’essor d’internet puis la pandémie, les consommateurs se tournent de plus en plus vers des plateformes de e-commerces. Parmi les nombreuses plateformes existantes, certaines se sont spécialisées dans les articles à très bas coût, comme le site Wish notamment.

Les articles proposés par ce site correspondent aux besoins des consommateurs cherchant à préserver leur pouvoir d’achat en privilégiant des articles les moins chers possibles plutôt que rechercher des articles de meilleure qualité.

Si Wish tire avantage de la mondialisation pour trouver les fournisseurs proposant des articles les moins chers, le site est aussi responsable d’entorses à la règlementation et aux normes sanitaires européennes et françaises qui pourraient lui valoir une interdiction en France.

D’un côté Wish peut proposer des prix très bas car les produits présentés sur le site sont fabriqués quasi exclusivement en Chine, où la main d’œuvre est l’une des moins chère au monde. D’un autre côté, Wish a recours à une pratique commerciale beaucoup plus contestable qui est de proposer des articles ne correspondant pas au descriptif présent sur le site.

Une fois livré, avec des délais souvent supérieurs à la moyenne constatée, le produit reçu a peu de similitude avec le produit annoncé. Plus grave, des produits ne respectent pas la règlementation sanitaire en vigueur en France, comme des tétines qui contiennent encore du bisphénol A, produit cancérigène et interdit du moins en Europe, ou des jouets qui présentent des risques d’inflammabilité, d’étouffement ou d’électrocution.

En France, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté que le site proposait de fausses promotions en affichant des prix initiaux élevés pour proposer des prix après promotion qui s’avèrent être le prix réel du produit.

Après plusieurs remarques, la DGCCRF a décidé d’analyser plus précisément 140 produits achetés sur le site. Le taux de produits non conformes ou dangereux se s’est révélé être de 90% pour les produits électriques, de 62% pour les bijoux et 45% pour les jouets.

Alors qu’il avait demandé à ce que ces produits soient retirés, la DGCCRF s’est aperçu que Wish s’était contenté de changer les noms des produits incriminés.

Face à ces manquements à répétition, les autorités françaises envisageraient dans un premier temps de bannir le site des moteurs de recherche usuels tels que Google puis, si Wish continue à commettre des infractions, de bloquer complètement le site pour le rendre inaccessible depuis la France.

https://www.neozone.org/societe/wish-banni-des-moteurs-de-recherche-et-un-blocage-total-dans-toute-la-france/

  
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