Reuters
Les cours du pétrole ont atteint des sommets jeudi 3 mars, le WTI américain dépassant les 115 dollars le baril, un record depuis 2008, et le Brent frôlant les 120 dollars, toujours dopé par les incertitudes sur l’approvisionnement en or noir dans le sillage de la crise en Ukraine.
A 09H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, référence du brut en Europe, prenait 3,12% à 116,45 USD après être monté jusqu’à 119,84 USD. Le seuil des 120 USD n’a pas été atteint depuis 2012.
De son côté, le West Texas Intermediate (WTI) coté à New York a gagné 3,16% à 114,09 USD après avoir poussé jusqu’à 116,57 USD, un nouveau sommet inédit depuis septembre 2008.
Quoi qu’il en soit La hausse des prix, expliquée par la crise en Ukraine et une “prime de risque” sur l’offre de pétrole du géant russe, est accentuée “par l’incertitude (…) et l’ajustement des positions spéculatives”, note Tamas Vargas, analyste chez PVM.
“Il existe des craintes légitimes concernant la tension de l’offre générée par la crise en Ukraine, et le fait que l’occupant et l’occupé jouent un rôle clé sur le marché mondial de l’énergie”, ajoute-t-il.
Il convient de noter que la Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde.
“Même si les sanctions occidentales” en réponse à la crise en Ukraine “ne sont pas allées jusqu’à interdire les exportations russes, l’approvisionnement du pays en brut et en produits pétroliers a clairement été affecté”, notamment “parce que les sanctions financières rendent impossible tout achat de pétrole avec la Russie”, souligne-t-il.
Comment here