Le ramassage de l’arnica a été limitée à 600 kilos dans les Vosges ,due a une chaleur persistante depuis des mois et de la sécheresse.
Depuis des années , “8 à 10 tonnes de plantes entières en moyenne” sont récoltées dans cette région, lorsqu’elle “est présente en abondance” afin de “satisfaire la demande des laboratoires pharmaceutiques”, précise le département dans un communiqué.
Par contre “depuis 2019, l’arnica se fait de plus en plus discrète en raison notamment de la modification du régime des pluies et des sécheresses successives ce qui contraint à limiter les quantités prélevées”, ajoute le département.
Le relief dans les Vosges permet de fournir “les trois quarts de la ressource sauvage récoltée en France”, poursuit le Conseil départemental, et les cueilleurs et laboratoires souhaitaient en récolter cinq tonnes cette année.
Compte tenu de ces elements , “pour préserver la ressource”, le parc naturel régional des Ballons des Vosges, le Conseil départemental et les communes concernées n’ont donc autorisé le prélèvement que de 600 kilos.
L’arnica est une fleur sauvage prisée pour ses vertus anti-inflammatoires, l’arnica est ensuite transformée en gélules, huile, gel ou crème.
Depuis 10 ans , les chaleurs s’accumulent et cette année a été la plus chaude jamais enregistrée, les records de température tombent les uns après les autres.
L’Europe et la France connaissent des canicules de plus en plus fréquentes : la multiplication, l’intensification et l’allongement de ces phénomènes constituent un marqueur sans équivoque du réchauffement climatique, selon les scientifiques.
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