La crise sanitaire aura eu pour effet de faire découvrir ou redécouvrir au grand public la notion de résilience. Ce principe qui permet à chacun de nous de pouvoir rebondir positivement après une période d’épreuves difficiles à vivre, de grand stress, de passage à vide, se développe plus chez certaines personnes que chez d’autres.

Celles n’arrivant pas à faire preuve de résilience auront alors une propension plus importante à s’enfoncer dans la dépression. Avec la présente crise sanitaire, la résilience va permettre de surmonter les différentes restrictions et repartir avec un état d’esprit positif une fois la crise terminée.

La résilience s’est d’abord appliquée à la science physique pour démontrer comment un corps arrive à résister à des chocs environnementaux pour ensuite reprendre sa forme et ses propriétés initiales. Ce principe s’est ensuite appliqué à la psychologie pour définir une personne qui parvient à se servir de ses expériences douloureuses pour rester optimiste et confiant en l’avenir plutôt que d’être défaitiste et s’enfoncer dans la dépression.

Il ne s’agit pas de nier les événements mais bien de les accepter et vivre avec pour les dépasser. De manière générale, une personne résiliente cherchera à se persuader de trouver une solution qu’elle prendra comme un défi à relever, à montrer à son entourage qu’elle peut arriver à surmonter la situation et fera souvent appel à l’humour pour dédramatiser certaines situations.

Des études scientifiques ont montré que certains nourrissons développent très tôt certaines hormones euphorisantes, telles que la dopamine ou la sérotonine, indispensables pour mettre en œuvre le principe de résilience. Une fois adolescent ou adulte, ces personnes auront alors plus de facilité que les autres à développer une forme de résilience face à l’adversité.

D’autres facteurs, liés par exemple à la petite enfance, vont aussi permettre de faciliter la résilience, tels qu’un climat familial sécurisant, aimant et encourageant le développement personnel.

La force de caractère qu’ont su développer les enfants facilitera également le développement de la résilience. Il est cependant possible à tout un chacun de développer une telle capacité tout au long de sa vie en fonction des épreuves que l’individu a vécues et des expériences qu’il en a retirées.

Pour développer sa résilience, un travail sur soi pourra être nécessaire pour ne pas se considérer comme victime, bâtir sa confiance et son estime de soi, se fixer des objectifs atteignables, s’entourer de personnes positives ou accepter de ne pas pouvoir faire changer certaines choses par exemple.

L’acceptation de la solitude ou de moments de solitude est aussi important car ils permettent de mieux se connaître, pour ensuite mieux aller vers les autres. L’un des plus éminents psychiatre et psychanalyste à avoir travaillé sur le concept de résilience, le français Boris Cyrulnik affirme que «le malheur n’est pas une destinée, rien n’est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s’en sortir».

https://www.noovomoi.ca/vivre/bien-etre/article.resilience-caractere.1.1337580.html

Ce spécialiste a développé ce concept de résilience appliqué à la psychologie dans les années 90. Depuis d’autres spécialistes ont étudié ce trait de caractère, comme Pascale Brillon, psychologue clinicienne et directrice du laboratoire de recherche Trauma et Résilience, qui prend l’analogie de la fable de la Fontaine le chêne et le roseau pour expliquer la résilience : par vent fort, le chêne sera déraciné alors que le roseau pliera et reprendra sa forme initiale après la tempête.
 
Cette spécialiste, également professeur au département de psychologie à l’UQAM, précise pourtant que la résilience ne se réduit à tenir le choc dans l’adversité mais consiste aussi à rebondir et se reconstruire positivement après l’épreuve.
 
Ainsi, la capacité à développer la résilience est une addition de capacités innées, de compétences acquises au cours de sa vie, du soutien de son entourage et de concours de circonstances favorables au moment où la crise survient. Il est possible d’associer 8 caractéristiques à la résilience qui peut être mobilisée tout au long de la vie mais inversement, qu’il est possible de ne pas arriver à mobiliser dans certaines situations : le sentiment d’auto efficacité ou confiance de soi, l’optimisme, la souplesse émotionnelle en étant capable d’accueillir les bonnes comme les mauvaises émotions, l’humour, la souplesse cognitive ou l’indulgence envers soi-même et les autres, la tolérance à l’incertitude ou l’acception du flou, le soutien social et l’hygiène de vie en prenant soin de soi physiquement et émotionnellement.
 
La résilience n’est pas une banalisation de la souffrance mais bien un outil pour aider tout un chacun à mieux traverser les épreuves difficiles.

https://www.coupdepouce.com/vie-perso/psychologie/article/la-resilience-qu-est-ce-que-c-est

 

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La puissance de la résilience nous protège

 

La crise sanitaire aura eu pour effet de faire découvrir ou redécouvrir au grand public la notion de résilience. Ce principe qui permet à chacun de nous de pouvoir rebondir positivement après une période d'épreuves difficiles à vivre, de grand stress, de passage à vide, se développe plus chez certaines personnes que chez d’autres.

Celles n’arrivant pas à faire preuve de résilience auront alors une propension plus importante à s’enfoncer dans la dépression. Avec la présente crise sanitaire, la résilience va permettre de surmonter les différentes restrictions et repartir avec un état d’esprit positif une fois la crise terminée.

La résilience s’est d’abord appliquée à la science physique pour démontrer comment un corps arrive à résister à des chocs environnementaux pour ensuite reprendre sa forme et ses propriétés initiales. Ce principe s’est ensuite appliqué à la psychologie pour définir une personne qui parvient à se servir de ses expériences douloureuses pour rester optimiste et confiant en l’avenir plutôt que d’être défaitiste et s’enfoncer dans la dépression.

Il ne s’agit pas de nier les événements mais bien de les accepter et vivre avec pour les dépasser. De manière générale, une personne résiliente cherchera à se persuader de trouver une solution qu’elle prendra comme un défi à relever, à montrer à son entourage qu’elle peut arriver à surmonter la situation et fera souvent appel à l’humour pour dédramatiser certaines situations.

Des études scientifiques ont montré que certains nourrissons développent très tôt certaines hormones euphorisantes, telles que la dopamine ou la sérotonine, indispensables pour mettre en œuvre le principe de résilience. Une fois adolescent ou adulte, ces personnes auront alors plus de facilité que les autres à développer une forme de résilience face à l’adversité.

D’autres facteurs, liés par exemple à la petite enfance, vont aussi permettre de faciliter la résilience, tels qu’un climat familial sécurisant, aimant et encourageant le développement personnel.

La force de caractère qu’ont su développer les enfants facilitera également le développement de la résilience. Il est cependant possible à tout un chacun de développer une telle capacité tout au long de sa vie en fonction des épreuves que l’individu a vécues et des expériences qu’il en a retirées.

Pour développer sa résilience, un travail sur soi pourra être nécessaire pour ne pas se considérer comme victime, bâtir sa confiance et son estime de soi, se fixer des objectifs atteignables, s’entourer de personnes positives ou accepter de ne pas pouvoir faire changer certaines choses par exemple.

L’acceptation de la solitude ou de moments de solitude est aussi important car ils permettent de mieux se connaître, pour ensuite mieux aller vers les autres. L’un des plus éminents psychiatre et psychanalyste à avoir travaillé sur le concept de résilience, le français Boris Cyrulnik affirme que «le malheur n'est pas une destinée, rien n'est irrémédiablement inscrit, on peut toujours s'en sortir».

https://www.noovomoi.ca/vivre/bien-etre/article.resilience-caractere.1.1337580.html

Ce spécialiste a développé ce concept de résilience appliqué à la psychologie dans les années 90. Depuis d’autres spécialistes ont étudié ce trait de caractère, comme Pascale Brillon, psychologue clinicienne et directrice du laboratoire de recherche Trauma et Résilience, qui prend l’analogie de la fable de la Fontaine le chêne et le roseau pour expliquer la résilience : par vent fort, le chêne sera déraciné alors que le roseau pliera et reprendra sa forme initiale après la tempête.  Cette spécialiste, également professeur au département de psychologie à l’UQAM, précise pourtant que la résilience ne se réduit à tenir le choc dans l’adversité mais consiste aussi à rebondir et se reconstruire positivement après l’épreuve.  Ainsi, la capacité à développer la résilience est une addition de capacités innées, de compétences acquises au cours de sa vie, du soutien de son entourage et de concours de circonstances favorables au moment où la crise survient. Il est possible d’associer 8 caractéristiques à la résilience qui peut être mobilisée tout au long de la vie mais inversement, qu’il est possible de ne pas arriver à mobiliser dans certaines situations : le sentiment d'auto efficacité ou confiance de soi, l’optimisme, la souplesse émotionnelle en étant capable d’accueillir les bonnes comme les mauvaises émotions, l’humour, la souplesse cognitive ou l’indulgence envers soi-même et les autres, la tolérance à l’incertitude ou l’acception du flou, le soutien social et l’hygiène de vie en prenant soin de soi physiquement et émotionnellement.  La résilience n’est pas une banalisation de la souffrance mais bien un outil pour aider tout un chacun à mieux traverser les épreuves difficiles.

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