Les acteurs de la filière des cryptomonnaies sont de plus en plus plébiscités par un nombre toujours plus important de villes à travers la planète.
Le nouveau de maire de New York, Eric Adams, par exemple, s’affichait sur une vidéo fin janvier au moment de recevoir sa rémunération de maire pour officialiser la conversion du montant de sa paye en bitcoin et en ethers, les deux cryptomonnaies les plus valorisées actuellement, comme l’a également fait Francis Suarez, le maire de Miami.
La concurrence entre ces deux maires illustre l’intérêt croissant pour les jetons numériques et le revirement de positionnement vis-à-vis de la cryptomonnaie qui était considérée jusqu’en 2021 comme responsable de financer le terrorisme et de détruire la planète selon Alexandre Stachtchenko, directeur Blockchain & Cryptos chez KPMG France.
Désormais le marché des cryptomonnaies représente une valorisation de 2.000 milliards de dollars dont plus de 800 pour le seul bitcoin. Cette évolution de l’économie des cryptos explique que les acteurs publics, comme les maires de Miami et New York, souhaitent attirer les acteurs de ce système numérique.
Les annonces et la communication autour de cette nouvelle économie sont ne cessent de se multiplier à travers le monde, comme celles du maire de Rio de Janeiro, Eduardo Pais, en janvier qui annonçait investir 1% du Trésor Public en bitcoin et lancer une cryptomonnaie locale, le Crypto Rio. La chute importante des cours fin janvier n’a pas rassasié les appétits et l’écosystème des cryptos devraient encore grossir dans les vingt prochaines années selon Alexandre Stachtchenko. Cet écosystème alimente déjà l’énorme marché des NFT, évalué à 44 milliards de dollars en 2021, et sera au cœur du Métavers et du Web 3.0 dans les années à venir.
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