PHOTO: RADIO-CANADA / FRANCIS LAMONTAGNE
Plusieurs experts alertent en France sur l’écart grandissant entre les statistiques et la situation épidémique sur le terrain depuis l‘arrivée du variant Omicron.
La gestion de la situation épidémique ne semble ainsi pas correspondre au principe selon lequel pour contrôler une épidémie, il faut pouvoir la mesurer. La France rencontre plus de difficultés que ses voisins européens pour mesurer l’épidémie et se traduit selon l’épidémiologiste Catherine Hill par seulement un cas sur trois réellement repéré.
Mais selon des résultats récents d’études épidémiologiques réalisées au Royaume-Uni il se pourrait que la France n’arrive à détecter qu’un cas sur douze, ce qui nécessiterait pour la période du 14 au 20 mars 2022 par exemple de comptabiliser plus d’un million de nouveaux cas par jour, loin des 90.000 cas recensés dans les statistiques.
Ce décalage avec la situation réelle des contaminations est le résultat du système d’enregistrement français basé uniquement sur le nombre de tests réalisés car il ne prend pas en compte tous les cas.
Claude-Alexandre Gustave, biologiste médical, précise que le système mis en place ne permet pas de tester tout le monde, le taux de dépistage journalier était par exemple de 0,63% au 24 mars, soit moins de 1% de la population.
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