Il est impératif de protéger le monde animal du virus Covid 19.

En quelques mois, la pandémie de COVID-19 a perturbé nos communautés et nos modes de vie. Avec des effets dévastateurs sur la société dans presque tous les pays du monde, elle a également fortement mis à l’épreuve nos chaînes d’approvisionnement alimentaire, nos moyens de subsistance, nos économies ainsi que nos systèmes de production animale. Tous ces éléments sont intrinsèquement liés.
 
L’OIE , l’Organisation Mondiale de la Santé Animale a mis en place un  un système de gestion des incidents afin de coordonner sa réponse à COVID-19 en interne et avec des partenaires externes clés tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
 
La nature sans précédent de cette pandémie et les mystères entourant ce nouveau virus ont nécessité des approches innovantes pour y faire face. À une époque où beaucoup d’incertitudes subsistent et où il reste beaucoup à faire pour comprendre comment le virus est apparu et a pénétré dans la population humaine, une certitude demeure : la collaboration entre les secteurs est essentielle pour répondre à cette crise.

L’OIE travaille intensivement avec son réseau d’experts et entretient des liens étroits avec ses membres afin de mieux comprendre le virus et son émergence et de renforcer la capacité des pays à répondre à cette crise aux multiples facettes. Les activités des Services vétérinaires contribuent à répondre à des besoins critiques, tels que l’approvisionnement en denrées alimentaires, qui sont fortement mis à mal dans les circonstances actuelles. En ces temps où la solidarité est plus importante que jamais, les Services vétérinaires soutiennent également la capacité de réponse des services de santé humaine de diverses manières.

De par sa mission qui consiste à fixer des normes en matière de santé et de bien-être des animaux, à informer et à renforcer les capacités, l’OIE est pleinement mobilisée pour soutenir le travail de ses partenaires et accompagner les Services vétérinaires du monde entier pour faire face à la situation.

 

Une approche multisectorielle

 

La pandémie de COVID-19 a apporté de nouvelles preuves de la nécessité d’une collaboration Une seule santé durable et sur le long terme. Dès le début de la crise, les systèmes de la Tripartite existant pour la gestion des urgences ont été utilisés. L’OIE a participé au Comité d’urgence du Règlement sanitaire international (2005) de l’OMS concernant l’apparition de maladies à coronavirus (COVID-19) et les experts de l’OIE ont soutenu le Plan directeur de l’OMS pour la R&D, qui est un plan mondial permettant d’activer rapidement et de manière coordonnée les activités de recherche et de développement.

Au-delà des activités de recherche collaborative, le secteur de la santé animale a contribué de diverses manières à l’élaboration d’une réponse commune à la pandémie sur le terrain. La profession vétérinaire a montré son engagement à soutenir le travail des autorités de santé humaine. Que ce soit par la mise à disposition de capacités de test par les laboratoires de santé animale, par le don de matériel essentiel tel que des équipements de protection individuelle et des ventilateurs, ou par la mise à disposition directe de ressources humaines et d’expertise, les Services vétérinaires ont largement contribué à soutenir la réponse internationale et nationale au COVID-19.

 

Se préparer au futur

 

Le COVID-19 a tellement bouleversé notre présent qu’il a envoyé des ondes de choc dans le futur, créant de plus grands éléments d’incertitude mais aussi un espace pour l’innovation. Nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que l’avenir nous réserve, mais nous savons que nous pouvons l’influencer grâce à une préparation active. L’OIE doit anticiper et se préparer aux défis et aux opportunités afin de mieux adapter ses activités et soutenir ses membres.

L’OIE se prépare depuis plusieurs années à un événement comme le COVID-19. La préparation aux pandémies et la réduction de la menace biologique ont été au centre des préoccupations, ce qui a conduit à la mise en place de mécanismes tels que OFFLU (qui répondrait à une pandémie de grippe d’origine animale), une stratégie de réduction de la menace biologique (soutenue par deux conférences mondiales) et plusieurs projets qui soutiennent le renforcement des capacités pour la gestion des urgences et l’amélioration de la durabilité des laboratoires.

L’OIE a fait ses preuves en matière de réponse à l’émergence de maladies à l’interface humain-animal, en se mobilisant pour la grippe aviaire H5N1 (“grippe aviaire”), la pandémie de grippe H1N1, le MERS et la grippe aviaire zoonotique H7N9.

 

 

Lorsque l’OIE a été restructuré en janvier 2020 pour inclure notamment une unité Prospective et un service de la Préparation et de la Résilience, c’était pour prendre en compte le changement global qui remodèle notre environnement en termes de climat, de comportements humains et d’utilisation des terres, par exemple.

 

 

L’OIE utilisera la prospective pour guider son approche – un ensemble de méthodologies appliquées pour considérer les résultats futurs possibles ou “futurs”. La prospective n’est pas un moyen de prévoir ou de prédire l’avenir. C’est plutôt un moyen de prendre en compte de nombreux futurs possibles, dont certains nous donnent un aperçu des informations disponibles aujourd’hui et permettent d’être mieux préparés pour faire face à un avenir fait de multiples éventualités. Notre volonté collective et notre action coordonnée restent essentielles pour garantir que l’OIE et les Services vétérinaires de nos Membres contribuent à un avenir meilleur et plus sûr.

 

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Il est impératif de protéger le monde animal du virus Covid 19.

En quelques mois, la pandémie de COVID-19 a perturbé nos communautés et nos modes de vie. Avec des effets dévastateurs sur la société dans presque tous les pays du monde, elle a également fortement mis à l'épreuve nos chaînes d'approvisionnement alimentaire, nos moyens de subsistance, nos économies ainsi que nos systèmes de production animale. Tous ces éléments sont intrinsèquement liés.
 
L'OIE , l'Organisation Mondiale de la Santé Animale a mis en place un  un système de gestion des incidents afin de coordonner sa réponse à COVID-19 en interne et avec des partenaires externes clés tels que l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
 
La nature sans précédent de cette pandémie et les mystères entourant ce nouveau virus ont nécessité des approches innovantes pour y faire face. À une époque où beaucoup d'incertitudes subsistent et où il reste beaucoup à faire pour comprendre comment le virus est apparu et a pénétré dans la population humaine, une certitude demeure : la collaboration entre les secteurs est essentielle pour répondre à cette crise.

L'OIE travaille intensivement avec son réseau d'experts et entretient des liens étroits avec ses membres afin de mieux comprendre le virus et son émergence et de renforcer la capacité des pays à répondre à cette crise aux multiples facettes. Les activités des Services vétérinaires contribuent à répondre à des besoins critiques, tels que l'approvisionnement en denrées alimentaires, qui sont fortement mis à mal dans les circonstances actuelles. En ces temps où la solidarité est plus importante que jamais, les Services vétérinaires soutiennent également la capacité de réponse des services de santé humaine de diverses manières.

De par sa mission qui consiste à fixer des normes en matière de santé et de bien-être des animaux, à informer et à renforcer les capacités, l'OIE est pleinement mobilisée pour soutenir le travail de ses partenaires et accompagner les Services vétérinaires du monde entier pour faire face à la situation.

 

Une approche multisectorielle

 

La pandémie de COVID-19 a apporté de nouvelles preuves de la nécessité d'une collaboration Une seule santé durable et sur le long terme. Dès le début de la crise, les systèmes de la Tripartite existant pour la gestion des urgences ont été utilisés. L'OIE a participé au Comité d'urgence du Règlement sanitaire international (2005) de l'OMS concernant l'apparition de maladies à coronavirus (COVID-19) et les experts de l'OIE ont soutenu le Plan directeur de l'OMS pour la R&D, qui est un plan mondial permettant d'activer rapidement et de manière coordonnée les activités de recherche et de développement.

Au-delà des activités de recherche collaborative, le secteur de la santé animale a contribué de diverses manières à l'élaboration d'une réponse commune à la pandémie sur le terrain. La profession vétérinaire a montré son engagement à soutenir le travail des autorités de santé humaine. Que ce soit par la mise à disposition de capacités de test par les laboratoires de santé animale, par le don de matériel essentiel tel que des équipements de protection individuelle et des ventilateurs, ou par la mise à disposition directe de ressources humaines et d'expertise, les Services vétérinaires ont largement contribué à soutenir la réponse internationale et nationale au COVID-19.

 

Se préparer au futur

 

Le COVID-19 a tellement bouleversé notre présent qu'il a envoyé des ondes de choc dans le futur, créant de plus grands éléments d'incertitude mais aussi un espace pour l'innovation. Nous ne sommes pas tout à fait sûrs de ce que l'avenir nous réserve, mais nous savons que nous pouvons l'influencer grâce à une préparation active. L'OIE doit anticiper et se préparer aux défis et aux opportunités afin de mieux adapter ses activités et soutenir ses membres.

L'OIE se prépare depuis plusieurs années à un événement comme le COVID-19. La préparation aux pandémies et la réduction de la menace biologique ont été au centre des préoccupations, ce qui a conduit à la mise en place de mécanismes tels que OFFLU (qui répondrait à une pandémie de grippe d'origine animale), une stratégie de réduction de la menace biologique (soutenue par deux conférences mondiales) et plusieurs projets qui soutiennent le renforcement des capacités pour la gestion des urgences et l'amélioration de la durabilité des laboratoires.

L'OIE a fait ses preuves en matière de réponse à l'émergence de maladies à l'interface humain-animal, en se mobilisant pour la grippe aviaire H5N1 ("grippe aviaire"), la pandémie de grippe H1N1, le MERS et la grippe aviaire zoonotique H7N9.

 

 

Lorsque l'OIE a été restructuré en janvier 2020 pour inclure notamment une unité Prospective et un service de la Préparation et de la Résilience, c'était pour prendre en compte le changement global qui remodèle notre environnement en termes de climat, de comportements humains et d'utilisation des terres, par exemple.

 

 

L'OIE utilisera la prospective pour guider son approche - un ensemble de méthodologies appliquées pour considérer les résultats futurs possibles ou "futurs". La prospective n'est pas un moyen de prévoir ou de prédire l'avenir. C'est plutôt un moyen de prendre en compte de nombreux futurs possibles, dont certains nous donnent un aperçu des informations disponibles aujourd'hui et permettent d'être mieux préparés pour faire face à un avenir fait de multiples éventualités. Notre volonté collective et notre action coordonnée restent essentielles pour garantir que l'OIE et les Services vétérinaires de nos Membres contribuent à un avenir meilleur et plus sûr.

 

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