Lorsque les taux sont bas, l’emprunt est généralement facilité notamment pour acquérir un bien immobilier. Mais l’inflation puis la crise en Ukraine, ont eu pour conséquences d’augmenter rapidement les taux de crédits et en France notamment les banques commencent à durcir les critères d’accès aux crédits.
En 2021, le nombre de transactions immobilières a dépassé 1,2 millions et selon Ludovic Huzieux, Président d’Artémis Courtage, son groupe a négocié plus de 270 milliards de prêts, essentiellement pour l’achat immobilier. Cette profusion s’explique notamment par des taux d’intérêts très bas, par exemple jusqu’à 0,8% pour un prêt sur vingt ans.
Pour 2022, la faible inflation constatée depuis la fin 2021 pouvait se traduire par des micro hausses du taux directeur de la banque centrale européenne et les banques comme les courtiers conservaient des objectifs identiques à ceux de 2021, les hausses des taux d’intérêts se limitent à des centimes de points selon les profils et les établissements.
Mais la crise en Ukraine mi-février est venue dérégler ces perspectives car les conditions de refinancement, mécanisme indissociable à celui du prêt, se sont fortement durcies. Début mars, l’augmentation des taux de crédits est ainsi passée de 0,15 à 0,5 points et cette hausse pourrait bien se poursuivre car le taux des obligations assimilables du Trésor à dix ans a fortement augmenté à la mi-mars en atteignant 0,78%, une première depuis 2019.
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