Le laboratoire en énergie électrochimique du MIT a mis au point une batterie d’un nouveau genre ni solide, ni liquide, mais entre ces deux états.
Emre Gençer, membre de l’équipe du MITEI à l’origine de cette innovation, explique que l’utilisation d’énergies renouvelables nécessite des stockages d’énergie de différentes durées lorsque les sources d’énergies utilisées, le soleil et le vent pour les deux principales, ne peuvent pas fonctionner.
Ces batteries semi-liquides, composées de particules de dioxyde de manganèse (MnO2), de noir de carbone, et de zinc devraient permettre de solutionner le problème de stockage des énergies renouvelables. Le noir de carbone sert de conducteur à l’électricité et le composé de manganèse d’un côté et de zinc de l’autre sont isolés pour le stockage puis se rencontrent grâce à un système de pompage à travers une membrane.
C’est cette rencontre en ions négatifs et ions positifs qui permet de convertir le courant électrique en énergie, de produire de l’électricité et à la batterie de se recharger. L’utilisation de la batterie dépendra ainsi de l’action et de la fréquence de pompage exercée, en l’absence de vent ou de soleil par exemple.
La fourniture en électricité est garantie tant que les deux solutions continuent d’interagir ensemble et que leur stock reste suffisamment élevé.
Ce type de batterie, dites à flux, a été breveté dans les années 50 et certaines batteries ont pu être mises en service en utilisant du vanadium, un métal rare. Le procédé développé par le MIT présente l’avantage d’être bien moins onéreux que ceux existant et utilisant un métal rare.
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