Covid-19

De la Grippe Espagnole de 1919 au Covid 19 en 2019 Les faits sont troublants

De la Grippe Espagnole de 1919 au Covid 19 en 2019 Les faits sont troublants

David Smadja - C19 Tamar News

The American Red Cross removed a victim of the Spanish flu from a house in Missouri 1918

Healthcare workers transport a patient on a stretcher into an ambulance at Life Care Center of Kirkland in Kirkland, Washington on 29 February. Photograph: David Ryder/Getty Images

Primo Levi a dit " Oublier son passé , c'est être condamné à le revivre".

Les Politiques oublient , trop souvent , ce principe de vie , traitant dans l’urgence , les événements tragiques que traverse  l’humanité et étant trop occupé  à  s’occuper de leur réélection.

Le traitement de la pandémie du Covid 19 n’échappe  pas  à  la règle , il aurait  fallu que les gouvernants  regardent le passé et étudient , le déroulement des précédentes pandémies ayant ravagé le monde comme la Peste noire du 14ème siècle ou plus récemment , la Grippe Espagnole de 1918 .

Déjà en 1348 , près d’un tiers de la population Européenne disparaît dans cette tragédie et les chiffres diffèrent selon les historiens , entre 70 et 220 millions de personnes meurent 

Des mesures de confinement sont adoptées en France et dans d’autres pays et des règles d’hygiène à  adopter .

A l’époque , les décisions des Rois ou autres dirigeants tardent à réagir et masquent la réalité de la situation , cela va entraîner la plus grave sanitaire que le monde ait connu . 

The Citizens of Tournai, Belgium, Burying the Dead During the Black Death of 1347-52. Detail of a miniature from The Chronicles of Gilles Li Muisis (1272-1352), abbot of the monastery of St. Martin of the Righteous.

La grippe Espagnole en 1918-1920 a tué plus de 50 millions de personnes et les témoignages  de cette période troublée sont impressionnants notamment au Québec

J’étais en face d’une maladie terrible, jamais vue à Montréal de mémoire d’homme. […] Les malades devenaient bleus, ils ne pouvaient plus respirer. […] Il m’arrivait de voir 50 cas par jour, et parfois 4, 5 ou 6 malades dans la même famille, tous couchés ; je revenais le lendemain, et 2 ou 3 d’entre eux étaient morts. » Ce témoignage d’horreur, recueilli en 1976 au micro de Lizette Gervais, à Radio-Canada, est celui du docteur Albert Cholette, confronté à l’épidémie de grippe de 1918 alors qu’il était tout jeune médecin à Montréal.

Son récit donne froid dans le dos : il traduit toute l’impuissance de la science face à un ennemi insaisissable, qui terrassait dans la force de l’âge des adultes qui avaient eu la chance de survivre aux combats. « Ce qui frappait, c’était la rapidité avec laquelle les gens mouraient.

Les gens tombés comme des mouches , d’autant plus que cette épidémie arrivait , après la première guerre mondiale qui avait tué  plus de 20 millions de personnes , le sort s’acharne sur l’humanité . Cette maladie tuait  à  une vitesse incroyable .

Dans le monde  , le monde médical se retrouve impuissant et les charlatans sont légion avec des produits  n’ayant aucun effet .

Avec une mortalité de 10 à 30 fois supérieure à celle des épidémies grippales classiques, celle de 1918 est de loin l’une des pires qu’ait connues l’humanité. En quelques mois, elle fera entre 50 et 100 millions de victimes – trois fois plus que la Grande Guerre elle-même. Le tiers de la population mondiale sera infecté, le taux de mortalité atteignant 50 % dans certains pays ! Des îles du Pacifique aux villages inuits du Nord canadien, aucune région de la planète ne sera épargnée.

Cette épidémie est particulière car elle est composée de 3 vagues successives , après la première vague , tout le monde a pensé , que le virus était éliminé alors que  la seconde vague arrivée  en Octobre sera la plus meurtrière.

Ce qui surprend le plus : la moitié des morts sont des adultes de 20 à 40 ans, alors que la grippe classique décime presque uniquement les bébés et les personnes âgées.

L’épidémie en Polynésie Française est terrible et les politiques sur place ne prennent pas conscience de la force de ce virus.

Ainsi l’Illustration dans un numéro de 1919 raconte en détail le drame de Tahiti où la pandémie a pris des proportions dramatiques. Le 16 novembre 1918, un paquebot, le Navua, venant de San Francisco accoste à Papeete. Il y a plusieurs grippés à bord.

Pourtant, le débarquement est autorisé. Malgré la mort de plusieurs marins, les autorités minimisent l’affaire. Elles autorisent même l’organisation de fêtes en l’honneur de la victoire de la France sur l’Allemagne. La suite est épouvantable… En moins de douze heures, la moitié de la population de l’île tombe malade. L’hôpital est submergé par l’afflux de grippés. Les trois seuls médecins de l’île meurent.

Les magasins ferment. Bientôt, il est difficile de se procurer des vivres et du pain. Tout manque. Les rues se vident. Seuls circulent encore les chariots qui transportent les cadavres jusqu’à la fosse commune. Les secours arrivent trop tard. On déplore plus de 1 000 morts sur une population de 5 000 habitants. Soit 20 fois plus de victimes que le cyclone de 1906

Dans tous les pays, on compte des  malades par milliers et on ne sait plus où enterrer les morts. Au Québec, on estime que 400 000 personnes tombent malades en 1918  et  3 % meurent. Dans la dernière semaine d’octobre, à Paris, 300 personnes sont emportées chaque jour.

À l’hiver 1919, frappe une troisième vague. Puis le virus s’évanouit dans la nature, « sauf au Québec,  un des rares endroits sur la planète à subir un nouvel assaut, encore très meurtrier, au printemps 1920. »

«Personne ne sait d’où il vient. Mais nous avons montré que la plupart des huit segments génétiques qui le composent proviennent de virus aviaires, probablement nord-américains », précise Michael Worobey, professeur d’écologie et de biologie évolutive à l’université d’Arizona, et auteur d’une analyse génétique du virus parue en 2014 dans la revue PNAS.

Oui probablement, avec l’augmentation de la population, les déséquilibres socio-économiques, l’humanité se retrouve de plus en plus en contact avec des réserves sauvages de virus : de nouveaux virus de la grippe, des coronavirus comme le Mers-CoV. D’où l’urgence d’aider les pays en contact avec ces réserves sauvages à faire face.

L’automne 2021 sera encore dangereux , si l’histoire se répète , il y aura de fortes probabilités que la quatrième , voire cinquième  vague s’abatte dans le monde , d’autant plus , que l’été a été très chaotique .

Les gouvernements devront être extrêmement fermes sur le port du masque , la distanciation et les mesures d’hygiène .

La crise économique sera présente  et les effets du confinement du printemps 2020 et 2021 se feront sentir sur le quatrième trimestre 2021.

En Asie ,  le port du masque fait partie de la vie quotidienne des Taiwanais ou des Sud-Coréens ,la progression du Coronavirus est stoppée .

À Taiwan, ou plus largement, en Asie, ils portent le masque en temps d’épidémie dans un but préventif. Le masque empêche la projection de gouttelettes respiratoires responsables de la transmission du virus. Le fait même de parler entraîne des projections. 

En 2020 c’était les masques qui manquaient , en 2021 c’était les vaccins qui manquaient  , maintenant il faut vacciner toutes les nations du monde pauvres ou riches et surtout , garder les masques et les distanciations  sociales . En Europe et aux USA , , ils ont vaccinés fortement et ont libere les espaces publics en Océanie et au Japon , ils ont maintenant les masques et les distanciations  sociales mais n’ont pas ou peu vacciner et le virus revient en force , En fait , il faut maintenir les deux : Vacciner et respecter les regles d’hygiene et les barrières sanitaires .

En Automne et en hiver  , le monde devra faire preuve d’humilité pour affronter cet ennemi invisible qui tue et fait mal sans respecter aucune frontière .

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