Coronavirus: Les élues à Marseille appellent l’Etat à plus de concertation

Reuter

MARSEILLE (Reuters) – La maire écologiste de Marseille Michèle Rubirola et la présidente Les Républicains de la métropole et du département des Bouches-du-Rhône Martine Vassal ont fait front commun jeudi pour appeler l'Etat à plus de concertation dans la gestion de la crise du coronavirus.

Depuis mercredi, le port du masque est obligatoire et les bars, restaurants et épiceries doivent fermer de 23 heures à six heures du matin dans l'ensemble du département, classé en zone rouge de circulation du virus.

Lors d'une conférence de presse le même jour à Paris, le Premier ministre, Jean Castex a annoncé que 19 nouveaux départements avaient été classés en rouge en plus de Paris et des Bouches-du-Rhône, du fait d'une circulation active du virus.

A Paris, l’obligation du port du masque en extérieur, entrée en vigueur dans certaines zones début août et élargie mi-août, devrait être étendue prochainement à l’ensemble de la capitale, voire en proche banlieue.

Selon les deux élues marseillaises, le gouvernement aurait un temps envisagé un reconfinement local à Marseille, Martine Vassal évoquant même “une épée de Damoclès au dessus de nos têtes qui serait catastrophique”.

“Le gouvernement décide depuis Paris, alors que ces décisions ont besoin de concertation”, a déclaré Michèle Rubirola qui s’inquiète des conséquences économiques et sociales de ces décisions.

Les deux élues, qui s’étaient affrontées lors des dernières municipales, ont tenu cette conférence de presse commune dans les locaux de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection en présence du professeur Didier Raoult, qui s’est dit optimiste, soulignant que le nombre de cas graves étaient désormais très bas, à Marseille en particulier.

“L’épidémie n'est pas un problème qui dépasse ce qui s'est produit dans le passé”, a déclaré Didier Raoult, pour qui le taux de mortalité des patients hospitalisés depuis le 15 juin dans les Bouches-du-Rhône est de 8,1% contre 15,8% à Paris.

“Il faut répondre à cette situation avec calme et optimisme. Le pessimisme tue les patients », a estimé le professeur Raoult.

Marc Leras

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MARSEILLE (Reuters) - La maire écologiste de Marseille Michèle Rubirola et la présidente Les Républicains de la métropole et du département des Bouches-du-Rhône Martine Vassal ont fait front commun jeudi pour appeler l'Etat à plus de concertation dans la gestion de la crise du coronavirus.

Depuis mercredi, le port du masque est obligatoire et les bars, restaurants et épiceries doivent fermer de 23 heures à six heures du matin dans l'ensemble du département, classé en zone rouge de circulation du virus.

Lors d'une conférence de presse le même jour à Paris, le Premier ministre, Jean Castex a annoncé que 19 nouveaux départements avaient été classés en rouge en plus de Paris et des Bouches-du-Rhône, du fait d'une circulation active du virus.


A Paris, l’obligation du port du masque en extérieur, entrée en vigueur dans certaines zones début août et élargie mi-août, devrait être étendue prochainement à l’ensemble de la capitale, voire en proche banlieue.

Selon les deux élues marseillaises, le gouvernement aurait un temps envisagé un reconfinement local à Marseille, Martine Vassal évoquant même “une épée de Damoclès au dessus de nos têtes qui serait catastrophique”.

“Le gouvernement décide depuis Paris, alors que ces décisions ont besoin de concertation”, a déclaré Michèle Rubirola qui s’inquiète des conséquences économiques et sociales de ces décisions.


Les deux élues, qui s’étaient affrontées lors des dernières municipales, ont tenu cette conférence de presse commune dans les locaux de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection en présence du professeur Didier Raoult, qui s’est dit optimiste, soulignant que le nombre de cas graves étaient désormais très bas, à Marseille en particulier.

“L’épidémie n'est pas un problème qui dépasse ce qui s'est produit dans le passé”, a déclaré Didier Raoult, pour qui le taux de mortalité des patients hospitalisés depuis le 15 juin dans les Bouches-du-Rhône est de 8,1% contre 15,8% à Paris.

“Il faut répondre à cette situation avec calme et optimisme. Le pessimisme tue les patients », a estimé le professeur Raoult.

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