Les 10 villes qui mettent en œuvre des solutions pour lutte contre le réchauffement climatique pour devenir à la fois plus vertes, moins polluées et moins polluantes sont :
Amsterdam : la ville est connue pour son pourcentage important de vélos par habitant et pour ses projets visant à améliorer sa transition écologique, comme le développement des pistes cyclables solaires, l’organisation de croisières pour nettoyer ses canaux ou sa volonté de réduire d’ici à 2025 de 40% ses émissions de CO2 par rapport à 1990.
San Francisco : la ville a été nommée ville la plus verte d’Amérique du Nord en 2011. Certains bâtiments comme le Moscone Center sont recouverts de panneaux solaires et la ville a pu réduire de 34.000 tonnes ces émissions de dioxyde de carbone, l’équivalent d’environ 7.000 voitures en moins en circulation. San Francisco a aussi été la première à bannir les bouteilles d’eau en plastique.
Curitiba : la ville s’est engagée dans une démarche environnementale depuis les années 80 et elle est surnommée la cité modèle d’Amérique latine. La ville trie 70% de ses déchets grâce à un système d’échanges de déchets contre des paniers de légumes. Un million d’arbre a été planté au bord des autoroutes et son réseau de transport en commun est considéré comme le plus propre et le mieux pensé, transportant 85% de la population. En 1996, la ville était récompensée par l’English Building and Social Housing Foundation qui recense les projets les plus novateurs.
Stockholm : elle est la première ville à avoir obtenu en 2010 le prix European Green Capital Award qui récompense les villes innovantes. La ville développe notamment le projet Grow Smarter qui vise à transformer les eaux usées en biocarburants dans le but de ne plus utiliser d’énergie fossiles d’ici 2050.
Vancouver : C’est la ville d’Amérique du Nord qui émet le moins de CO2 et depuis 2010 elle favorise le développement des vélos et des voitures électriques avec la création de centaines de kilomètres de pistes cyclables et propose de nombreuses stations de recharge pour véhicules électriques. Elle privilégie la nourriture locale en proposant des espaces aux producteurs locaux et la réduction des déchets ménagers.
Zurich : la ville est surtout connue pour sa politique en matière de consommation d’électricité et elle pourrait devenir la première ville au monde 2.000 watts en 2050, avec des habitants qui ne pourraient avoir besoin que de 2.000 watts en continu pour vivre, contre une moyenne actuelle en Europe de 6.300 watts. L’éco-quartier Green-city a par exemple pour ambition de réduire de 40% la consommation d’énergie fossile.
Copenhague : la ville est considérée comme la capitale verte de l’Europe avec une population qui privilégie les déplacements en vélos et en transports en commun qui roulent à l’électricité. La ville a pour objectif de devenir neutre en carbone en 2025.
Reykjavik : l’ensemble de la ville est alimenté en énergie verte, géothermique et hydro-électricité, ce qui représente l’alimentation de 122.000 habitants sur les 360.000 que compte le pays. Seul 0,1% de l’électricité est fourni par les énergies fossiles et depuis 1990 le réseau des transports de bus et métro utilise la motorisation à hydrogène.
Le Cap : la ville est classée par Carbon Disclosure Project parmi les cinq villes les plus écologiques du monde. Entre 10 et 20% de sa production d’électricité provient de sources renouvelables et le développement des transports en commun a permis de réduire le trafic urbain, la pollution et les émissions de dioxyde de carbone.
Oslo : la ville a été lauréate du prix de la capitale verte en 2019, récompensée pour sa démarche écologique et sociale. Elle est la capitale qui génère le moins de gaz à effet de serre et dans laquelle 85% de sa population se déplace à pied, à vélo ou en transport en commun
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