Les enseignants les réclament afin de mieux aérer les salles de classe.
Quel est le cout ? Quelle est son efficacité ?
A la suite de chaque repas, pendant lequel logiquement les élèves ont ôté le masque pour se nourrir, le même ballet dans une cantine scolaire. Il faut nettoyer les tables, désinfecter les chaises et depuis peu purifier l’air à l’aide d’une machine.
“C’est un purificateur d’air. Il y a un système de plusieurs filtres à l’intérieur, de façon à traiter toutes sortes de volatiles, de bactéries, de poussière qu’on peut trouver dans l’air”, précise Hervé Dalmat, chef de service en charge de l’équipement et du suivi du patrimoine de l’éducation de la ville d’Orléans (Loiret).
Clairement , une fois aspiré, l’air qui ressort de l’appareil est garanti sans la moindre trace de virus. La solution semble miraculeuse, mais peine à se généraliser. Très peu d’établissements en ont un. À Orléans par exemple, la mairie a investi 80 000 euros pour équiper 23 écoles sur 67.
“C’est un gros budget qu’il faut quand même pouvoir sortir. Les 80 000 euros, c’est autant de choses qu’on ne fera pas à côté, un entretien de classe. Il a fallu faire des choix. Ce sont les restaurants scolaires plus difficiles d’accès pour l’aération”, explique Chrystel de Filippi, adjointe au maire (LR) en charge de l’éducation.
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