Une équipe d’étudiants de l’université d’Eindhoven aux Pays-Bas a développé une voiture qui absorbe du CO2 lorsqu’elle roule. Les voitures, qui émettent généralement du CO2, pourraient également devenir une des solutions pour lutter contre le dioxyde de carbone et le réchauffement climatique.
L’équipe de 35 étudiants de l’université de technologie d’Eindhoven a mis au point un véhicule baptisé ZEM pour zéro emission mobility qui utilise la toute récente technologie de captation de carbone. L’équipe attend encore le brevet pour la technologie et espère pouvoir augmenter rapidement les capacités de captation du véhicule qui est présenté pour l’instant à un niveau de captation de deux kilos de CO2 pour environ 30.000 kilomètres parcourus, soit 10 ZEM pour capter la même quantité qu’un arbre.
L’aspect zéro émission inclut également la production du véhicule puisque de nombreux éléments sont imprimés en 3D à partir de plastique recyclé. Un des étudiants travaillant sur le projet, Nikko Okkels, précise que l’objectif était de titiller l’industrie car si 35 étudiants arrivent à concevoir, développer et produire un véhicule presque neutre en carbone en un an alors des opportunités et des possibilités existent pour l’industrie.
Ce type de technologie installée sur des véhicules permettrait au transport routier de camions et de voitures, source de pollution importante, de réduire ses émissions. Le procédé est aussi adapté pour l’aviation et l’armée de l’air américaine a déjà annoncé des projets de captation directement dans l’air. Mais pour l’instant, les principaux projets de captation du carbone concernent les sites industriels et le carbone capté peut ensuite être réutilisé, soit dans l’industrie, pour la fabrication de la bière par exemple, soit être transformé en carburant propre.
Agir de façon à ne pas se contenter de réduire les émissions de CO2 mis absorber aussi le carbone présent dans l’atmosphère est une manière de lutter contre le réchauffement acquis, celui produit par le carbone présent dans l’atmosphère qui continuerait à réchauffer le climat même si toute émission humaine était stoppée. Le prix de la ZEM n’est pas précisé, mais il est possible d’imaginer qu’une production de masse réduise son coût et le frein à son développement.
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