Un purificateur d’air testé dans le métro

 

Une start-up lilloise dans le nord de la France a mis au point un purificateur d’air fonctionnant avec des micro-algues et qui est testé dans le métro de la ville. Le système capture le CO2, les composés organiques volatils, les oxydes d’azote et les particules fines. En juin 2022, l’agence nationale de sécurité sanitaire estime que les réseaux ferroviaires souterrains dans sept agglomérations contiennent trois fois plus de particules en suspension que l’air extérieur.

Le purificateur d’air à micro-algues inventé par la start-up Bioteos peut notamment capturer les particules fines comprises entre 2,5 et 10 microns. Testé au printemps 2022 dans une station du métro lillois, le dispositif se compose de cuves en aluminium de 2,3 mètres de haut, d’une capacité de 100 litres et contenant 350 grammes de micro-algues.

Selon les responsables de la start-up, une cuve peut traiter jusqu’à 700 m³ d’air par heure. Romain Baheux cofondateur de l’entreprise, précise que les micro-algues peuvent capter plus de dioxyde de carbone que n’importe quel végétal et ont la propriété d’utiliser certains polluants atmosphériques pour se développer, comme les oxydes d’azotes, les oxydes de soufre ou des formaldéhydes. Bioteos présente les micro-algues comme étant responsables de 75% de l’oxygène sur Terre et ayant un pouvoir de photosynthèse quatre fois supérieur aux arbres, 1 kilo de micro-algues pouvant capter 2 kilos de CO2.

Un purificateur d'air biologique dans le métro

Le purificateur d’air fonctionne en laissant pénétrer l’air par le haut de la cuve et des ventilateurs haute pression le font descendre. L’air va alors entrer en contact avec les micro-algues et les polluants vont se dissoudre dans la solution. Après avoir tourné autour d’une lampe à UV pour parfaire la stérilisation, l’air ressort de la cuve. Deux dispositifs sont actuellement testés en parallèle par l’organisme de surveillance de la qualité de l’air Atmo Haut-de-France, celui de Bioteos et celui de Terrao, une autre entreprise de la région. La décision de Atmo Haut-de-France est attendu pour le début de l’année 2023, mais Bioteos a déjà développé une version moins bruyante du purificateur d’air, utilisables dans des espaces comme les salles de classe et les bureaux.

https://sciencepost.fr/une-societe-cree-un-purificateur-dair-a-microalgues-pour-le-metro/

Share on
Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

unnamed (60)

Un purificateur d’air testé dans le métro

 

Une start-up lilloise dans le nord de la France a mis au point un purificateur d’air fonctionnant avec des micro-algues et qui est testé dans le métro de la ville. Le système capture le CO2, les composés organiques volatils, les oxydes d’azote et les particules fines. En juin 2022, l’agence nationale de sécurité sanitaire estime que les réseaux ferroviaires souterrains dans sept agglomérations contiennent trois fois plus de particules en suspension que l’air extérieur.

Le purificateur d’air à micro-algues inventé par la start-up Bioteos peut notamment capturer les particules fines comprises entre 2,5 et 10 microns. Testé au printemps 2022 dans une station du métro lillois, le dispositif se compose de cuves en aluminium de 2,3 mètres de haut, d’une capacité de 100 litres et contenant 350 grammes de micro-algues.

Selon les responsables de la start-up, une cuve peut traiter jusqu’à 700 m³ d’air par heure. Romain Baheux cofondateur de l’entreprise, précise que les micro-algues peuvent capter plus de dioxyde de carbone que n’importe quel végétal et ont la propriété d’utiliser certains polluants atmosphériques pour se développer, comme les oxydes d’azotes, les oxydes de soufre ou des formaldéhydes. Bioteos présente les micro-algues comme étant responsables de 75% de l’oxygène sur Terre et ayant un pouvoir de photosynthèse quatre fois supérieur aux arbres, 1 kilo de micro-algues pouvant capter 2 kilos de CO2.

Un purificateur d'air biologique dans le métro

Le purificateur d’air fonctionne en laissant pénétrer l’air par le haut de la cuve et des ventilateurs haute pression le font descendre. L’air va alors entrer en contact avec les micro-algues et les polluants vont se dissoudre dans la solution. Après avoir tourné autour d’une lampe à UV pour parfaire la stérilisation, l’air ressort de la cuve. Deux dispositifs sont actuellement testés en parallèle par l’organisme de surveillance de la qualité de l’air Atmo Haut-de-France, celui de Bioteos et celui de Terrao, une autre entreprise de la région. La décision de Atmo Haut-de-France est attendu pour le début de l’année 2023, mais Bioteos a déjà développé une version moins bruyante du purificateur d’air, utilisables dans des espaces comme les salles de classe et les bureaux.

https://sciencepost.fr/une-societe-cree-un-purificateur-dair-a-microalgues-pour-le-metro/

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *