Omicron est fortement contagieux et se diffuse  à une vitesse inédite , plus de 700 pour 100,000 habitants depuis le début de l’épidémie . Paris est la ville la plus touchée en France.

 
Des chiffres déroutants et plus de  100.000 nouveaux malades détectés à Noël, l’épidémie s’est emballée en cette fin d’année, poussant le gouvernement à durcir ses mesures, comme le renforcement du télétravail ou le masque en centre-ville, avant l’arrivée du pass vaccinal. Le taux d’incidence du 24 décembre interpelle d’ailleurs : à l’échelle du pays, 759,3 nouveaux cas ont été enregistrés pour 100.000 habitants. 
 
Ce sont des chiffres officiels sur une semaine  par Géodes, l’outil statistique de Santé publique France. 
Est ce que ces chiffres se sont deja observes depuis Mars 2020 ? 
 
Depuis le debut de l’épidémie , chaque vague a eu ses spécificités avec des variants provenant de différents pays , de l’Asie à l’Amérique du Sud . 
 
En regardant les chiffres de  la deuxième vague de l’automne 2020 ,  les taux étaient deja très hauts .
 

En cette fin d’Automne 2020, toute la France venait d’être reconfinée, l’incidence nationale avait explosé, franchissant par deux fois la barre des 500 cas pour 100.000 habitants, comme le recense Géodes. Une première fois le 31 octobre puis une seconde le 2 novembre (501,5 cas), avant de redescendre lentement et de se stabiliser sous la barre des 200 à partir du 19 novembre.

 Au printemps 2021 , l’incidence est remontée progressivement pour frôler les 400 cas pour 100.000 habitants, mais n’a pas atteint à nouveaux les 500 cas.

Ce que la France traverse actuellement avec le variant Omicron est unique . Nous pouvons l’expliquer de plusieurs facons .

Omicron est responsable de cette hausse ,  un nouveau variant bien plus contagieux que tous ses prédécesseurs. Elle est ensuite portée par l’explosion du taux d’incidence en Ile-de-France, qui a largement dépassé les 1000 nouveaux cas pour 100.000 habitants.

 Il apparait que les jeunes sont les plus touchés par Omicron, le taux d’incidence chez les 20-29 ans ayant atteint le 24 décembre en Ile-de-France les 2732 cas pour 100.000 habitants

IL est clair que ces chiffres records sont dus a un dépistage très fort . Ces deux indicateurs sont en effet dépendants l’un de l’autre. Maintenant  nous dépistons plus qu’à l’automne dernier. 
 
Par ailleurs, nous n’avons  jamais autant dépisté en France qu’en ce mois de décembre : le record de l’été dernier, observé vers le 15 août, a été battu avec plus de 6 millions de tests réalisés à la mi-décembre, d’après la Drees. Une ruée vers les tests, que nous vous expliquions ici. 
 
Cette ampleur du dépistage réalisé avant les fêtes de Noël va logiquement contribuer à la poussée de l’incidence. La veille de Noël, plus d’un million de tests ont été réalisés en France, selon l’Union syndicale des pharmaciens d’officines.
 
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Omicron: des chiffres affolants

 

Omicron est fortement contagieux et se diffuse  à une vitesse inédite , plus de 700 pour 100,000 habitants depuis le début de l’épidémie . Paris est la ville la plus touchée en France.

 Des chiffres déroutants et plus de  100.000 nouveaux malades détectés à Noël, l’épidémie s’est emballée en cette fin d’année, poussant le gouvernement à durcir ses mesures, comme le renforcement du télétravail ou le masque en centre-ville, avant l’arrivée du pass vaccinal. Le taux d’incidence du 24 décembre interpelle d’ailleurs : à l’échelle du pays, 759,3 nouveaux cas ont été enregistrés pour 100.000 habitants.  Ce sont des chiffres officiels sur une semaine  par Géodes, l’outil statistique de Santé publique France. 
Est ce que ces chiffres se sont deja observes depuis Mars 2020 ?  Depuis le debut de l'épidémie , chaque vague a eu ses spécificités avec des variants provenant de différents pays , de l'Asie à l'Amérique du Sud .  En regardant les chiffres de  la deuxième vague de l’automne 2020 ,  les taux étaient deja très hauts .
 

En cette fin d'Automne 2020, toute la France venait d’être reconfinée, l’incidence nationale avait explosé, franchissant par deux fois la barre des 500 cas pour 100.000 habitants, comme le recense Géodes. Une première fois le 31 octobre puis une seconde le 2 novembre (501,5 cas), avant de redescendre lentement et de se stabiliser sous la barre des 200 à partir du 19 novembre.

 Au printemps 2021 , l’incidence est remontée progressivement pour frôler les 400 cas pour 100.000 habitants, mais n’a pas atteint à nouveaux les 500 cas.

Ce que la France traverse actuellement avec le variant Omicron est unique . Nous pouvons l'expliquer de plusieurs facons .

Omicron est responsable de cette hausse ,  un nouveau variant bien plus contagieux que tous ses prédécesseurs. Elle est ensuite portée par l’explosion du taux d’incidence en Ile-de-France, qui a largement dépassé les 1000 nouveaux cas pour 100.000 habitants.

 Il apparait que les jeunes sont les plus touchés par Omicron, le taux d’incidence chez les 20-29 ans ayant atteint le 24 décembre en Ile-de-France les 2732 cas pour 100.000 habitants

IL est clair que ces chiffres records sont dus a un dépistage très fort . Ces deux indicateurs sont en effet dépendants l'un de l'autre. Maintenant  nous dépistons plus qu’à l’automne dernier.  Par ailleurs, nous n’avons  jamais autant dépisté en France qu’en ce mois de décembre : le record de l’été dernier, observé vers le 15 août, a été battu avec plus de 6 millions de tests réalisés à la mi-décembre, d’après la Drees. Une ruée vers les tests, que nous vous expliquions ici.  Cette ampleur du dépistage réalisé avant les fêtes de Noël va logiquement contribuer à la poussée de l’incidence. La veille de Noël, plus d’un million de tests ont été réalisés en France, selon l’Union syndicale des pharmaciens d’officines. 
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