Des chercheurs ont identifié le rôle de la circulation atmosphérique, donc des vents, dans la fonte de la calotte glaciaire du Groenland et publié les résultats de leur recherche dans la revue Nature Communications le 14 novembre. Les vents seraient ainsi responsables de la moitié du réchauffement de surface et de la perte de masse correspondante depuis 1990.
La calotte du Groenland perd, en moyenne, 273 milliards de tonnes de glace par an depuis 2002 et cette diminution s’accélère avec l’augmentation des effets des émissions des gaz à effet de serre issus des activités humaines. Actuellement, le Groenland contribuerait à hauteur de 20% à la montée du niveau moyen des mers.
Dans la nouvelle étude publiée en novembre 2022, les scientifiques montrent que les raisons de la fonte de l’inlandsis sont plus subtiles et que la perte de masse observée depuis les années 1990 ne serait pas uniquement due au réchauffement causé par les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi à un changement de régime des vents au niveau régional.
La récurrence des circulations anticycloniques au-dessus du Groenland a ainsi accéléré le dégel et l’origine de ce changement a été identifié dans les températures de surface de la mer au niveau du Pacifique tropical. Le phénomène d’oscillation décennale du Pacifique qui est une variation naturelle de la température de l’océan, aurait provoqué un train d’ondes à grande échelle qui aurait affecté le Groenland, celui-ci se trouvant sous la trajectoire anticyclonique.
Ces résultats ont été obtenus en croisant des modélisations numériques avec d’autres base de données satellitaires et paléoclimatiques afin d’évaluer les fluctuations dans les circulations des vents survenues au cours des quatre derniers siècles et d’en identifier les causes.
En liant influence de la circulation atmosphérique et rythme de fonte de la calotte glaciaire, l’étude permet ainsi de comprendre pourquoi la perte de masse de la calotte du Groenland semble être plus importante que celle prévue par les modélisations climatiques ne tenant compte que des émissions des gaz à effet de serre. Les modèles climatiques ne tiennent généralement pas compte de la variabilité naturelle des circulations atmosphériques, celles-ci n’étant pas régulière et plutôt chaotique.
Sur la période couverte par l’étude, la perte de masse observée de la calotte est deux fois plus élevée que prévu, mais il reste à définir si les modèles pourront représenter correctement ce processus naturel et si le changement climatique peut perturber de façon chronique la circulation des vents régionaux. Il est en tout cas acquis que le régime des vents a joué un rôle dans les différences entre les modèles et les observées réalisés sur les dernières décennies.

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