© Image d’illustration © NASA /JPL / Caltech
L’astéroïde “1994 PC1” devrait passer près de la Terre le mardi 18 janvier 2022, à 21 h 51. Celui-ci est “potentiellement dangereux” selon la Nasa puisqu’il mesure environ un kilomètre. Trois fois la Tour Eiffel, deux fois et demie l’Empire State Building ou encore dix terrains de football : voilà les dégâts que pourrait causer ce gros caillou s’il venait à heurter la planète bleue.
Mais heureusement, il n’y a aucune chance que “1994 PC1” entre en collision avec notre planète, c’est du moins ce qu’estiment les scientifiques, qui estiment que l’astéroïde ne passera pas très loin de la Terre mais tout de même à une distance de 1,93 million de kilomètres, soit cinq fois la distance entre la Terre et la Lune.
Mais heureusement, il n’y a aucune chance que “1994 PC1” entre en collision avec notre planète, c’est du moins ce qu’estiment les scientifiques, qui estiment que l’astéroïde ne passera pas très loin de la Terre mais tout de même à une distance de 1,93 million de kilomètres, soit cinq fois la distance entre la Terre et la Lune.
Antonella Barucci est la spécialiste des astéroïdes et elle affirme qu’il n’y a “aucun risque qu’il tombe sur terre”. “Nous avons beaucoup d’informations à son sujet”, explique l’astronome. “Son orbite est bien calculée, et depuis longtemps”, tient-elle à rassurer, sans nier que “les dégâts seraient très importants” si cet astéroïde venait à toucher la Terre.
“Il est clair que ce serait vraiment catastrophique. Pas à un niveau d’extinction globale, mais certainement pour l’environnement aux alentours du cratère”, abonde Nathalie Ouellette, astrophysicienne à l’Université de Montréal, dans un entretien au Québec Matin relayé par TVA nouvelles. C’est pour cette raison que la NASA, qui prend le sujet très au sérieux, a lancé en novembre dernier le projet DART, dont le but est de modifier la trajectoire d’un astéroïde en lui projetant un vaisseau à 24 000 km/h, afin d’éviter une potentielle collision.
Afin de voir l’astéroïde le 18 janvier, en raison de sa taille et sa relative proximité. Pour cela, il faudra s’équiper d’un télescope d’au moins six pouces, car l’astéroïde n’est pas assez lumineux pour être vu à l’œil nu. Le projet Virtual Telescope permettra également de l’observer en ligne. Il faut en profiter, car il ne repassera près de la Terre qu’en 2105.
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