L’application de l’Accord portant sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) doit être accélérée, car celle-ci permettra de stimuler le commerce intra-africain et d’accélérer l’industrialisation du continent, a déclaré Antonio Pedro, secrétaire général par intérim de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

“Bien que la ZLECA soit extrêmement prometteuse, ses promesses ne pourront se réaliser que si l’accord est mis en œuvre efficacement”, a souligné M. Pedro dans un communiqué de la CEA publié mercredi 18 janvier.

M. Pedro a souligné que mettre en œuvre cet accord et soutenir les économies africaines, notamment les pays les moins avancés (PMA), n’était “pas une tâche aisée”.

La Zone de libre-échange continentale africaine est prometteuse en ce qu’elle permettra d’aider les PMA à se redresser et à accélérer leur croissance, a affirmé M. Pedro, citant une récente estimation empirique de la CEA, qui a révélé que la mise en œuvre réussie du pacte de libre-échange aurait un impact positif sur le PIB, le commerce et la prospérité de l’Afrique.

Grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine, le commerce intra-africain sera de 34 % plus élevé en 2045 que si cet accord n’avait pas été conclu.

D’après M. Pedro, la mise en œuvre efficace de l’accord aidera particulièrement l’Afrique à s’industrialiser et à se diversifier en s’écartant des secteurs traditionnels des mines et de l’énergie.

M. Pedro a indiqué que la mise en œuvre réussie de la ZLECA contribuerait en outre à renforcer la résilience de l’Afrique, et pourrait conduire à réduire sa dépendance commerciale actuelle vis-à-vis de ses partenaires extérieurs.

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The African Heads of States and Governments pose during African Union (AU) Summit for the agreement to establish the African Continental Free Trade Area in Kigali, Rwanda, on March 21, 2018. / AFP PHOTO / STR

L’Afrique se prend en main

  L'application de l'Accord portant sur la création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) doit être accélérée, car celle-ci permettra de stimuler le commerce intra-africain et d'accélérer l'industrialisation du continent, a déclaré Antonio Pedro, secrétaire général par intérim de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA). "Bien que la ZLECA soit extrêmement prometteuse, ses promesses ne pourront se réaliser que si l'accord est mis en œuvre efficacement", a souligné M. Pedro dans un communiqué de la CEA publié mercredi 18 janvier. M. Pedro a souligné que mettre en œuvre cet accord et soutenir les économies africaines, notamment les pays les moins avancés (PMA), n'était "pas une tâche aisée". La Zone de libre-échange continentale africaine est prometteuse en ce qu'elle permettra d'aider les PMA à se redresser et à accélérer leur croissance, a affirmé M. Pedro, citant une récente estimation empirique de la CEA, qui a révélé que la mise en œuvre réussie du pacte de libre-échange aurait un impact positif sur le PIB, le commerce et la prospérité de l'Afrique. Grâce à la Zone de libre-échange continentale africaine, le commerce intra-africain sera de 34 % plus élevé en 2045 que si cet accord n'avait pas été conclu. D'après M. Pedro, la mise en œuvre efficace de l'accord aidera particulièrement l'Afrique à s'industrialiser et à se diversifier en s'écartant des secteurs traditionnels des mines et de l'énergie. M. Pedro a indiqué que la mise en œuvre réussie de la ZLECA contribuerait en outre à renforcer la résilience de l'Afrique, et pourrait conduire à réduire sa dépendance commerciale actuelle vis-à-vis de ses partenaires extérieurs.
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