Romain Giraud & AFP -les chats a Washington
Il a fallu plus de 1000 jours de surveillance pour arriver à dénombrer de 200.000 chats dans la capitale américaine, dont la moitié vit dans un domicile et l’autre à l’extérieur, mais pas forcément sans aucun propriétaire. Parmi cette dernière catégorie, 3000 à 4000 chats sont considérés comme sauvages, évitant toute interaction avec les humains.
Ce recensement permettra de mieux appréhender ces chats errants et éventuellement de mieux en prendre soin. “Il s’agit certainement de l’analyse la plus complète de chats réalisée par une ville”, s’est satisfait Tyler Flockhart, biologiste ayant participé au projet, auprès de l’AFP.
Les organisateurs ont effectué ce comptage de plusieurs manières. D’abord par un interrogatoire d’environ 2600 ménages de la ville, comme le relève le Washington Post, ensuite par une analyse des archives des refuges pour animaux, puis par un suivi en temps réel des chats errant dans les rues. Pour faciliter le travail et opérer un recensement le plus exhaustif possible, des caméras habituellement destinées à surveiller la faune ont aussi été installées dans les arbres, les buissons, les ruisseaux et les ruelles exiguës de Washington.
Afin d’éviter de compter le même chat ,”DC Cat Count” a alors formé son personnel procédant au comptage pour qu’il recherche des caractéristiques spécifiques sur chaque des félins repérés, comme les genres de fourrure, le type de morphologie ou d’autres traits propres à chacun – une oreille coupée par exemple.
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