La menace volcanique dans le sud de l’Italie concerne le Vésuve et l’Etna car ces deux volcans ont déjà été à l’origine d’éruptions dévastatrices par le passé.
À l’avenir, un troisième volcan pourrait constituer une nouvelle menace, situé en mer cette fois, le Marsili. L’Etna, en activité depuis 2013, se situe en Sicile à une altitude de 3.323 mètres, le Vésuve, dont l’éruption la plus dramatique avait détruit la ville de Pompéi en l’an 79, se situe au sud de Naples à une altitude de 1.281 mètres.
Un article de BBC Futur paru le 2 août 2021 rappelle la présence d’un troisième volcan, le Marsili, à 175 kilomètres au Sud de Naples, ayant une base de soixante-dix kilomètres de long sur trente kilomètres de large et une hauteur de 3.000 mètres. Ce volcan est l’un des plus actifs du continent européen, mais sa localisation dans la mer tyrrhénienne à cinq cents mètres de profondeur contribue à garder son activité très discrète.
Ce volcan, né il y a un million d’années, fait partie de l’arc volcanique Éolien, une succession de volcans responsable de la formation de plusieurs masses terrestres dans ce secteur. En raison de sa profondeur, le volcan n’est connu que depuis le XXᵉ siècle grâce à l’apparition des premières cartographies des bassins maritimes, il doit son nom à l’homme de sciences et polymathe Luigi Ferdinando Marsili.
Les recherches sur le Marsili, débutées dans les années 2000, estiment que la dernière éruption se serait produite il y a plusieurs millions d’années. Aujourd’hui, si le volcan reste actif, il n’émet que quelques émissions gazeuses, des grondements et des faibles secousses.
En cas de forte éruption, les scientifiques estiment que la lave et les cendres seraient étouffées par la masse d’eau et qu’elles n’atteindraient pas la terre ferme. Pour autant, les études réalisées pointent des risques de glissements de terrain sous-marins et en cas de secousse séismique causant l’effondrement d’un flanc du volcan, le volume d’eau déplacé pourrait générer un tsunami. L’imminence d’une telle catastrophe n’étant pas prévisible, les scientifiques estiment nécessaires de disposer de nouvelles technologies permettant de surveiller l’activité volcanique dans la région.
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