Le monde du travail va changer et dans 10 ans près de 800,000 postes seront en effet à pourvoir chaque année du fait de départs massifs à la retraite, avance un rapport gouvernemental publié ce jeudi et portant sur la période 2019-2030. Et certains secteurs seront nettement plus dynamiques que d’autres, détaille le document réalisé par le service des statistiques du ministère du Travail (Dares) et France Stratégie, organisme de réflexion placé auprès du Premier ministre.
Plus de 500.000 postes à pourvoir, les professions de la santé (médecins, infirmiers, professions paramédicales, aides à domicile et aides-soignants) arrivent ainsi en tête des métiers en plus forte expansion. Suivent les postes dans les métiers de l’informatique et de la recherche (180.000), les postes d’ouvriers de la manutention (135.000), les postes dans les métiers du bâtiment (120.000), dont la moitié de cadres et les postes dans les métiers industriels (45.000).
Au sein de ces secteurs comptant le plus de postes à pourvoir, trois catégories se dessinent, détaille le rapport. La première comprend les métiers qui créeraient peu ou pas d’emplois, avec essentiellement des départs à la retraite : c’est le cas des agents d’entretien (489.000 postes entre 2019 et 2030), des enseignants (329.000) ou des conducteurs de véhicules (301.000).
Plus de 500.000 postes à pourvoir, les professions de la santé (médecins, infirmiers, professions paramédicales, aides à domicile et aides-soignants) arrivent ainsi en tête des métiers en plus forte expansion. Suivent les postes dans les métiers de l’informatique et de la recherche (180.000), les postes d’ouvriers de la manutention (135.000), les postes dans les métiers du bâtiment (120.000), dont la moitié de cadres et les postes dans les métiers industriels (45.000).
Au sein de ces secteurs comptant le plus de postes à pourvoir, trois catégories se dessinent, détaille le rapport. La première comprend les métiers qui créeraient peu ou pas d’emplois, avec essentiellement des départs à la retraite : c’est le cas des agents d’entretien (489.000 postes entre 2019 et 2030), des enseignants (329.000) ou des conducteurs de véhicules (301.000).
La deuxième catégorie regroupe “les métiers où les créations d’emplois représentent au moins un quart des postes à pourvoir” : les aides à domicile (305.000 postes), les aides-soignants, les infirmiers, les sages-femmes, les cadres administratifs, comptables et financiers, les cadres commerciaux, les ouvriers qualifiés de la manutention et les techniciens de maintenance.
Concernant , la troisième catégorie est constituée des ingénieurs de l’informatique et des ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, des professions qui se distinguent par leurs fortes créations d’emplois qui représentent “au moins la moitié” des postes à pourvoir.
D’après , le document, ces besoins de recrutement seront à 89% alimentés par les départs à la retraite et seulement à 11% par les créations d’emplois, soit 86.000 par an.
Dans le cas où nous posons ces besoins de recrutement avec le vivier potentiel de jeunes, le rapport met en évidence des “déséquilibres potentiels” selon les professions qui pourront être réduites par la mobilité professionnelle, la diminution du chômage, le recours aux inactifs ou à l’immigration.
Parmi les métiers les plus exposés à ces déséquilibres, certains figurent dans les métiers aux plus forts besoins de recrutement comme les agents d’entretien et les aides à domicile, les conducteurs de véhicules ou encore les ouvriers qualifiés de la manutention. Pour ce qui concerne en revanche les besoins chez les infirmiers et sages-femmes, les médecins et les techniciens et agents de maîtrise de la maintenance, ces derniers devraient être presque totalement couverts par les arrivées de jeunes.
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